Compte rendu

Challenge Galway (half) 2016 et un bout d’Irlande en même temps

J’étais inscrit au Challenge Galway (half distance) avant de partir pour l’Ironman de Lanzarote. C’est important pour moi de le rappeler car il est probable (voire même certain) que je ne me soit pas inscrit pour cette course après avoir passé la ligne d’arrivée à Puerto del Carmen et ce voyage n’aurait donc sûrement pas eu lieu. L’Ironman Lanzarote 2016 à laissé des traces, et avant de partir j’ai même hésité à ne pas embarquer mon vélo en Irlande et ainsi faire l’impasse sur le triathlon, profitant simplement de 4 jours de détente.

Il y aura probablement lieu pour moi de faire un point plus sportif dans un prochain article, car il y a beaucoup de choses à dire qui n’ont pas leur place dans celui-ci. La seule chose importante à savoir est que finalement, mon vélo faisait partie des bagages comme ma combinaison de natation et mes chaussures de course à pied!

Ce voyage commence jeudi matin, tôt, à l’aéroport de Genève. Je voyage jusqu’à Dublin via Londres, et mon premier vol doit partir à 7h15. Si l’enregistrement et l’embarquement se passent exactement comme prévu, les choses se compliquent lorsque le commandant de bord indique que le vol décollera finalement avec une heure de retard à cause d’un problème de contrôle aérien. En fait, la grève des contrôleurs français nous oblige non seulement à différer le départ car il ne peut plus y avoir autant d’avions sous contrôle en même temps, et en plus, le trajet est allongé car il nous faut contourner la France. Complètement! Voici la trace GPS de ce premier vol:

vol_01Arrivée à Londres (Heathrow) bien en retard. Trop même, car j’ai raté ma correspondance de 9h25. On me reprogramme d’abord sur un vol à 11h00, puis finalement à 13h20 (pour une raison que j’ignore). Passer une demi-journée dans un aéroport n’est pas forcément l’activité la plus ludique, mais je crains plus encore pour mes bagages et mon vélo. Auront-ils finalement été embarqués dans le bon vol?

Et puis comme je dois repasser la sécurité, c’est l’occasion de voir si mes cartouches de CO2, qui passent en général facilement dans les aéroports suisses, mais parfois moins facilement ailleurs seront acceptées par la sécurité anglaise. La réponse est positive, même si l’expérience a nécessité 20 minutes d’inspections sur mon bagage!

Quand l’avion pour Dublin décolle enfin, j’imagine que je suis au bout de mes tracas. Mais en fait, pas tout à fait. Juste avant l’approche finale, le commandant de bord annonce la fermeture temporaire de l’aéroport de Dublin car le vice-président américain Joe Biden vient d’atterrir pour une visite officielle… Alors on fait des ronds en l’air, comme en atteste la trace GPS de ce second vol:

vol_02Arrivé à Dublin, la grande question est de savoir si mes deux bagages auront suivi… La réponse tombe rapidement. Oui! Heureusement, car au lieu d’arriver avant midi, il est passé 17 heures. La prochaine étape consiste à récupérer les clés de la voiture de location, rapide et efficace, puis d’aller dans le parking pour charger le matos. Mais là, horreur, je me vois déjà au guichet des réclamations d’Europcar pendant des heures après avoir brièvement vérifié l’état de la voiture: le volant est du mauvais côté! Trêve de plaisanteries, il va encore falloir deux heures de conduite pour rejoindre Galway, et du mauvais côté de la route (et de la voiture donc). Heureusement, c’est principalement de l’autoroute, il suffit de bien régler le régulateur de vitesse… Reste qu’il faut revoir un peu ses habitudes.

Arrivé à Galway et passés les bouchons de fin de journée, je prend possession de la chambre dans mon Bed&Breakfast, pose mon sac et file au centre-ville. Il faut que je mange quelque chose, mais plus encore, il me faut une Guinness!

Le vendredi matin, après un Irish breakfast protéinique à souhait, je monte dans la voiture (d’abord du mauvais côté, évidemment) et pars visiter les fameuses falaises de Moher. C’est le site naturel touristique le plus visité d’Irlande. La météo est parfaite, dans ce sens où il ne fait pas trop moche, mais pas trop beau non plus (sinon, les photos ne font pas « vraies »!). Les petites routes serpentant dans des paysages toujours plus verts me mènent en une heure et demi sur les lieux.

Il est vrai que le lieu est magique, mais il faut marcher longtemps le long des falaises pour trouver quelques instants de calme, car les touristes sont nombreux. Voir la côte ouest de l’Irlande déchirée se jeter dans l’océan 300 mètres plus bas est saisissant. L’album photo en fin d’article contient plusieurs de mes photos sur place.

cliffs_moher_03_web.jpgDe retour en fin d’après-midi sur Galway, je commence par remonter le vélo, pars pour une petite course à pied d’une demi heure, puis me rend sur les docks pour récupérer mon dossard. Je mange au centre-ville, re-Guinness (je ne boude pas mon plaisir) et retour pour préparer mes sacs de transition. Le truc bien avec cette course, c’est que le dépôt des sacs, le briefing et le check-in du vélo ont lieu tard le samedi. Je vais donc pouvoir profiter de la journée pour un peu plus de tourisme!

Samedi matin après le petit-déj toujours aussi sérieux, départ pour Clifden et les espaces sauvages du Connemara. Les étroites routes qui m’y emmènent dévoilent un paysage des plus prodigieux. En fait, la meilleure définition que je puisse trouver c’est « désert de végétation, parsemé de rocaille, et percé de lacs ». Tout un poème! Sinon, il y a les photos:

connemara_road_01_web.jpgEncore d’autres photos dans la galerie en fin d’article. Je laisse la voiture au bord de la route, pars marcher 30 minutes dans ces grands espaces, me prend pour un cabri de pierres en pierres, quand la maladresse dont je suis parfois capable me rattrape…

zbadluck_web.jpgHeureusement, je ne me suis pas fait mal dans la chute, et finalement plus de peur que de mal au niveau du matos photo: ce n’est que le cache et le filtre UV qui ont payé de leur vie. L’objectif et l’appareil photo n’ont rien. Mais le choc a durement solidarisé le reste du filtre à l’objectif, et je n’ai à ce jour pas encore réussi à le dévisser…

Quoi qu’il en soit, le temps file et il est déjà temps de rejoindre le briefing. Parlons un peu de ce triathlon, qui est la raison de ma présence ici. L’organisation propose deux distances: le complet (distance IM) et le half. Bien sûr, c’est sur cette dernière que je suis inscrit. Les deux courses ont lieu le même jour, et (à peu près) sur les mêmes parcours. Le full part plus tôt. Les zones de transitions ne sont pas au même endroit, la natation ayant lieu à environ 20km de Galway, alors que la course à pied est au centre-ville.

Le briefing et le dépôt du sac de course à pied ont lieu à Galway, et une fois fait, je me rend avec le vélo dans le coffre de la voiture sur les lieux de T1. En fait, pour cette opération, bien ennuyé est celui qui n’a pas de voiture… Aucun service de navettes n’est organisé le samedi.

Le départ est située au fond d’une petite crique, la zone de transition elle-même est simplement posée au milieu d’une immense étendue herbeuse:

transition_02_webJe dépose mon vélo à sa place, avec quasiment tout le matos déjà prêt dessus (à l’exception du compteur), vérifie une dernière fois la pression des boyaux, puis je vais jeter un œil à la partie natation.

transition_04_webLa première chose qui surprend, c’est la longueur de la transition. Pas loin d’un kilomètre à courir à la sortie de l’eau pour rejoindre les racks de sacs puis la tente, et enfin récupérer le vélo. Heureusement, des tapis ont été prévus sur la longue course sur le bitume:

transition_01_webEnsuite, le parcours de natation lui-même. Au briefing, la température a été annoncée à un petit 14°C. Frisquet… Je n’ai pas d’envie particulière d’aller nager là-dedans avant la course. Ma dernière natation en combi restera donc celle de Lanzarote. Et inutile de dire que le nombre de kilomètres réalisés depuis est maigre. Maximum 3 ou 4 entrainements en piscine. En un mois, pour préparer un half, c’est service minimum… On va dire que je mise sur la fraîcheur! Et à vélo ce n’est guère mieux, avec une seule véritable longue sortie avec le club, sinon uniquement des petites virées de 30-40 kilomètres. La météo a été tellement exécrable ces dernières semaines. Tout ça pour dire que je prends vraiment cette compétition très relax, sans autre objectif que de profiter de la journée, aller vite ou lentement en fonction de l’envie… Aucune pression d’aucune sorte, sauf en ce qui concerne la température de l’eau. J’ai pas trop envie d’être congelé sur tout le parcours vélo.

Je rentre à mon Bed&Breakfast, puis trouve une pizzéria pas trop loin pour un bon plat de pâtes. Ce soir, on va éviter le fish and chips. Et à grands regrets (vraiment très grands) la raison me pousse à passer mon tour en ce qui concerne la Guinness… Je me couche pas top tard, car le réveil est réglé à 4h00!

La course

Le matin, les bus qui nous emmènent de Galway vers la zone de départ partent à 5h00. L’horaire est spécialement matinal car les routes sont fermées dès le début de l’épreuve cycliste de la distance complète. C’est par hasard que je croise Emma Bilham, compatriote helvète, professionnelle de son état, et particulièrement en forme cette saison. Elle a réalisé à Nice son premier IM en terminant 2ème! Le bus nous dépose sur les lieux du départ vers 5h30. Il reste 1h30 avant mon départ, à attendre sous la pluie… J’ai donc largement le temps d’aller voir le départ de la distance complète, prévu à 6h00 mais finalement donné à 6h30, avant de revenir vérifier que tout est en ordre sur le vélo et enfiler ma combinaison. L’attente est un peu longue, mais finalement l’heure d’aller se préparer au départ arrive. Les pros partent à 7h15, et ensuite, on s’aligne au bord du plan d’eau.

La natation

swim_start_webJe redoute le choc thermique en entrant dans l’océan. Le départ est donné dans l’eau à une vingtaine de mètres du bord. Il faut donc nager un peu pour rejoindre la zone de départ. L’eau est vraiment fraîche, mais finalement cela se passe mieux que je ne pensais. Je constate que dans notre groupe de départ, nous ne sommes pas beaucoup, ce sera donc une natation plutôt calme. Quand le départ est donné, je me met tranquillement en mouvement. Quel bonheur de pouvoir nager sans bagarrer. Ces premiers mètres sont fluides, mais la mer est un peu agitée, et le balisage du parcours est parfois un peu difficile à distinguer entre les bateaux stationnés et les vagues. Le parcours est une simple boucle dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

L’aller est plus compliqué car on nage contre le courant et contre les vagues. Après environ 300 mètres, je ne pense plus du tout à la température de l’eau et tente de me faire une idée de mon état physique pour savoir quelle intensité je peux mettre dans cette natation. Je nage relâché et le plut rectiligne possible en visant les bouées (ou en me fiant aux autres nageurs quand je ne les vois pas). J’ai l’impression d’effectuer une natation correcte, sans me mettre dans le rouge, mais sans réaliser une grosse performance non plus. Une fois le demi-tour passé, les vagues sont maintenant favorable. Le retour s’effectue un peu plus vite et j’ai l’impression de nager droit mais je sens que je manque d’entrainement lors des dernières semaines, les bras sont un peu fatigués sur les dernières centaines de mètres. La dernière bouée et on prend la direction de la rampe de sortie. En regardant ma montre, j’ai du mal à y croire: à peine plus de 31 minutes. Alors certes il manque un peu plus de 100 mètres, mais quand même! map_swimLa longue transition commence. Environ 600 mètres et les mollets sont durs, j’ai du mal a courir, probablement à cause du froid. J’aurais probablement du mettre un peu de jambes sur la fin de la natation. La transition est longue, et je laisse ma combinaison jusqu’à la tente par peur de prendre froid si j’enlève le haut trop tôt. En passant je récupère mon sac de vélo et je me change. Comme la pluie continue et qu’il souffle un peu, je n’hésites pas à passer mon coupe-vent. Le casque sur la tête et les chaussures aux pieds, je rentre dans le parc et cours vers mon vélo. Une fois le destrier entre les mains, il reste encore un bout à courir avant d’avoir le droit de monter dessus. Enfin, retourné sur le bitume, j’enfourche la machine et grimpe la petite côte qui ouvre ce parcours vélo.

Le vélo

galway_bike_01Une fois que nous rejoignons la route principale, je passe la bifurcation et comprends rapidement d’après les signes des spectateurs que je suis du mauvais côté de la route… Dans l’effort, j’oubliais ce détail! Le parcours vélo de ce half ne présente pas de difficultés majeures: le profil est plutôt plat, et seules les conditions météo et l’état de la route présentent des difficultés. J’en ai reconnu une partie en voiture, et j’ai pu constater que l’état du revêtement était très inégal, les routes plutôt étroites et assez sinueuses.

Je n’ai pas beaucoup de kilomètres à vélo depuis un mois, je gère donc mon début de parcours, posé sur mes prolongateurs et gardant un œil sur mon compteur pour ne pas faire exploser les watts. Quand à mes craintes d’être frigorifié sur le vélo, elles sont rapidement effacées: certes il pleut, mais il ne fait pas particulièrement froid, et je suis rapidement parfaitement à l’aise.

Sachant qu je n’allais pas claquer le temps de ma vie sur ce vélo, j’ai pour la première fois sur un half embarqué mon appareil photo lors de T1, donc les photos du parcours qui suivent ont été effectivement prises durant la compétition. Notez que celles sur lesquelles j’apparais sont celle du photographe officiel (était-il utile de le dire?).

L’intégralité du parcours est détrempé, et la pluie est souvent de la partie. Il faut donc faire attention aux lignes glissantes principalement aux carrefours, dans les rond-points et toujours bien penser à rester du bon côté de la route.

bike_01_webUne des choses qui me frappe est le fait que je me retrouve souvent seul sur la route. Dans le sens seul, j’entends par là qu’il n’y a pas de cycliste à moins de 200m devant ou derrière, aucun drafting et pas de paquets comme sur les autres halfs (tous labellisés IM) que j’ai faits jusque là. Une natation plus calme, un course vélo plus fair-play, je crois que je préfère largement ça!

Passé le cap des 45km et donc de la mi-course, les jambes sont un peu fatiguées, comme je m’y attendais, et je suis vraiment bien content de ne pas être sur la distance complète. Mais en gérant bien ma course jusque là je sais que j’ai largement de quoi garder ce rythme jusqu’à T2. La moyenne indique à ce moment là 32km/h. Encore une fois, je sais que j’aurais pu faire bien mieux sur ce parcours dans d’autres circonstances, mais les choses sont ce qu’elles sont…

map_bikeCertaines des routes que nous empruntons sont incroyables au niveau du panorama qu’elles offrent. On passe littéralement dans des tunnels de végétation! Quand au revêtement, il rend moins bien sur 30 kilomètres et c’est un peu usant d’avoir son vélo un peu secoué dans tous les sens…

bike_02_webLa dernière partie, soit environ les 15 derniers kilomètres, se font directement le long de la côte. Le vent souffle fort et de face. Je connais bien ça et je fais avec. Les jambes sont fatiguées mais je me sens apte à courir correctement à ce moment. La moyenne baisse à mesure que je me rapproche de Galway. Au final, je pose le vélo à la limite des 3 heures, en 2:59:25!

galway_bike_02Je laisse mon vélo à un bénévole en entrant dans la deuxième transition, je récupère mon sac et file me changer. Je me débarrasse de mon coupe-vent, change de chaussettes, enfile mes chaussures et je bataille un peu avec mon porte-dossard car ce dernier ne tiens plus que par une des attaches… Je n’arrive à rien avec ce dernier, alors je laisse la ceinture là, et fixe mon dossard comme je peux !

La course à pied

Voilà la discipline dans laquelle j’ai continué à m’entrainer régulièrement, et même dans laquelle je suis actuellement plutôt confiant (qui l’aurait cru?), toute mesure gardée évidemment! Je pars à 5:00/km, je serai déjà bien content de boucler le semi en 1h45. Le parcours est constitué de deux boucles de 10.5km, à moitié au centre ville, à moitié le long de la côte juste au bord de la mer. Durant la course à pied, il ne pleut pas vraiment, mais on est quand même trempé par la bruine qui règne par ici.

Les premiers kilomètre sont courus un poil plus vite que l’allure prévue, mais je prends mon temps le long des tables de ravitaillement. En arrivant dans le parc, je croise Emma Bilham précédée par le vélo annonçant la première femme. Je la félicite pour sa victoire à venir! Sur les quelques kilomètres avant le demi-tour, avec le vent qui souffle, je cours moins vite que sur le retour. Après 5 kilomètres, je sens que j’en ai encore sous le pied, mais je garde l’allure, inutile de se griller avant la fin du premier tour.

Avec le vent dans le dos sur le retour, l’allure est clairement plus rapide, autour des 4:50/km. Revenu au centre, la ville est là pour nous encourager. Difficile de faire plus plat comme parcours, et je pense pouvoir faire un peu plus vite encore pour le second. Mais il faut que je me ravitaille bien pour ne pas manquer de fuel.

Je récupère mon chouchou et me lance à l’attaque de cette seconde boucle. Voilà pourquoi je préfère définitivement la demi-distance: on peut gérer sa course jusqu’à la fin, et si on le fait bien, on ne subit pas la course. Sur la distance complète, on termine toujours à l’énergie voire au courage (ça je connais bien…). Je passe en vitesse 4:50/km et continue à prendre mon temps le long des tables de ravito. Les jambes vont bien et les conditions atmosphérique sont parfaite pour la pratique de la course à pied.

map_runDurant tout le deuxième tour, je cours un peu plus vite que lors du premier, sauf au souci d’ouverture de gel après 3 ou 4 kilomètres qui me fait perdre quelques secondes. Sur le retour, je reprends même quelques coureurs, ce qui m’arrive rarement. Enfin, j’arrive au bout de ce semi-marathon dans un temps qui me satisfait pleinement: 1:42:47. A vérifier, mais cela peut bien être mon meilleur des 8 semi-marathons que j’ai courus à ce jour sur un format 70.3!

galway_run_01Je passe la ligne d’arrivée de ce half content, et si je peux le dire ainsi, en pleine forme (en opposition à l’état de décrépitude lors de mon dernier IM). Que ce fut une chouette course!!!

Après la course

L’Irlande jouait un match de 8ème de finale de l’Euro peu après mon arrivée. Je me dépêchait donc de rentrer me doucher et me rendre dans un pub pour suivre la rencontre en immersion. Et les irlandais de rêver pendant une mi-temps! Quelle magnifique récupération, avec une bonne Guinness. Et les irlandais, à la fin du match, de me dire que ce qui importait est qu’ils soient fiers de leur équipe, de leurs compatriotes rendus en France pour remplir les stades, les colorer en vert, et de représenter leur esprit fair-play.

Après le match, je retourne dans le village pour récupérer mes sacs de transition et ramener mon vélo. 20 minutes pour rincer la combi et plier le vélo dans la caisse et je retourne au bord du parcours pour encourager les participants sur la distance complète.

La soirée est consacrée à du foot, encore, pendant un bon repas local, et des discussions de pub interminables sur le Brexit, les équipes de foot de la Suisse et de l’Irlande qui ont connu le même sort, et bien d’autres.

La journée du lundi ne laisse que peu de place à d’autres activités que plier les bagages, rentrer sur Dublin et prendre l’avion. Le retour se passera sans encombre.

L’album photo de l’Irlande

Comme promis, voici une galerie qui reprend mes meilleures images réalisées lors de ces 4 petites journée passées sur l’ile! Et c’est sur ces images que ce CR se termine… Merci pour la lecture et à bientôt!

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