Compte rendu

Ironman Lanzarote 2012

Comment être sûr que l’on est prêt quand on s’apprête à prendre le départ de quelque chose qui semble aussi monstrueux? J’étais assis sur le bord de la plage, mercredi, deux jours avant la course et le monde semblait se dérober sous mes pieds. Je me demandais: que va-t-il se passer maintenant? Je venais d’effectuer un tour de la boucle de natation de cet Ironman, et rien n’allait plus. Je ne suis pas arrivé au bout des 1.9km, souffrant de quelque chose qui ressemble au mal de mer. J’ai du rejoindre la plage 200m avant la fin, et j’attendais que ça passe, moins rassuré que jamais.

J’ai décidé finalement de ne pas retourner nager avant le départ, de me persuader que tout allait être différent le jour de la course. De plus, et à la surprise générale, pas un souffle de vent depuis que je suis descendu de l’avion, je n’ai pas l’impression d’être sur la même île qu’au mois de février.

L’après-midi, nous prenons la voiture pour le repérage des 180km du vélo avec Agnese et Christian. Je connais bien le parcours, mais ce n’est pas le cas de mes camarades de club. Lors du passage dans le parc de Timanfaya, le thermomètre de la voiture affiche 38°C, un peu de vent, mais rien à voir avec ce que j’ai vécu en février! Si la température ne baisse pas d’ici samedi, cette course va virer à l’hécatombe! En passant à côté du Club La Santa, nous allons récupérer nos dossards. La fin de la reconnaissance consiste à bien étudier les deux grosses difficultés du parcours, les miradores de Haria et del Rio. Puis de passer par ce bout de route défoncée à la sortie de Nazaret…

Vendredi, préparation des sacs de transition. J’opte pour la stratégie suivante au niveau des transitions: après la natation je me change complètement pour une tenue cycliste, puis re-changement complet pour la course à pied à l’exception des chaussettes. C’est une stratégie « confort » mais que je sais peu efficace en transitions. Choix assumé!

Une fois les sacs prêts, nous nous rendons sur la zone de change pour disposer les vélos, laisser nos sacs et repérer les tentes de change. Les gradins vers le départ de natation ont également été installés. Tout est fin prêt…

Je pensais que je stresserais plus que ça les jours précédents le départ. Malgré l’inconnu qui m’attend, je reste très zen, et je m’endort relativement rapidement. Debout 4h pour le petit-déj et une bonne douche et se rendre tranquillement sur la zone pour 5h20. On finalise la préparation du vélo, pression des boyaux, fixation et mise en route du compteur. Ensuite je me rend dans la tente de transition pour enfiler ma combinaison et arriver assez en avance sur la ligne de départ.

Avant ma reconnaissance du parcours de natation de mercredi, je pensais clairement me positionner sur la ligne de départ parmi les moins de 65 minutes. Mais maintenant, je ne sais plus trop où me mettre sur cette ligne. Au final, je me place avec mes camarades de club, à l’arrière du groupe des 65 minutes le plus à droite possible. Voir ces 1600 personnes alignées sur 5 mètres de large est vraiment impressionnant. Entendre le speaker annoncer que le départ de l’Ironman le plus dur du monde (du circuit labellisé) va être donné dans 5 minutes encore plus!

La natation: 3.8 km en deux boucles de 1.9km

Et puis il y a ce moment que j’attendais depuis 2009: le coup de pistolet! La masse de nageurs avance tranquillement sur la plage. Je pensais que nous devrions courir mais il y a tellement de monde que nous marchons jusqu’à entrer dans l’eau, puis tout le monde se met à nager. Impossible de s’orienter, on espère que les gars devant vont dans la bonne direction. Il y a des nageurs partout, à chaque mouvement de bras, on se demande si on va toucher l’eau ou le néoprène d’une combi. Coups d’épaule, coups de coudes, mouvements de jambes dans la figure, c’est mon premier « mass start » et ça bastonne pas mal. Après une dizaine de minutes, un peu à l’extérieur des bouées, ça commence à se calmer et nous nous dirigeons vers les bouées du fond de la plage. Au virage je suis un peu à l’intérieur et le combat reprend, mais quand même moins musclé. Sur le retour, le courant est moins favorable et je m’emploie à trouver un nageur qui va à peu près à mon rythme pour « profiter de ses bulles » afin de me fatiguer le moins possible. C’est en restant derrière ce gars tout le retour que nous arrivons au bout de la première boucle. En revenant sur la plage, le type devant moi se redresse, mais n’arrive pas encore à toucher le fond avec ses pieds. Il se remet en nage et d’un magistral mouvement de brasse me met un kick dans la gueule. Un peu sonné, je compte mes dents d’un rapide coup de langue: tout semble en place! Je m’emploie alors à sortir à mon tour sur la plage. Finalement, cette natation se passe bien, la mauvaise expérience de mercredi n’est plus qu’un mauvais souvenir. Tant mieux.

Coucou à Steph et Mélanie en passant, coup d’œil à la montre, 33min. Demi tour de 20m sur la plage et retour à l’eau pour la deuxième boucle. Les places sont faites et la nage est autrement plus calme qu’au premier tour. Je profite du décors, celui qui m’a entre autre fait choisir cette course en particulier pour ma première distance complète. La visibilité dans l’eau est excellente, annoncée à 30m environ. Le fond s’enfonce rapidement quand nous nageons vers le large et nous nous retrouvons rapidement au dessus du « grand bleu », d’où pourrait surgir toutes les créatures marines possibles. Certains à la reco on vu des méduses, certains même de très près, mais moi je n’en ai pas vue de tout le séjour.

Au virage du fond de la plage, je revois le fond et fait même un petit coucou à un cameraman plongeur caché dans des rochers, 15m environ au dessous de moi. Plus loin, des poissons sur le fond qui ressemblent à des soles nous regardent passer. Au début du retour, je cherche comme au premier tour un meneur d’allure mais c’est moins facile de trouver des bulles. Les bouées de la sortie de rapprochent et je commence à visualiser ma transition. Il y aura du boulot… Sortie de l’eau en 1h07.

Transition 1: de l’eau au vélo

Nombreux sont ceux qui m’ont demandé ce qui c’est passé durant ces 15 longues minutes. Voici enfin des réponses!

Je sors de l’eau et cours sur la plage en enlevant le haut de ma combinaison. Je passe sous les douches pour me débarrasser le plus possible de l’eau de mer et du sable, puis reprend la course vers la tente de transition. Je récupère mon sac bleu dans lequel j’ai mis toutes mes affaires de vélo et trouve une place dans la tente. Je sors mon linge et commence à me débarrasser les pieds d’un maximum de sable. Impossible de tout enlever, ce sable si fin colle bien, mais l’essentiel est fait. J’enfile mon cuissard de vélo et comprend immédiatement que rien ne va être facile. Je n’ai jamais essayé d’enfiler un cuissard vélo tout trempé, hé bien ce n’est pas une mince affaire…

Imaginez pareil pour le maillot, les chaussettes et les manchettes anti-UV, et vous avez l’explication d’un bon nombre de minutes perdues. Mais comme je l’ai déjà dit, c’est un choix « confort » assumé, et au vu de ma sensibilité à l’astre solaire, il est impensable pour moi de m’élancer pour 11 heures d’ensoleillement tropical en trifonction. Quand j’ai enfin tout enfile, je met mes chaussures de vélo, remet toutes mes affaires de natation dans le sac, et sors de la tente. Je file mon sac à un bénévole à la sortie et m’élance pour traverser la zone de change longue d’au moins 600m.

Arrivé à mon vélo je passe mon casque et sors l’engin en le poussant. Une fois la ligne délimitant la zone de transition franchie je saute sur ma monture et me met à pédaler.

Le vélo: 180km à travers Lanzarote

Dès la sortie du parc à vélo, je me pose sur mes prolongateurs et je dépasse rapidement des gens essayant tant bien que mal de finir d’enfiler leurs chaussures. Le soleil brille déjà et un léger vent souffle, mais rien de bien méchant pour l’instant. Le début du parcours consiste en une ligne droite le long de la plage, avant de tourner pour récupérer la grande route, faire demi-tour dans un grand giratoire, le tout presque à plat.

La première partie de ce parcours nous mène de Puerto del Carmen vers Yaiza. Cette portion est vallonnée, mais tout de même assez roulante. Je me met rapidement à me ravitailler. Avec le sel de la mer, le goût sucré de la boisson passe parfaitement bien. Je mange également régulièrement de mes barres énergétiques. Au premier ravitaillement, ma première gourde est déjà vide et j’en récupère une. Je décide alors d’alterner tout au long du parcours en buvant une gourde d’eau, puis une gourde de boisson énergétique en prenant une gourde à chaque poste de ravitaillement.

Arrivé à Yaiza, un long faux plat descendant nous amène au bord de la mer. Sans pédaler, je suis entre 50 et 60km/h. Jusque là, la moyenne se situe aux alentours des 30km/h. Après avoir quitté la route principale pour nous rendre vers El Golfo, la route s’élève un peu, et nous finissons par rejoindre la route pour terminer cette boucle à Yaiza. Demi tour du giratoire et entrée dans le mythique parc de Timanfaya. Le vent souffle, bien de face, mais un peu moins fort tout de même que ce à quoi je m’attendais. La longue montée de Timanfaya commence et la moyenne baisse. Je profite du paysage magnifique de cet endroit. Toujours dans l’idée de poser le vélo le moins cassé possible, je me retiens de trop appuyer sur les pédales et reste à mouliner le plus possible. Une fois le parc passé, c’est une succession de petites bosses jusqu’à Tinajo.

Arrivés à Tinajo, la route descend quasiment jusqu’à La Santa, et ce n’est pas le vent de face qui nous gêne. Longue récup après la première difficulté du parcours. Passage à La Santa, et c’est tout de suite la partie difficile qui commence. Une succession de petites côtes puis de descentes nous mènent d’abord à Famara, lieu connu comme un bon spot de surf, puis au giratoire avant Teguise. On commence la montée sur Teguise avec le vent de face. Arrivé à la moitié de la montée, la route devient mauvaise, ajoutant un surplus de difficulté. Traversée du village et la montée continue. Arrivé en haut de la bosse, je vois au loin les banderoles Timex annonçant le split time du vélo.

Aujourd’hui, c’est un peu ma façon de donner des nouvelles à mes amis, de leur dire, « Je suis là! J’ai passé cette moitié de vélo, et c’est pas fini! » en passant sur les tapis de chronométrage, sachant qu’ils le verront quelques secondes après sur le live de la course. Je profite de la dernière petite descente pour me ravitailler correctement avant la plus grosse difficulté du jour.

Arrivés à Los Valles commence la montée du mirador de Haria. La pente est régulière sur la première partie, à 5-6%. Le rythme en prend un coup, et j’en vois certains qui commencent à piocher. Le passage du virage en épingle est un peu plus difficile, je ne le prend pas trop à l’intérieur pour éviter les pentes maximales, et je fais bien, certains forcent à la corde. La montée continue, d’abord en passant devant les éoliennes, puis jusqu’au sommet. Je me revois dans mon premier passage en février, pensant à chaque fois que la montée est terminée, puis au passage d’une bosse découvrant que ça continue. Certains autour de moi semblent vivre la même chose.

Au sommet, je récupère mon ravitaillement personnel, que j’ai déposé la veille. En gros, c’est quelques barres énergétiques et surtout 4 petits sandwiches, qui passent très bien après des heures de barres et de gels sucrés. Dans la descente, je dépasse un bon nombre de cyclistes peu à l’aise dans les lacets en vent de travers.

Peu de répit en bas de la descente, la montée reprend tout de suite dans Haria, et c’est en passant successivement plusieurs petites côtes assez raides que nous prenons la route du mirador del Rio. La partie la plus raide du parcours arrive avec une route montant en diagonale sur une grosse bosse. Certains piochent, d’autres zigue-zaguent dangereusement sur la route, sans parler des deux qui poussent le vélo. Personne n’est à l’aise. Je passe debout sur les pédales. Heureusement que cette côte ne dépasse pas les 300 mètres! Ensuite, c’est le mirador del Rio, avec son magnifique panorama. Cette montée est plus facile que ce que nous venons de vivre, c’est donc en souplesse que j’arrive au sommet. Je prend garde à bien ravitailler au sommet car il n’ aura plus de ravitos pendant un grand nombre de kilomètres depuis là.

Une longue descente commence sur une portion de route défoncée. Le vélo tremble de partout et les gourdes dansent la gigue dans leurs supports. Les bidons éclatés au bord de la route en témoignent, cette portion a déjà fait souffrir les cyclistes plus rapides que moi! Heureusement, nous reprenons assez rapidement la route principale et le revêtement redevient meilleur.

Longue descente, puis long faux plat d’abord descendant puis montant, à rouler quasiment seul, vent légèrement dans le dos, pour une portion qui semble une éternité. Les réserves de boisson descendent dangereusement, et nous arrivons heureusement au giratoire pour la montée sur Nazaret. Montée avec vent de travers, puis ravitaillement et bifurcation sur la pire route du parcours. 3km pires que les secteurs pavés de Paris Roubaix. Je passe sur cette route le plus rapidement possible, dépassant plusieurs concurrents désabusés. Le vélo tremble de partout et on se demande comment le tout tient encore en un seul morceau. L’arrivée au prochain carrefour est une délivrance.

La fin de ce parcours vélo est une nouvelle succession de bosses et de faux-plats, usants après 150km. Les derniers kilomètres semblent interminables et le vent, bien que censé nous être favorable, semble venir d’un peu partout, parfois de face, parfois de côté… Enfin, la dernière difficulté est avalée, et commence la dernière descente, d’une dizaine de kilomètres. Nous rejoignons une route serpentant en descente sur les hauts de Puerto del Carmen, et tout d’un coup, dans un virage, je sens ma roue arrière qui se dérobe… J’ai failli me mettre au tapis. Je fais de plus en plus attention dans les virage mais cela devient de plus en plus instable. Je pense d’abord à du gravier sur la route mais de retour sur une section plate, je comprend que mon boyau arrière est dégonflé. Une fois complètement plat, je m’arrête et constate. Nous sommes à 5km de l’arrivée, et décide de remettre une cartouche de CO2 sans remplacer le boyau. Si c’est une crevaison lente, ça me permettra de couvrir les 5km qui me manquent. Je vide la cartouche et repars. 300m après le boyau est à nouveau à plat. Je continue, au risque de détruire ma jante.

Ma roue arrière fait un bruit de tous les diables en arrivant dans Puerto del Carmen. Je dépasse un concurrent qui me regarde avec des yeux d’extraterrestre. Il fixe mon vélo quelques secondes, avant que je lui lance un « Yes! It’s flat! » et de le dépasser!

Décidé à ne pas faire d’acrobaties avec mon boyau crevé, je descend tranquillement de mon vélo avant d’entrer dans la zone de change et j’enlève ensuite mes chaussures que je porte à la main avant de pousser mon vélo. Je boucle mon parcours vélo en 6h49.

Transition 2: Du vélo à la course à pied

A ma grande surprise, je suis capable de courir sans trop sentir la fatigue accumulée sur le vélo. Je laisse mon vélo à un bénévole et récupère mon sac. Une fois dans la tente, je me change pour ma tenue de course à pied. Une bénévole ma passe de la crème solaire sur les bras et les jambes.

Je sors de la tente et met en route ma Garmin. A ce moment je pense « Le plus dur est fait! Plus que le marathon… »

La course à pied: Un marathon mal plat

Je cours sur les premiers kilomètres de ce marathon de manière incroyable. Les premiers kilomètres passent à plus de 12km/h! Je sais bien que ça ne va pas durer et je décide de diminuer l’allure aux alentours des 11km/h. Le parcours commence le long de la plage avec de petites bosses qui deviennent de plus en plus infranchissables au fur et à mesure des tours. La première boucle fait plus de 18km, et continue le long de l’aéroport puis dans le village de Playa Honda, et j’ai tout loisir de croiser mes compagnons de club qui sont déjà sur le retour de ce premier tour. En premier, c’est Mathieu du Tryverdon, suivi de Chris qui me tape la main en me croisant. Plus loin, à ma grande surprise, je croise Agnese qui vient de reprendre Alex. Le demi-tour de cette première boucle est en réalité bien plus loin que ce que nous avons repéré, et l’aller me semble interminable.

Enfin, le demi-tour arrive. Je cours tout le long, mais marche le long des tables de ravitaillement, prenant garde de bien boire. Par contre, rien de solide ne semble pouvoir plus passer. J’alterne Coca-Cola et eau, avec de temps en temps un sucre de raisin que j’ai pris soin de coller sous mon dossard. Mon objectif initial était de courir au moins la première boucle et je suis en passe d’y arriver. C’est dur et tout l’organisme est très fatigué, mais je tiens le coup. Je recroise mes coéquipiers sur le retour, et au bout de la première boucle, je récupère mon premier chouchou.

Dans la tête, je ne résonne pas en terme de marathon ou de semi marathon. Ca semble bien trop long. Je pense en terme de 5km. Je me dis, cours encore 5km… Je ne marche qu’au ravitaillements. Arrivé à la moitié de la seconde boucle, j’ai très envie de marcher. Je fais à ce moment là un bilan dans ma tête: « Qu’est-ce qui me fait mal à ce point que je doive marcher au lieu de courir? Les jambes? Non, elles sont fatiguées mais ne font pas excessivement mal.. Le cardio ? Tout me semble correct… » Les genoux, les cuisses, les mollets, tout me fait « un peu » mal mais pas au point de justifier le fait de marcher. Alors je continue à courir, segment de 5km par segment de 5km…

Je récupère mon deuxième chouchou et m’élance pour le dernier tour. Le fait que je sois toujours en train de courir m’impressionne plus que tout. Les 5km de l’aller seront les plus difficile. Une fois le demi-tour accompli, je sais que je suis en route vers l’arrivée de mon premier Ironman. Je vole litéralement, je ne pense plus qu’à la ligne d’arrivée. Je saute le dernier ravitaillement. Marathon couru en 4h20. C’est la première fois de ma vie que je gagne des places sur la course à pied…

A 200m de l’arrivée je sers le poing. J’y suis arrivé! La bénévole sur la fin du parcours s’écarte et me laisse le passage vers la ligne d’arrivée quand elle voit que j’ai mes deux chouchous. Je serre le poing. Le speaker annonce mon nom, et je passe la ligne. Christian est là pour mon arrivée. Je serre la main de Kenneth Gasque qui se fait un devoir de serrer la main de tous les finishers! On me demande si j’ai besoin d’assistance médicale. Non, merci, tout va bien, j’ai juste besoin d’un peu de temps, pour réaliser.

…à ce moment, je suis tellement fatigué… Je m’assois sur un banc, à côté du parc à vélo. Et ferme les yeux. Je repense à tout le parcours qui m’a mené là, depuis 2003…

26 commentaires

  1. Bravo Nakan, tu as l’air d’avoir fait une très belle course ! Tu m’as surement doublé en càp (mais je n’ai pas eu la licidité de lire ton nom !)
    Pour ma part, je finis en 12h57 avec un marathon interminable en 5h02 …
    Mon Cr est en cours !

    1. Salut Reno! Félicitation aussi pour ton IM! L’objectif essentiel est bien sûr d’arriver au bout. Ce marathon était particulièrement difficile au vu du chaud et de son parcours pas si plat que ce à quoi je m’attendais.

      Je me réjouis de pouvoir lire ton CR.

  2. Un récit édifiant, émouvant. Bravo encore pour cet exploit.
    Au fait : Pourquoi l’ironman de Lanzarote ? Pourquoi « le plus dur au monde » pour tom premier IM ? Une raison particulière ?
    Inscrit pour 2013 ?

    1. Hello PAP! Merci pour tous les messages, tweets, commentaires et autres depuis le début de ma préparation et ce week-end! Le pourquoi de cet Ironman, je l’avais déjà expliqué ici: http://www.nakan.ch/wp/2011/06/objectif-2012-ironman-lanzarote/

      En gros, ça a toujours été les mêmes arguments: je n’aime pas la natation en lacs sombres et gris/verts, et pour moi le premier IM c’était quelque chose d’un peu mythique, très idéalisé et franchement, jusqu’à quelque jours du départ, quelque chose qui me semblit un peu irréél. Et puis, comme certains coureurs qui ne font qu’un seul marathon dans leur vie veulent faire New-York, j’avais envie, si il ne devait y en avoir qu’un seul, que ce soit celui-là… Quand à dire que c’est le plus dur du monde, c’est bine sûr ne parler que du circuit labellisé Ironman (car c’est un nom déposé) mais il en existe des plus difficiles comme Embrun en France ou d’autres en Norvège qui ont les mêmes distances mais pas le nom.

      Pour ce qui est de la participation l’année prochaine, ce n’est pas prévu. Si on m’avait posé la question sur la ligne d’arrivée, j’aurais dit « plus jamais cette distance », mais dès le lendemain, je savais que j’en referais un autre. C’est comme pour le marathon. Simplement, mes objectifs de 2013 se concentreront sur la demi-distance (70.3), il est par contre très probable que j’en fasse un autre en 2014, SAUF si je gagne le tirage au sort qui me permet de gagner une place au départ de Lanzarote en 2013… Ca serait le destin qui me ferait de l’appel du pied ;-)

  3. Je viens de tout lire avec grand plaisir! Merci d’avoir pris le temps de partager ces émotions qu’on vit avec toi… Bravo pour le rêve exaucé, ENJOY le repos et… A bientôt pour faire le fou sur les routes vaudoises. :)

  4. En lisant ton compte rendu, c’est comme si on avait été à tes côtés durant ces épreuves (toute la préparation en moins . . . ), merci pour le partage de tes émotions ! et encore BRAVO

  5. Tout d’abord bravo pour cette performance. Une superbe préparation et une course remarquablement gérée

    Un grand merci pour nous avoir fait partager ta préparation et raconter ta course !

    Je vais me lancer dans la préparation d’un IM l’an prochain (mais pas Lanzarote, trop dur pour moi ;) et ça m’a à la fois aidé et motivé de lire ton blog.

    Si tu as des conseils à donner par rapport à ce que tu as fait ?
    Petite question technique c’est quoi ta FCM ?

    1. Salut Bat! En ce qui concerne la prépartion, j’avais posté ceci au tout début: http://www.nakan.ch/wp/2011/11/preparation-ironman/

      Tu trouveras un lien vers le programme de Guy Hemmerlin qui m’a aidé à planifier ma préparation même si je ne l’ai pas suivi à la lettre (à cause de la météo, de blessures, de temps…). Je pense clairement qu’il n’y a pas de préparation type idéale, mais une préparation par épreuve et par athlète. C’est ça le plus difficile dans le sport en fait, trouver l’entraînement idéal sans se griller…

      Concernant ma FCMax, elle est aux alentours de 205 en course à pied. Elle doit avoisiner voire dépasser un peu les 195 à vélo.

      Je te souhaite le meilleur pour ta préparation IM de l’an prochain. Et Lanzarote n’est vraiment pas inaccessible: la preuve, j’y suis arrivé, et je n’ai pas de pré-disposition au tri de longue distance…

  6. Merci!

    Lanzarotte est pas inaccessible mais c’est quand même bien dur et c’est tôt dans la saison (à Paris le temps est encore pire que par chez toi pour faire du vélo avant mars ;)) Et puis t’as fait une super prépa, et puis tu as déjà un niveau… On verra dans mon club si un IM déclanche des vocations (en général c’est Nice).

    Encore merci pour le lien (je signale juste un pb de cohérence entre le résumé de la p1 qui donne une prépa spécifique de 16 semaines + 3 pré-objectif+ 10j affutages et le détail p7 qui donne 16 semaines pour le tout (7 fonciere+1récupe+4spé+3préobjectif+1affutage)

  7. Très beau compte-rendu…, on prend la mesure de l’exploit au fil des lignes. Ta motivation tout au long de ces années et la gestion meticuleuse de ta « montée en puissance » est admirable et force le respect! Encore Bravo! Cedric

  8. Merci pour ton magnifique récit. Il me fait revivre Zurich 2009. Je te félicite IronKiller. Bravo pour toutes ces heures d’entraînement, tous cette persévérance malgré les doutes que tu as pu avoir. Merci pour ces moments partagé et ses fous rire à Majorque. Et comme le dirait Dupond ou Dupont, maintenant je ne sais plus lequel « je dirais même plus, BRAVO »

  9. Salut Greg!
    Magnifique récit, et encore grand bravo pour ton IM. J’ai lu tous tes compte-rendus et on voit bien ta progression, en ayant une motivation constante, et ça force le respect! De Combien de temps a tu eu besoin pour récupérer d’un effort pareil? Bon courage pour la suite (Hawai?) et à tout bientot!
    Patrice

    1. Hello Patrice!

      La récupération s’est passée relativement vite et je dirais que du point de vue musculaire, en une semaine tout était revenu à la normale. Du point de vue physiologique, je me suis senti fatigué encore une semaine de plus sans avoir envie de m’entraîner.

      La motivation pour l’entraînement est en train de revenir en plein maintenant!

      Concernant Hawai, c’est gentil de l’imaginer pour moi, mais dans ma catégorie, le dernier slot était parti en moins de 10h (9h47 sauf erreur). Gagner près de 3h, c’est impensable…

      A plus!

  10. Salut Greg.

    Q’une chose à dire BRAVO. Je reste sans voix. Félicitations, je me réjouis de lire tes prochains exploits.

    Bisous.

  11. Merci Nakan, YOU ARE AN IRONMAN!!!!!

    j’avais l’impression d’y être encore. merci de nous faire un retour sur tes doutes tes douleurs tes surprises tes joies lors de cette épreuve hors norme. c’est exactement ce qui pousse les amateurs passionnés comme toi et moi de se dire c’est quand et où le prochain.

    Sportivement

    Stéphane dossard 893 finisher lanzarote 2012

  12. Slt j’ai une petite question à te poser moi je pratique du trail running moyenne et longue distance donc je cours beaucoup et je fais beaucoup de VTT et faire un ironman je l’ai toujours voulu donc en se moment je me prépare pour la diagonal des fous et j’ai vu que l ironman d embrum été le 15 août pense tu que avec mon style de préparation c’est a dire 100 km de ca par semaine et 80km de VTT puisse me faire tenir un ironman
    Merci

    1. Salut Jimmy,

      Première question, est-ce que tu penses pouvoir nager 3.8km avant tout ça, car tu n’en parles pas et ce n’est pas rien? Ensuite, il faut que tu essayes une fois d’enchaîner 120km de vélo de route et 15km de course à pied pour voir comment ça se passe. Il y a probablement des gens qui arrivent au bout d’Embrun avec moins d’entraînement que toi… A mon avis c’est vraiment une question de feeling.

  13. Slt nakan merci d’avoir répondu c’est cool oui la natation je pense réussir car je vais souvent à la piscine et je fais 1500m à chaque fois donc je pense faire les 3,8km mais en prenant bien mon temp en tout cas je vais suivre ton conseille pour le vélos et la CA le seul petit soucis c’est que je m’entraîne en VTT pour l ironman j’aurai un bon vélo je te laisse mon mail et je reviens vers toi pour te dire comment c’est passer l’entraînement je vais programmer ça pour vendredi en tout cas merci pour tes conseilles merci
    jimmy.huet@laposte.net

  14. Slt nakan j’ai fais ce que tu m’avais conseiller 120km de VTT et 17 km de course à pied tous c’est bien passer j’ai trouver le vélo assez costaud pour la course à pied sa été j’ai mis 5h26 pour le VTT et 1h28 pour la course maintenant faudrai que j’essaie natation et vélo car embrun se rapproche à grande vitesse

  15. Je suis tombé sur ton site via ton test du Polar Loop (que je vais recevoir pour un test également) et je me surprends à poursuivre ma lecture sur ton blog jusqu’à ce billet. Je suis un coureur du dimanche, je m’accroche tant bien que mal pour un jour y prendre plaisir et atteindre le palier de 5 miles. Si tout se passe bien, j’y serai pour l’été.

    Bref, je ne suis pas là pour parler de moi mais pour te féliciter. Cet exploit mérite énormément de respect et m’a donné envie de chausser mes runnings pour améliorer mes stats aussi.

    Respect (et ravi d’avoir découvert ton blog).

  16. Salut;
    j’ai découvert ton site il y a une semaine en cherchant des infos sur les montres sportives et après avoir sélectionné celle qui me semblait me correspondre j’ai lu tout tes com sur la M200 de Polar. Je l’ai achetée hier, en France, une heure après m’être enfin décidé. (Désolé de ne pas l’avoir achetée via Amazon, et ainsi sponsoriser tes essais, mais le prix plus intéressant et le fait de pouvoir l’obtenir dans l’heure puis l’essayer l’heure suivante, m’a convaincu). Je tiens tout d’abord à te féliciter pour tes CR sur les montres, très complets, objectifs, précis et minutieux; et puis MERCI car tu m’as été un bon conseillé pour faire mon choix que je ne regrette pour le moment pas.
    Je viens de lire ton 1er Ironman: BRAVO et respect. Tu le décris de manière réaliste, simple, humble, et j’ai senti tes émotions à travers ton écrit; et encore FéLICIATIONS pour cette belle victoire de toi m sur toi (‘il est vrai que tu as du flipper 48h avant le départ quand tu n’as pu finir le 1,9 km). Je lus « ça » car je n’avais pas pris le temps de savoir qui tu es…(Je ne sais d’ailleurs rien de plus sur toi à part que tu vis ta passion et la partages humblement)… et quel(s) sport(s) tu pratiques.
    Pour finir j’ai pris du plaisir a lire « ton Ironman », beaucoup appris sur « ma » M200 et mis ton site dans mes favoris; j’y reviendrais certainement.
    Encore merci pour ton partage, bravo pour ta passion et je te souhaite plein de bonheur dans la suite de tes efforts. :))

    1. Merci beaucoup pour ton message. C’est très sympa et c’est motivant en tout cas !

      Tout de bon pour toi également.

  17. Bonjour,
    Merci pour votre récit très intéressant et qui motive avant de se lancer dans cette discipline,
    Bravo pour votre IM, joli perf !

    Bonne journée

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