20km de Lausanne 2015
Première compétition de l’année, les 20km de Lausanne étaient l’occasion pour moi de faire le point sur mon état de forme en course à pied. Après plusieurs mois en demi-teinte depuis septembre l’année passée à cause d’ennuis au pied gauche, je retrouve enfin depuis quelques semaines la possibilité de m’entrainer à peu près normalement.
L’an dernier, en manque d’entrainement, je m’alignais sur les 10km de l’épreuve, mon temps de référence sur le grand parcours restait donc l’année 2013 avec mes 1h27. Au vu de mon état de forme actuel, il me semblait bien difficile de viser mieux, mais dans un bon jour, il me semblait possible d’aller chercher un temps dans les 1h30.
Vendredi en fin d’après-midi, j’allais récupérer mon dossard et mon package de départ dans les bas de la ville. La météo est au beau fixe, grand soleil et peu de vent, mais on sait déjà que cela a peu de chances de durer jusqu’au lendemain.
La compétition, qui devient le 3ème rassemblement de coureurs en Helvétie au vu du nombre de participants, devient un lieu où il faut être et de plus en plus de partenaires constituent ce qui deviendrait presque un village d’exposants!
Enfin, je rentre à la maison pour préparer mon sac pour le lendemain, même si le départ est prévu seulement à 18 heures, autant que tout soit prêt! Je met dans le sac un peu de tout (du court, du long…), afin de pouvoir faire dans n’importe quelles conditions climatiques.
Le jour de la course, petite séance de natation souple le matin avec le club, puis départ de chez moi vers 16h pour l’EPFL où je laisse ma voiture pour utiliser les bus navettes afin de rallier la zone de départ. Une fois sur place, je regarde le départ des 10km puis retrouve mes compagnons de club.
Jusque là, le temps est sec, mais le ciel chargé. C’est au moment d’aller me changer au stade Samaranch qu’une pluie fine commence à tomber.
En rejoignant environ 15 minutes avant le départ le bloc 1, la pluie s’intensifie et on se rend compte que l’on courra probablement l’intégralité de l’épreuve sous la pluie. En ce qui me concerne, ce n’est pas trop un problème, car ma meilleure performance sur cette course a été réalisée dans ces conditions.
Le coup de feu retentit et le départ est donné. Tout le monde s’élance et je suis l’allure de mes coéquipiers qui partent pour un objectif en 1h30. Les 3 premiers kilomètres sont plats, et sont courus en 4:20 en moyenne. Mais arrivés à la tour Haldimand au pied de la montée du Denatou, même si je n’étais pas en difficulté jusque là, je dois laisser partir mes équipiers dans la montée. Impossible pour moi de tenir l’allure sans me griller dès ce début de parcours. A nouveau un passage plus ou moins plat jusqu’à l’arrivée au giratoire de la Maladière. A cet endroit, la course commence véritablement à monter, et je constate au fil des kilomètres qu’il me manque de la puissance dans ces passages en côtes. Dès que la route redevient plutôt plate, mon allure est bonne, autour des 4:20 au kilomètre, mais dans les montées, c’est plus compliqué…
Pendant ce temps, la pluie a tourné au déluge et l’eau ruissèle abondamment sur la route et les pieds sont trempés, et il y a du vent auquel on est plus ou moins exposés suivant l’endroit du parcours…
Enfin, la course arrive à la place du Château, point culminant et marquant quasiment la dernière montée du parcours. Pas fâché d’y être, même si la descente risque de ne pas être trop confortable les pieds détrempés. En consultant mon chrono, je constate que l’objectif des 1h30 est définitivement à oublier, mais je peux encore aller chercher les 1h35, en descendant correctement. Malgré un début d’ampoule sous l’avant pied de chaque côté, je maintiens l’allure entre la descente et le plat. Enfin, premier passage devant le stade de Coubertin, à 2km de l’arrivée sur la piste de ce même stade. Sauf catastrophe, l’objectif des 1:35 est déjà atteint, et je travaille à améliorer au maximum ce temps. Entrée sur le stade, dernier tour de piste et je passe l’arrivée en 1:33:25. Mon troisième temps sur l’épreuve, 10 secondes plus lent qu’en 2012.
Une fois dans la zone d’arrivée, il ne faut pas trainer pour aller se changer car dès que l’on s’arrête, il fait vite très froid!
Le bilan de cette course est donc mitigé: grande satisfaction sur l’endurance car ces 20km sont passés sans trop de problèmes en terme de durée, et satisfaction également en ce qui concerne l’allure sur le plat. Par contre, dès que la route s’élève, la force n’est pas là, il faudra donc encore travailler plus spécifiquement en côte pour ce genre de courses.
Enfin, dernier enseignement de la journée, il faut que je trouve une paire de chaussures plus adaptée à ce type de parcours, car si mes Mizuno Wave Universe 5 conviennent parfaitement pour du plat ou de la montée, elle n’assurent pas assez de maintien du pied dans les grosses descentes, et provoquent systématiquement des ampoules.
Merci aux organisateurs, aux bénévoles et aux spectateurs présents malgré les conditions difficiles, qui nous offrent année après année une course si formidable. C’est vraiment plaisant de pouvoir courir dans de si bonnes conditions!
Le prochain rendez-vous en compétition sera du côté de Barcelone pour le 70.3, le 17 mai.
Merci pour ce ( ces) compte-rendu(s).
Celui-ci me sera bien utile pour mes premiers 20km de Lausanne – Si j’ai bien compris: tranquille jusqu’à maladière, puis au seuil jusqu’au chateau… et à fond jusqu’en bas, si on peut encore allonger
Dommage de ne pas voir le résultat sur polarflow avec fréquence et vitesse :-)
En gros, c’est ça ma stratégie de course. Voici le lien pour Polar Flow: https://flow.polar.com/training/analysis/80864209