Compte rendu

Triathlon de Zürich 2012

Après deux mois de récupération post-Ironman, je reprenais la compétition ce week-end à Zürich sur distance olympique. Si ce triathlon n’était pas au programme au début de la saison, il a été ajouté après que j’ai décidé d’aller supporter mes « teammates » sur l’Ironman.

La grosse nouveauté pour ce tri était la première utilisation de mon Kuota Kalibur en compétition. Et malgré la quasi absence d’entrainement en course à pied, l’objectif était clairement d’améliorer ma marque sur la distance, les parcours vélo et course à pied étant quasiment plats.

Préparatifs

Arrivés vendredi en fin de journée, il n’a pas été possible de récupérer nos dossards le jour avant. C’est donc le matin même que nous récupérons nos dossards, puis que nous installons tranquillement nos affaires dans la zone de change.

Tout est prêt, tellement vite qu’on en vient presque à regretter le premier triathlon, celui ou j’ai passé plus d’une heure à préparer ma place, pour être sûr que j’oubliais rien…

Ensuite, attente un peu longue en regardant les short distance en terminer, puis vient le moment d’enfiler la combinaison et de se rendre sur la ligne de départ de la natation. La météo est menaçante, mais à part du vent, nous aurons un temps sec et une température idéale, autant dans l’eau que sur terre!

La natation

Le départ est donné sur la plage, ou nous courons sur le sable quelque mètres avant d’entrer dans l’eau et de commencer à tourner les bras. Mais le problème, c’est qu’il est impossible de nager. Je n’ai jamais vécu un départ pareil. Ça cogne dans tous les sens! Les coudes, les pieds, les mains, les coups arrivent à une cadence infernale. Passage à la première bouée des plus chaotique, impressionnant!

Après le premier virage, je me décale sur la gauche pour avoir une zone un peu plus tranquille. Et rapidement, mes vieux démons me rattrapent et je vire à la deuxième bouée très au large et dois parcourir facilement 50m de plus que le reste du peloton pour revenir dans la bonne direction. Et le pire, c’est que ça recommence à la troisième. Les mètres inutiles s’accumulent.

Au niveau des sensations, je suis au seuil voire un poil plus. J’ai l’impression que j’avance pas trop mal malgré tout. Petite surprise en arrivant sur le retour car nous ne suivons pas le même chemin que les short distance pour sortir de l’eau. Je sors en ayant l’impression d’avoir tiré fort dans un déçevant 26min 26… Ce qui devient malgré tout mon meilleur temps en compétition sur 1500m.

Le vélo

Rapidement, je sors de l’eau et commence à retirer ma combinaison. En arrivant vers mon vélo, je termine de me débarrasser de ma néoprène, j’enfile casque, chaussettes et lunettes de soleil et je cours avec mon avion de chasse en direction de la sortie du parc.

A la sortie, je saute sur mon vélo, pose mes pieds sur mes chaussures et commence à pédaler. Comme lors de mes derniers entrainements et suite aux recommandations de Martial qui nous a coaché il n’y a pas longtemps, je ne me presse pas à enfiler les chaussures. Arrivé à 35km/h je passe la chaussure gauche, puis relance et m’occupe de la droite. Je ne fermerais les scratchs qu’après les premier demi-tour.

Le parcours vélo est constitué de trois boucles parfaitement plates à l’exception d’une montée de 800m environ, le fameux « Hearthbreak Hill ». Première ascension en force et je vois que ça passe! Après la descente, sur le premier retour, je commence à penser que l’objectif de moins d’une heure et dix minutes de vélo est possible au vu de la moyenne.

Les tours se suivent et la vitesse reste assez constante. Malgré les rafales de vent dans mes roues, je reste sur les prolongateurs et je roule en tournant bien les jambes.

Quand j’arrive à la fin du vélo, je me surprend à lire 1h06min 13 sur le compteur. Mais la distance n’y est pas tout à fait (37.9km).

La course à pied

Le temps de remettre mon vélo en place, d’enfiler les chaussures de course à pied et de planter une casquette sur le crâne, je m’élance en course à pied. La, c’est un peu l’inconnue, et je scrute le chrono. Premier puis deuxième kilomètre, les temps sont stables, 5min/km. Si l’allure tient le coup, j’aurais de quoi être content. Après 4km, j’accélère même un peu.

Après 6km, nous sommes censés faire demi-tour, puis effectuer à nouveau les 4km du fond du parcours pour en terminer, mais je rate le point de demi-tour et fonce vers la ligne d’arrivée… Quand je me rend compte de mon erreur, je fais demi-tour, et reviens sur mes pas. Au total, entre 800m et 1km de perdus! De retour sur le bon parcours, je donne tout ce qui reste et passe finalement la ligne d’arrivée en 2h26min 16! Avec un temps de 50min 09 sur la course à pied, et au vu de mon erreur de parcours, je suis assez content de ma perf malgré tout.

Et l’objectif principal est atteint: amélioration de mon temps de référence sur DO! Les résultats complets sont disponibles ici.

5 commentaires

  1. Bravo pour ta course !
    Moins de 2h30 sur un CD sans drafting, c’est fort.

    Intrigué sur ce que ça va donner sur du sprint…

    (A Paris tu aurais tapé les 2h cette année : -10′ sur la nat grâce au courant, -5′ sur la càp car parcours plus court, et -10′ sur vélo grace au drafting).

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.