Compte rendu

Le Grand Raid (de Hérémence) 2019

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J’essaie de poser mon pied sur ce caillou, là, à gauche. Mais l’appui n’est pas stable. La semelle ne tient pas sur la pierre. Je dois m’y reprendre à deux fois. Le pas d’après, ma chaussure droite glisse de 10cm dans la pente. Je continue à pousser ce vélo. Et je recommence, inlassablement. J’ai pas les bonnes chaussures pour passer ici, c’est un enseignement de plus de cette longue journée. J’aperçois le sommet. Il doit me rester quoi, 20 minutes… Dans ces conditions, à plus de 2500m d’altitude, les efforts sont décuplés. Je lance à un spectateur: « Je me demande pourquoi j’ai pris un vélo… ». Chaque pas est hésitant, instable, difficile. Le seul réconfort à ce moment: tout le monde semble être dans le même état que moi. Après une montée interminable, je suis en train d’arriver en haut du Pas de Lona, passage emblématique du Grand Raid.

L’idée

Tout a commencé lors de mes envies de changements suite à l’Ironman de Lanzarote en 2016. Lassitude de l’entrainement pour la longue distance en triathlon, je cherchai d’autres défis sportifs. Logée là depuis quelques temps, l’idée de participer au Grand Raid, épreuve mythique de VTT dans notre région revenait à la surface. Je ne sais pas grand chose des épreuves de longue distance en VTT, mais je sais que je n’ai plus trop de motivation à rouler sur la route…

Niveau matériel, je n’ai pas non plus grand chose. Il y a bien longtemps que je ne suis pas remonté sur un VTT. Au mieux, j’ai pratiqué à toutes petites doses le cyclocross. Au cours des saisons qui suivent, je roule un peu plus en forêt, sur des chemins, avec mon vélo de CX. Puis, au cours de l’été 2018, les choses deviennent soudain plus concrètes. Je m’équipe d’un VTT semi-ridige de 29 pouces, et nous décidons de nous inscrire, avec Pierre-Emmanuel, au Grand Raid pour l’année suivante. A ce moment là, nous n’avons pas encore discuté de la distance que nous allons parcourir.

L’épreuve propose le parcours de référence, Verbier-Grimentz (125km / 5’000 D+). Mais on peut aussi s’aligner sur des départs disséminés tout au long du parcours principal: Nendaz-Grimentz (93km / 3900 D+), Hérémence-Grimentz (69km / 3000 D+) ou Evolène-Grimentz (37km / 1845 D+). J’ai alors du mal à estimer l’effort que cela représente. Je me doute bien que 125km sur un VTT ne sont pas équivalents à 125km sur la route… A l’automne, alors que je commence à peine à prendre en main mon nouveau VTT, Pierre-Emmanuel m’envoie un message. « Je me suis inscrit au Grand Raid. Inscrits-toi aussi!! ». Je regarde les listes de départ. Surprise! Il s’est inscrit sur la distance complète… Je l’avais pas prévue comme ça pour une première. « C’est roulant la première partie, tu verras ». OK… Je m’inscris à mon tour sur le parcours complet…

La préparation

Au printemps 2019, il est temps de se préparer pour cette épreuve. C’est une remise en condition générale qu’il faut que j’effectue. Je n’ai plus suivi d’entrainement sérieux depuis la fin de la saison 2016. Je n’ai aucune idée de la technique spécifique pour le VTT… Et en ce printemps, je dois conjuguer une reprise de l’entrainement sur la route (je suis inscrit à l’Ironman 70.3 de Lahti mi-juin) et à VTT. Mes premiers kilomètres s’effectuent sur les parcours VTT des bois du Jorat, à côté de chez moi. Mais rapidement, je dois me mettre en quête de nouveaux parcours d’entrainement. Plus technique. Plus pentus. Plus exigeants. Avec Pierre-Emmanuel, on se retrouve une première fois pour un parcours autour de la Dent-de-Vaulion dans le Jura. Puis une seconde sortie dans les Alpes, du côté de Nendaz pour le tour de la Printse.

C’est après cette seconde sortie, de 45km environ, que la démesure du parcours de 125km devient criante… En ce 21 juillet, à un mois de l’épreuve, il devient évident que jamais je ne serai en mesure d’affronter la distance complète. Quand, sur le trajet du retour, j’en parle à mon co-équipier, il semble aussi certain que moi que la meilleure chose à faire est de contacter l’organisateur pour passer notre inscription sur une distance inférieure. Nous nous mettons d’accord sur le départ d’Hérémence. Un mail à l’organisation plus tard et la chose est réglée.

Je passe une bonne partie du mois de juillet sur le VTT. Mais pour autant, je n’abandonne pas la route puisqu’à la fin du mois, nous partons avec quelques compères du club dans les Alpes pour quelques cols. Ces montées sur le vélo de route ne sont toutefois pas inutiles dans la préparation du parcours du Grand Raid, qui compte aussi quelques belles montées roulantes et au train.

Début août, je tente des sorties plus longues, environ 50km. Principalement dans le Jura aux alentours de la Vallée de Joux. Quelques descentes un peu techniques (pour moi du moins). Quelques singles. J’ai l’impression de progresser un peu techniquement. D’apprendre à monter et descendre plus vite du vélo. Et je travaille un petit peu le portage, même si je pense pousser le vélo au maximum lorsque c’est possible.

Entre les sorties longues et accidentées sur la route et les quelques parcours VTT que j’ai pu effectuer, j’ai l’impression d’arriver la semaine d’avant course dans une condition acceptable pour la distance qui m’attend. Mais ce n’est qu’un feeling. Car je n’ai aucune expérience réelle de ce qui m’attend!

La course

Retrouvez les images de la course enregistrées par la GoPro fixée sur le guidon de mon vélo, après le parcours importé dans Relive. Le tout en musique:

Juste avant

Le vendredi, à la sortie du travail, je prends la route pour Sion. J’arrive dans la capitale valaisanne et je rejoins Pierre-Emmanuel qui m’attendait là pour récupérer nos dossards. Auparavant, mon vélo est passé par le contrôle technique, obligatoire pour cette course.

Nous prenons ensuite possession de notre hôtel avant d’aller manger un morceau et boire une bière. L’ambiance est décontractée et la météo est des plus clémente. D’ailleurs, le temps devrait être plutôt favorable pour la journée du lendemain. Il a bien plu au début de la semaine, donc on s’attend à quelques passages humides, mais le temps devrait rester sec et le soleil généreux.

On ne va pas se coucher trop tard car le lendemain, les cars qui nous emmènent sur le lieu de départ partent tôt: 4h45. Le réveil est donc réglé à 3h30… Et je dois bien le dire, ce ne fut pas la meilleure nuit de sommeil de ma vie. Mais au moins, j’ai tout de même dormi. Quand le réveil sonne, petite douche. Ensuite, on s’équipe puis on laisse les affaires dans la voiture, et on rejoint dans la nuit le stade de Tourbillon, d’où partent les car.

Une fois les vélos empilés dans la remorque, nous prenons place et entamons le petit déjeuner à emporter que nous a concocté le cuisinier de notre hôtel. Environ 30min plus tard, nous sommes à Hérémence. Il faut toujours bien nuit.

Nous sommes affectés au dernier bloc de départ, celui de 6h45. Nous avons donc du temps à tuer avant de partir. Énième contrôle du vélo, du sac, et nous patientons avec un café sur la terrasse du bistrot qui a flairé le bon filon en ouvrant très tôt ce matin!

Le départ d’Hérémence

Alors que les blocs avant nous ont pris la route, nous nous alignons sur nos machines dans la petite ruelle. Le soleil a commencé à se lever mais il fait encore un peu frais, du coup j’ai gardé mon survêtement. Nous avançons un peu dans le petit village, puis le départ est donné. On roule jusque sous l’arche de départ. C’est parti! Je déclenche le chrono sur mon compteur. Le parcours commence par un chemin large, en faux plat. Parfait pour se mettre dans le rythme. De toute manières, pas possible de dépasser ici, donc on avance à la file indienne, en attendant que le peloton s’espace.

Je roule toujours à côté de Pierre-Emmanuel. On s’arrête quelques minutes plus tard quelques secondes pour enlever le survêtement. Le parcours alterne chemins et petits passages un peu plus étroits mais jusque là, il ne présente aucune forme de difficultés. Quelques kilomètres plus loin, mon co-équipier se plaint de sa selle qui n’est pas stable. On s’arrête un peu plus loin pour constater que cette dernière s’est complètement desserrée. Félicitations au mécanicien qui a vérifié son vélo et qui l’a certifié pour la course quelques jours dépravant!! On resserre l’ensemble et c’est reparti.

Mandelon

Après le premier ravitaillement, nous arrivons au pied de la montée sur l’alpage de Mandelon. Cette montée bitumée se monte comme sur un vélo de route, la fourche bloquée, et ne présente pas de pourcentages affolants. Arrivés à la fin de la route, un ravitaillement. J’en profite pour boire un peu, bien que j’aie pris mon Camelback avec moi. Et surtout pour attendre Pierre-Emmanuel que j’ai légèrement distancé dans cette première montée. Il arrive peu de temps après. Le pauvre n’est pas dans son meilleur jour. Il me dit que je peux rouler sans l’attendre. Bonne course l’ami !

Je repars sur un petit chemin un peu plus étroit, qui devient rapidement un single. Tout d’abord roulant, il devient rapidement plus technique. Puis très technique. Puis trop technique. Je dois descendre du vélo pour passer les cailloux trop gros. Puis carrément pour des sections de plusieurs centaines de mètres. Je ne suis pas seul dans cette situation, mais certains passent quand même sur le vélo. Certains montrent une maitrise plus grande que d’autres qui finissent par rejoindre le gang des pousseurs.

Après une bonne alternance de « je remonte sur mon vélo », « ha et puis non, il vaut mieux descendre », « ha mais là ça a l’air de passer »… « ha ben finalement ç passe pas si bien que ça »… le chemin redevient praticable, et peu après, on se retrouve dans la descente qui nous mène sur Evolène!

Evolène

La descente ne pose pas de grandes difficultés, mais secoue suffisamment pour ne pas pouvoir vraiment en profiter pour se reposer. Le seul passage chaud: sur la fin, un gros rocher et un vide derrière qui me semblent proposer une potentialité de cassage de gueule suffisante pour préférer passer à pied, le vélo en bagage à main. Ensuite, on se retrouve à l’entrée d’Evolène. Au centre du village, lieu de départ du plus petit parcours, un beau ravitaillement. Je saisis une tranche de pain, un morceau de formage et un verre d’eau.

A la sortie d’Evolène, on passe sur une passerelle métallique qui enjambe la route, puis on prend un petit chemin qui monte vers Eison et ses jolis chalets. Petite descente puis nous attaquons l’interminable montée vers L’A Vieille.

Montée vers l’A Vieille

La montée sur la buvette de l’A Vieille depuis Eison se passe sur un chemin qui serpente dans la forêt. Les jambes fatiguent mais je monte au train, comme sur un vélo de route, et je reprend pas mal de coureurs plus en difficulté que moi. Les kilomètres se suivent, lentement, et cette montée ne semble jamais se finir. Soudain, des motards sur des bécanes de trial nous dépassent. Ils annoncent l’arrivée des premiers coureurs du grand parcours. Ceux qui sont partis de Verbier. Quelques minutes plus tard, les deux premiers, roues dans roues, me dépassent. Je lance un « aller les gars », mais c’est moi qui commence à avoir du mal. Cette fichue montée qui n’en finit pas.

On sort de la forêt, mais il y a encore des lacets qui montent. Je m’arrête quelques secondes sur le bord du chemin pour attraper une barre énergétique dans mon sac. Je pense que c’est surtout un prétexte pour faire une pause… Puis je reprend la route. Des hélicoptères passent au-dessus, relais pour les images en direct de la RTS qui diffuse la course. Les deux premiers doivent être arrivés au pied du Pas de Lona, point culminant de la course. Tant au niveau altitude que spectacle. J’y serai bientôt. Mais pour l’instant je m’accroche jusqu’au ravitaillement qui marque aussi la fin du chemin.

Le Pas de Lona

Je m’arrête probablement 3 ou 4 minutes au ravitaillement. Le temps de souffler un peu, de manger et de boire. Après, c’est le gros morceau de ce parcours. Quand je remonte sur mon vélo, je sais que je ne vais pas pédaler encore très longtemps. Environ 500m, et encore. C’est un single, technique, pour les randonneurs plus que pour les cyclistes. Je guide le mieux que je peux ma roue avant sur les sections les moins encombrées du chemin. Puis la pente a raison de moi. Je descend. Je pousse. D’abord, le sentier est encore acceptable. Il y a même quelques petites sections où on peut remonter quelques secondes sur le vélo.

Mais ensuite, la pente s’accentue. Beaucoup. Se transforme en chemin où même les marcheurs font attention où ils posent les pieds. Alors avec des chaussures de VTT, et pas forcément les plus adaptées, je prends mon temps avant chaque pas. C’est le passage mythique du Grand Raid. Le Pas de Lona. Tout le monde pousse tant bien que mal son vélo. Que dis-je, on ne pousse plus, on hisse… on traine… on balance en avant. Sauve-qui-peut. La brume qui recouvre le sommet donne presque à ce moment un côté lugubre. Heureusement, les spectateurs les plus endurants, qui sont arrivés là à pied, ne sont pas avares en encouragements. Je jette un œil vers le sommet… Comment est-ce que je vais arriver là haut? Tout le monde lutte. La grande arche qui marque le point culminant de cette montée semble si proche mais à la fois si loin. J’arrive dans les pires pourcentages. Le terrain s’effrite sous mes pieds. Mes chaussures n’accrochent pas bien. Associez tout ça à l’altitude, la fatigue accumulée jusque là et vous obtenez le concentré du Grand Raid. Ce pourquoi on parle de cette course avec respect. Avec humilité. Je pense aux éditions durant lesquelles il y avait de la neige ici… Et puis je préfère ne pas y penser.

Mais comme dans toutes les épreuves sportives, les souffrances ont une fin. Je passe à côté d’un grand drapeau jurassien étalé dans la pente, puis je passe sous cette arche. J’arrive au sommet. Il y a un ravitaillement. J’en profite. Je jette un œil à la descente qui m’attend. Et cette vue!

Une dernière difficulté

Une fois à nouveau sur la machine, j’entame la descente. Ça secoue beaucoup. Il faut être vigilant, avec la fatigue, pour ne pas se mettre au tas maintenant. On longe un petit lac, puis on rejoint un chemin tout aussi accidenté. Et on arrive dans un petit creux, et la route remonte. Dernière difficulté de ce parcours. Pas très long, pas très raide, mais à ce moment là de la course et à cette altitude, cette montée vaut son pesant de cacahuètes. Certains poussent. Je reste sur le vélo. Mais je ne vais pas beaucoup plus vite qu’eux. Je zigzague un peu. Beaucoup même. Mais j’arrive en haut.

Après la bascule, la vue qui s’offre à moi est somptueuse. Le lac du barrage de Moiry est d’un bleu turquoise qui détonne dans le paysage. Plus loin derrière, on voit le glacier de Moiry. Le sommet de la Dent Blanche se perd dans les nuages. C’est somptueux. Mais il ne faut pas quitter trop longtemps la route des yeux car la descente est pour le moins remuante. Ça secoue un maximum. J’essaie de soigner la ligne, d’éviter les plus gros cailloux. C’est épuisant, les mollets sont durs comme deux bûches. Mes bras encaissent tant bien que mal les secousses mais commencent à regretter les belles routes bien planes de mon Pays-de-Vaud, bien allongées sur les prolongateurs de mon vélo de triathlon….

J’arrive à la hauteur du barrage de Moiry. Je vois Grimentz, l’arrivée, en bas dans la vallée. Mais je vois aussi le chemin qui me reste à parcourir. De la pierraille, des traversées de rivières. Ici et là un panneau « danger » et on descend du vélo pour quelques mètres. Au moins les mollets et les bras se reposent un peu. Je n’en peux plus.

C’est reparti, ça secoue de nouveau comme pas deux. Je me demande comment mon vélo tient encore en un seul morceau. On traverse encore la rivière. Gerbes d’eau. J’ai les pieds trempés. Un peu en contre-bas, je vois un pont de bois. J’ai l’impression qu’ensuite, c’est un chemin plus roulant. Je fais un pause sur le bord du sentier. Je détends bras et mollets, et je repars. Le pont. Ce n’était qu’un impression, le chemin après est tout aussi accidenté. Je vais boire le calice jusqu’à la lie. La tente d’arrivée à Grimentz semble heureusement de plus en plus grande. Enfin, le chemin devient moins cassant. Place d’herbe, je contourne un skate parc. Puis j’arrive sur la place. Virage autour des barrières. Enfin du bitume. Je passe sous la tente. C’est la ligne d’arrivée!

Jamais je n’ai vécu un truc pareil. Je suis fatigué. Ce n’est pas une fatigue comparable avec celle d’un triathlon ou d’un marathon. C’est une fatigue de VTT. J’ai les quadriceps, les mollets, les bras et les mains qui sont à bout de force. Mais je suis content d’être arrivé au bout. 69km, 2’900m de dénivelé positif, 7h17 sur le vélo (ou en train de le pousser). Je retrouve un peu ce sentiment, celui que l’on ressent après sa première compétition en course à pied ou son premier triathlon. Ce sentiment mêlé de « plus jamais » et de « vivement le prochain »…

Pierre-Emmanuel me rejoindra à l’arrivée un peu plus tard. Félicitations à lui qui est arrivé au bout malgré un état de forme loin d’être optimal ce jour là!

Après la course

Après la course, nous passons un peu de temps sur place, puis retour en car à Sion, où nous chargeons les vélos pour rentrer chez nous. On s’arrêtera sur la route du retour pour le repas du soir, afin de récupérer un peu d’énergie.

De retour chez moi, après une bonne douche, je ne peux m’empêcher de penser que je suis loin d’en avoir terminé avec le Grand Raid. J’ignore quand, car ma saison 2020 s’articule déjà autour d’un objectif ambitieux: l’Ironman de Thun… Mais je reviendrai sur ces chemins, ces singles et dans ce Pas de Lona. Mieux préparé. En sachant à quoi m’attendre…

6 commentaires

  1. Sympa comme article !
    Moi aussi, je suis intéressé par les raids VTT pour diversifier les objectifs. Du coup, je suis preneur de détails sur le matériel : des choix particuliers dans les composants, quoi dans le sac…

    1. Salut Jérôme,

      J’ai hésité à le mettre dans l’article, mais finalement, j’ai laissé tomber, pensant que ça n’intéresse personne… Voilà mon impression niveau matériel:

      Le sac à dos principalement pour le Camelback. Cela permet d’emmener plus d’eau que des bidons, et c’est bien plus facile de boire même dans les situations un peu compliquées. En plus de cela dans mon sac à dos, j’avais:
      – Un multitool Granite (celui qui m’a aidé à resserrer la selle de mon co-équipier) https://amzn.to/2LdZhZz
      – Mon téléphone, dans un petit sachet en plastique
      – Quelques barres énergétiques (consommé qu’une, les ravitos étaient largement suffisants pour le reste).
      – Mon survêtement (utilisé au départ)
      – Un mini tube de crème solaire (pas utilisé)
      – Un mini stick de Body Glide, au cas où ça commence à frotter quelque part (pas utilisé)
      – La clé de ma voiture, pour pouvoir rentrer après la course ;-)

      Sur le vélo, j’avais: une sacoche sous la selle:
      – Chambre à air de rechange
      – Démontes-pneu
      – Cartouche CO2 25g et percuteur.

      Sinon, niveau matériel de « mesure »:
      – Le Edge 520 sur le guidon.
      – La Coros Vertix au poignet, au cas où le Edge ait un problème.
      – Le capteur cardio OH1 de Polar (brassard cardio optique)
      – Le capteur de puissance Stages L, connecté au 520 et à la Vertix.
      – La GoPro fixée sous le compteur Edge sur le support Garmin grâce à un support trouvé sur AliExpress.

      Niveau vélo, j’utilise donc un semi-ridige, mais un tout suspendu est un bon choix aussi pour ce type de parcours. Ca doit secouer un peu moins. si je me lance à nouveau, il faudra que je trouve des chaussures plus polyvalentes dans le terrain.

      Voilà pour le détail du matos !!

      Sportivement.

  2. Merci Nakan pour ce super article et bravo pour ta course.
    J’ai participé moi aussi au Grand Raid samedi dernier et j’ai revécu ma course en te relisant!
    Bonne continuation sur ton VTT et à l’année prochaine au départ de Verbier ;-)
    Salutations sportives

  3. Merci pour ce magnifique récit plein d’humour !

    Est-ce que le capteur de puissance sur un VTT est utile ? Je me pose la question car je trouve que les efforts sont difficilement comparables avec la route et je ne serai pas surprise de voir qu’à puissance égale l’effort est plus violent à vtt (relances, passages en force).

  4. Merci pour le CR. Un tout suspendu t’aurait surement permis de réduire les impacts musculaires. Encore faut-il que les suspensions soient bien réglées. En tout cas, moi qui vient du VTT et qui pratique le triple effort, je m’amuse plus en VTT !!!

  5. Salut,
    J’ai également participer en 2019 et j’ai vécu un enfert. Cela dit, c’était ma 4 ème participation depuis verbier après une première depuis Hérémence en 2015 et chaque année je suis impatient d’y retourner. Ce n’est jamais une partie de plaisir mais la satisfaction en passant la ligne d’arrivée et les émotions vécues durant la journée procurent un sentiment de réussite incroyable. Vivement aout 2021 afin de revivre cela. Salutations sportives

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