Compte rendu

Triathlon 5150 de Zurich 2013

Week-end à Zürich pour participer le samedi au triathlon sur distance olympique, puis assister en spectateur à l’Ironman ayant lieu le dimanche, exactement comme l’année passée en somme.Zurich triathlon 2013

L’objectif initial était d’améliorer la performance réalisée en 2012, mais mes plans vont rapidement changer. En effet, la météo impose l’interdiction de la combinaison de natation, l’eau du lac de Zürich étant mesurée à 25.9°C le jour de la course (la limite pour les épreuves du week-end étant fixée à 24.5°C). Et la natation de ce triathlon étant particulièrement peu rapide, l’absence de combinaison allait clairement allonger le temps de nage.

Samedi, levé aux aurores pour aller chercher le dossard et assister au short distance ayant lieu avant le DO. Le temps s’annonce caniculaire avec déjà au petit matin des températures bien supérieures à 20°C, et un soleil de plomb qui ne tardera pas à faire encore monter la température. Le short distance se déroule dans des conditions encore acceptables, mais que dire de notre course qui débute à 10h, alors que la température doit se situer entre 25 et 27°C déjà?

Je termine de préparer mon vélo et mes affaires dans la zone de transition, puis je me rend au départ de natation, situé à quelques centaines de mètres de là.

La natation

Avec ma connaissance du terrain suite à ma participation l’année passée, je sais que le départ de la natation est crucial. La première bouée offrant un angle droit  moins de 100m du départ, il faut partir devant, et très fort si on ne veut pas être balayé par toute la masse de nageurs. Je me lance donc en première ligne et nage rapidement très fort pour passer la bouée en question dans les 20 premiers. Ensuite, je relâche l’allure car je ne peux pas tenir 1500 mètres comme ça.

Zurich triathlon 2013

Je m’applique à bien regarder où je vais et à ne pas effectuer trop de mètres inutiles. Je pense y être bien parvenu car sans trop devoir effectuer de corrections de trajectoire, je passe proche des bouées. Au large lors du retour, le courant est clairement contraire et la progression plus lente. En arrivant en vue de la petite ile que nous devrons contourner avant d’en finir, je sens que le courant devient de plus en plus favorable. Sortie de l’eau en 29min55, contre 26min26 en 2012.

Le vélo

La transition est rapide, seule différence avec mes courses sur short de ces derniers temps, je prend le temps d’enfiler une paire de chaussettes, principalement pour la course à pied. Ensuite, je me lance sur ce parcours roulant avec mon Kalibur!

La chaleur se fait de plus en plus pesante, je ne regrette pas d’avoir opté pour mon casque de route plutôt que mon casque de chrono, bien moins ventilé! J’ai un peu de peine à me lancer sur le premier tour et n’arrive pas à emmener mon vélo comme je le souhaiterais. Arrivé à la montée de hearthbreak hill, c’est en force que je monte mon vélo muni de sa roue lenticulaire su sommet, pour un premier ravitaillement bienvenu dont je profite pour récupérer une bouteille d’eau. J’en bois la moité et me verse joyeusement le reste sur la tête pour essayer de me rafraichir un peu.

Le deuxième tour se passe mieux et j’arrive à emmener plus de vitesse sur le plat. La montée par contre est toujours assez délicate et je dois me mettre debout pour arriver au sommet. En attaquant le retour de cette deuxième boucle, je me fais dépasser par le peloton (terme non usurpé, même si la course est censée se dérouler sans drafting) des pros qui ont un tour d’avance sur moi.

Le dernier tour se passe très bien aussi malgré le nombre conséquent de cyclistes des vagues suivantes qui arrivent sur le parcours en rendant le drafting de plus en plus difficile à respecter.

Je termine mon vélo en 1h07min 15 (contre 1h06min 13 en 2012). Le parcours étant le même, les conditions ont peut-être été cette année à mon désavantage. Ou alors je suis simplement plus fatigué de cette saison très chargée…

La course à pied

Quoi qu’il en soit, il faut se lancer sur la course à pied. La température dépasse maintenant allègrement les 30°C et se situe entre 33 et 35. Le soleil arrose la région de tous ses rayons. Je sors pourtant de la zone de transition en trombe et commence ces 10 kilomètres (trop) rapidement. Je passe la première borne kilométrique à la même allure (environ 4min 20) que mon record sur un 10km, impensable de tenir la distance quand on sait l’énergie dépensée sur le vélo et la chaleur ambiante. C’est donc naturellement que l’allure a diminué pour se fixer rapidement autour des 4min 50 au km d’abord, puis autour des 5min ensuite.

Je profite de chacun des ravitaillement pour boire, ainsi que pour m’asperger d’eau. Les kilomètres passent et comme je le disais la moyenne baisse. Mais finalement c’est la fin de la deuxième boucle, et je prend la direction de la ligne d’arrivée. Temps de course à pied: 49minutes 23 (50min 09 l’année passée). Temps final: 2h 29min 02.

Au final et vu le conditions, je suis satisfait de cette course, mais je me rend bien compte que cette saison très chargée en compétitions ne me convient pas vraiment, ayant de la peine à récupérer entre chaque course. Mais la saison prochaine se dessine et sera vraisemblablement très opposée car elle ne contiendra que deux ou trois courses au maximum.

L’Ironman de Zurich

Ce dimanche, c’était l’Ironman! Nous avons donc profité de notre présence sur place pour assister à la course. En premier lieu, à 7h pour le départ de natation:

Ironman Switzerland 2013

Dont voici une petite vidéo pour bien se rendre compte de la masse qui se met en mouvement:

Déplacement pour voir la sortie de la première boucle de natation:

Ironman Switzerland 2013

Quelques images des leaders à vélo:

Ironman Switzerland 2013

Et de la course à pied:

Ironman Switzerland 2013

Et un record pour Ronnie qui gagne cet Ironman pour la 7ème fois consécutive!

2 commentaires

  1. Good job pour la course et merci pour ton article sur la propreté de l’eau au 5150 de Marseille….

    Perso j’ai bien vu que la plage était fermée les jours avant, mais comme il n’y avait pas de garde-bain, je pensais que c’était pour ça…. A voir non….

    Bon franchement l’eau n’était pas plus sale qu’à la plage du Prado juste à côté…. Qui dit vrai maintenant, perso je n’ai rien eu comme désagrément (il faut dire que je ne suis resté que 28’55 » dans l’eau, record personnel;-)). En plus avec la combi, moins de risque et le matin même cela bougeait énormément (bcp de vagues), ce n’est pas comme si c’était de l’eau stagnante….

    Enfin bref, sinon très belle épreuve, malgré le vent énorme et la chaleur de fou;-))

    A+

    Jerome

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