Ironman 70.3 Jönköping 2025 (Suède): le compte-rendu
Il y a un peu plus d’une semaine, nous fuyions, Jérôme, ma chérie et moi, les chaleurs accablant nos contrées pour l’air plus frais de la Suède. C’est dans le sud de ce pays, à Jönköping, que nous allions poser nos affaires pour 4 jours, en vue de participer au demi Ironman qui accueillait en plus les championnats d’Europe de la discipline pour cette année 2025. Mais sachez-le: ce n’est pas le fait que la course était estampillée Championnats d’Europe qui nous a fait choisir cette course. C’est plutôt le fait de choisir une course en juillet qui présente peu de risques de se courir dans une fournaise. Et bien nous en a pris, même si le dimanche de la course, il faisait nettement moins chaud chez nous!

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Quelques mots sur la préparation
Pour cette saison 2025, j’ai pour diverses raisons peu de compétitions inscrites dans mon calendrier. Les deux courses « principales » (en plus des petites compétitions régionales) à mon agenda sont donc le 70.3 de Jönköping et le marathon Berlin en septembre. Et au vu du printemps plutôt humide, puis d’un début d’été caniculaire, j’ai principalement effectué mon entrainement en course à pied, les plus grosses sorties de vélo remontent maintenant à la fin du mois de février et mon séjour sur l’île de Majorque.
J’ai donc assez rapidement décidé de faire de ce demi-Ironman une course « plaisir » sans objectif, et de me concentrer sur l’aspect performance pour le marathon de Berlin. Pour autant, j’avais bien envie d’aller au bout de ce parcours en Suède et de franchir la ligne d’arrivée de ce qui serait mon 19ème half distance.
L’arrivée à Jönköping
Nous arrivons à Jönköping en train depuis Copenhague le vendredi 4 juillet, en fin de journée. La météo est ici très clairement plus fraîche que celle que nous vivions en Suisse les jours précédents. Ici, la pluie n’est pas loin avec une température aux alentours de 17°C. Parfait! Peu de répits, nous allons immédiatement manger après avoir fait le check-in de l’hôtel, puis la mission consiste à remonter les deux vélos emballés dans leurs valises. Le tout dans l’espace exigu d’une chambre d’hôtel. C’est un objectif relevé, les deux vélos sont ainsi quasiment prêts quand vient le moment de se mettre au lit.
Le lendemain, il s’agit d’aller chercher les dossards, de préparer les sacs de transition, de terminer la préparation des vélos et enfin d’aller déposer le tout dans la zone de transition. Le tout, comme d’habitude, en essayant de garder un maximum d’énergie pour le lendemain. Mais avant cela, il reste un petit problème à régler…
Le petit problème de la première transition
L’une des particularités de ce 70.3 réside dans la sortie de l’eau et la zone de transition sont séparées de 500 mètres, qu’il faut courir sur les routes de la ville, mêlant pavé et bitume. L’organisateur nous met donc à disposition un sac de transition supplémentaire que nous pouvons récupérer à la sortie de l’eau, afin d’y placer une paire de chaussures pour ne pas nous ruiner les pieds en courant vers la zone de transition.
Là, trois stratégies s’affrontent:
- Mettre dans ce sac les chaussures prévues pour la course à pied, les mettre pour la première transition et ensuite les placer dans le sac de course pour la suite… Risqué pour plusieurs raisons. J’ai vu très peu d’athlètes choisir cette solution, mais il y en a eu.
- Courir la transition pieds nus. Un bon tiers des athlètes ont choisis cette solution, mais le risque de blessures est réel. L’organisation n’a pas mis de tapis sur l’ensemble de la distance à courir et des débris, graviers et autres petites pièces de verre cassé peuvent mettre fin à la course si on a la malchance de poser le pied au mauvais endroit.
- Mettre dans le sac un paire de chaussures spécifiques pour ce tronçon. C’est la solution choisie par la majorité.
Jérôme a prévu le coup en prenant une paire de vieilles chaussures. En lisant le guide de course, je m’étais dit que ça passerait en courant pieds nus. Je me ravise en voyant les conditions réelles. Et en passant proche de lu village de la course, je remarque sur mon app un magasin de plongée… Ni une, ni deux, nous sommes au milieu des masques, palmes et autres détendeurs à la recherche de chaussons néoprène. J’estime qu’ils seront plus facile à enfiler pieds mouillés que des chaussures, que cela protégera suffisamment les pieds pour les 500m en question et que ce sera une solution de dernière minute moins chère et ré-utilisable à l’avenir qu’une paire de chaussures que j’ai déjà en quantité à la maison. Les chaussons néoprène achetés et ramenés à la chambre d’hôtel, nous allons mettre en place le vélo et les deux sacs dans la zone de transition.

Avant la course
La soirée est consacrée aux derniers préparatifs. Le départ est fixé aux alentours de 9h20 (les pros partent à 9h00, et les premiers Age Group à 9h10). Avec ma chérie, nous allons nager ensemble, car elle appréhende la partie natation. L’objectif est donc de rester ensemble sur le plan d’eau si possible pour l’entier de la partie natation. Nous avons donc annoncé le même objectif de temps à l’inscription pour être dans le même bloc de départ: les bonnets rouges, visant un temps d’environ 40 minutes pour les 1900 mètres de natation.
Nous allons finir de préparer la zone de transition vers 7h45. La météo est fraîche, avec une pluie très fine par instants. Après avoir vérifié la pression des pneus, posé le ravitaillement tant liquide que solide sur le vélo et vérifié encore les sacs de transition, on enfile le bas des combinaisons de natation puis on se rend à la sortie de la natation. Là, nous déposons nos sacs jaunes, avec les chaussons néoprène achetés la veille, que nous enfilerons à la sortie de l’eau pour courir à travers la ville. Enfin, on se rend au départ où on se sépare de notre sac blanc, avec survêtements, téléphone et chaussures que nous retrouverons à l’arrivée.
La natation
Nous arrivons un peu trop tard sur la zone de départ de natation pour entendre l’hymne national suédois. Par contre, nous sommes là au premier coup de canon qui marque le départ des pros hommes à 9h00.

Les femmes pros partent elles à 9h05, après un second coup de canon. Et enfin, ce sont les amateurs qui débutent à 9h10, après une troisième et dernière mise à feu de l’engin historique sur les rives du petit lac.
La file avance lentement le long de la rive, au rythme d’un départ de 4 participants toutes les 5 secondes pour fluidifier l’entrée dans l’eau. Nous nous souhaitons une bonne course, en particulier à Jérôme qui partira quelques minutes avant nous. Mais l’attente est assez longue, et nous n’arrivons dans les derniers mètres de la file que vers 9h40. Nous versons le reste de nos bouteilles d’eau dans nos combinaisons, car nous n’avons pas eu la possibilité de nous échauffer dans l’eau. Ainsi, le choc à l’entrée de l’eau mesurée à 18°C sera moins important.
On s’aligne dans les blocs de départ, bip-bip-bip, et c’est parti. On descend la petite rampe qui plonge dans le lac et on se met à nager. En brasse les premiers mètres, comme convenu, pour prendre la température et se mettre en mouvement. Le parcours est simple: un rectangle à parcourir dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. On se place à l’extérieur pour éviter le plus gros de la foule, bien que le départ au compte-gouttes évite des groupements de trop nombreux athlètes.
Le plan d’eau est un peu agité par le vent, de petites vagues se forment à la surface, la visibilité dans l’eau est assez mauvaise… Je comprends que ma tendre moitié ne va pas avoir une natation tranquille. Je me retourne régulièrement pour vérifier qu’elle suit, et surtout, j’essaie de nager tranquillement et régulièrement. Tout semble aller bien sur les 300 premiers mètres, puis il faut prendre une petite pause.
Un des bénévoles, surveillant le plan d’eau s’approche de nous. Il nous demande si tout va bien, et nous propose de prendre appui sur son kayak. Quelques secondes pour reprendre son souffle, puis elle me fait signe que nous pouvons reprendre. Remerciement au kayakiste, et nous nous remettons à nager. Deuxième passage difficile: la passage sous le pont. Le ciel couvert n’offrait déjà pas une grande luminosité, mais avec la passage sous ce large pont, on nage quasiment de nuit.

On s’arrête donc quelques secondes ici aussi, on a déjà fait un tiers de la natation, et la sortie du pont est seulement quelques mètres plus loin. On continue. Virage à la première bouée du fond, on a fait la moitié. Je nage tranquillement, ma chérie dans mes pieds, en évitant tant que possible les groupements de nageurs, sans trop effectuer de distance inutile.
Encore une petite pause de 20 secondes de respiration sur la dernière ligne droite, le passage sous le pont pour le retour, et enfin, nous voyons la sortie de l’eau. Passage entre les deux bouées noires et on se dirige vers la rampe de sortie. La partie natation est bouclée en 45:49. Pas un temps remarquable, mais je sais que je peux maintenant laisser ma moitié à sa discipline préférée: le vélo.
La première transition

A peine sortis de l’eau, on récupère notre sac avec les chaussons néoprène. Je les enfile assez facilement. Plus en tout cas que mon voisin de circonstance qui lutte avec ses chaussures et ses pieds trempés. Je retire le haut de la combi et je relève simplement les lunettes sur mon front. Je cours alors les fameux 500m, les pieds bien protégés. Je ne regrette pas ces quelques secondes supplémentaires quand je vois les grimaces de celles et ceux qui courent pieds nus. Surtout que j’ai l’impression de courir un kilomètre et demi plutôt que 500 mètres, parfois sur le bitume, parfois sur le pavé, avant d’arriver à la zone de transition.
Arrivé dans la zone, je me pose sur un banc en face de mes sacs et retire les chaussons, en seulement 2 secondes par pied, il sont enlevés. Puis le bas de la combi, et enfin le bonnet et les lunettes. Tout ça posé par terre, j’enfile le casque, les chaussettes puis les chaussures de vélo. Comme le sol de la zone de transition est fait de pavé, humide qui plus est, j’ai décidé de ne pas courir en chaussettes, mais de marcher rapidement avec mes chaussures vélo. Les lunettes de soleil, puis je remets tout le matos de la natation dans le sac, et je le remets à sa place. Je vais tranquillement à mon vélo. Là je mets en route le compteur Sigma ROX 11.1 que j’avais déjà placé sur le guidon, afin qu’il trouve les satellites GPS avant la sortie du parc.
J’avance ensuite avec mon vélo jusqu’à la sortie du parc, je marche encore quelques mètres pour passer la ligne à partir de laquelle on peut monter sur le vélo. Je passe du mode transition au mode cycliste sur la montre, et je démarre le compteur Sigma, puis je me mets à pédaler. Transition depuis la sortie de l’eau en 9:40.
Le vélo
Je prends le temps de me mettre sur le côté de la route, et de minimiser les acrobaties avec mes chaussures à cales sur le pavé mouillé. Quelques coups de pédales, et me voilà sur une route en vrai bitume. Je bois un peu, puis je m’allonge sur les prolongateurs.
La première partie du parcours consiste à sortir de la petite ville de Jönköping. Plusieurs dos d’âne et rond points, alternance de routes et de traversées de zone commerciales… Le parcours est plutôt en descente et nous arrivons assez vite à Huskvarna, là où se situe la principale montée du parcours. On commence à affronter la pente d’environ 6% sur un peu plus de 4km. La route serpente dans un petit vallon, et malgré mon vélo plus taillé pour rouler vite sur le plat, je dépasse ici plus que je ne me fais dépasser.
Le parcours vélo, d’après ce que j’ai vu sur le guide de course, est principalement en montée sur la première moitié, avec pour montée la plus importante cette côte qui arrive dès le début. Ensuite, c’est assez roulant mais jamais vraiment plat. La partie finale est en descente.
Arrivé en haut de la première montée, on commence avec les routes qui montent et qui descendent dans des paysages typiques des pays scandinaves. Forêts de conifères, lacs, étendues herbeuses et villages de maison de bois peintes en rouge… Heja heja, nous lancent les supporters au bord de la route.
A détour d’un virage, j’arrive sur la zone « d’ajustement » du parcours: c’est une longue route sur laquelle nous allons faire un aller-retour, afin de bien aller à une distance de 90km pour cette boucle de vélo. C’est là que je croise Jérôme qui est déjà dans l’autre sens, alors que je termine d’aller au demi-tour. Ce demi-tour sur une route finalement assez étroite qui est d’ailleurs probablement la partie la plus périlleuse de l’entier du parcours… Quasiment à l’arrêt, je manoeuvre habillement mon vélo dont le rayon de braquage n’est pourtant pas le point fort, puis je relance.
La première moitié du parcours passe assez rapidement. J’ai de bonnes jambes mais je sais que je manque un peu de sorties longues ces dernières semaines, et je n’en fait tout de même pas trop. J’essaie d’éviter d’en mettre trop sur le vélo, afin de garder un peu de forces sur le course à pied. En somme, éviter les erreurs de l’année passée à Almere.
Je me ravitaille régulièrement, je bois aussi assez. Bien que le temps soit nuageux et la température très agréable sans être trop chaude, je sais que je dois boire suffisamment. Les ravitaillements sont bien organisés, bien espacés et positionnés dans des portions en faux-plat montant. J’en profite régulièrement pour prendre un bidon d’eau, continuant en alternance avec ma propre boisson iso. Côté solide, je suis venu un peu les mains vides en Suède, profitant la veille d’un passage au supermarché pour quelques barres de sésame et de miel et d’une barre d’avoine que j’ai partagée en deux. En plus de cela, j’ai aussi deux gels WinForce, mais je n’en consomme finalement qu’un sur le vélo.

Les paysages scandinaves défilent, on passe sur un petit pont qui traverse un lac, le paysage est magnifique. Depuis la moitié du parcours, un petit vent trois-quarts face s’est un peu levé. Je me force à maintenir la position aéro, même si le dos commence à être un peu tendu. Le ciel est toujours couvert, et quelques gouttes de pluie tombent ici et là. La météo semble très localisée et je roule tantôt sur des routes sèches alors qu’il pleut un peu, tantôt sur des routes mouillées alors qu’il ne pleut plus…
La course se poursuit et désormais, on devrait avoir plus de descentes que de montées. Mais le parcours continue surtout à ne jamais être plat, petite montée, petite descente et ça recommence. Rien de méchant, mais ça use les jambes… Les belles descentes commencent à arriver aux alentours du kilomètre 60. Puis 10 kilomètres plus loin, on prend un passage étroit dans lequel l’organisateur a décrété une interdiction de dépasser. Je reste sagement à la file indienne alors que la route commence à descendre sur le bord du grand lac. On voit Jönköping au loin, et pour l’instant pas besoin d’un seul coup de pédale pour rouler tranquillement à 40km/h. Fin de la zone d’interdiction de dépasser, et très vite, fin de la descente.
Il ne reste quasiment plus que du plat le long du lac, puis les mêmes passages tortueux en ville pour revenir à la zone de transition. Mes jambes sont entamées lorsque j’arrive à l’entrée de Jönköping, ce qui était au début du parcours de petites descentes semblent être d’interminables montées…
Finalement, après plusieurs tours et détours en ville, je vois l’arbitre à la hauteur de la ligne de descente du vélo. Je termine la partie cycliste en 2:45:32.
La deuxième transition
J’ai peu de distance à parcourir pour aller poser mon vélo dans la zone de transition. Je m’engage dans l’allée « H » (comme Hawaii, j’avais dit lors de la préparation, impossible de l’oublier). Je pose le vélo, détache le compteur et je cours vers les sacs. Au passage, petit détour rapide au petit coin…
Je troque alors le casque pour la casquette, les chaussures de vélo pour celles de course à pied et je repars en courant tout en retournant mon dossard pour le positionner devant moi. Transition effectuée en 4:53.
La course à pied
Le parcours de course à pied est un peu particulier. Apparemment, il a été changé pour cette édition afin de faire passer les athlètes plus souvent par le centre de la ville. Le parcours est constitué de deux boucles distinctes: une petite, de 3km environ, en ville, et une plus grande, autour du petit lac dans lequel on a nagé, de 6km. On effectue trois tours de la petite, et deux de la grande. On commence donc dès la sortie de la zone de transition avec une boucle en ville.
On tourne, tourne et tourne encore dans les rues de la ville, dans des passages sous-voie, sur le bord du lac puis autour du village là ou se trouve la ligne d’arrivée. Il faudra encore passer ici deux fois avant de pouvoir y aller…
Je décide de partir en en gardant un peu sous le pied. Mon objectif serait de courir les 10 premiers kilomètres à une allure proche de 5:15/km, puis de voir si je suis en mesure d’accélérer, ou au moins de maintenir cette allure. Bien que la boucle en ville soit constituée en grande partie de rues pavées sur lesquelles il est plus compliqué de trouver une allure bien régulière, je tiens l’objectif. Premier passage devant la ligne d’arrivée, et c’est le début de la première boucle du lac.
Je me ravitaille régulièrement, avec un gel prévu par 6km. Le parcours de course à pied est plutôt plat, à l’exception d’une côte de 50 mètres environ sur la première partie de la boucle du lac, et de quelques mini bosses sur l’autre rive, et les passages sous-voies. Après la première boucle de course à pied, je suis toujours dans le rythme, toujours sur mon plan d’alimentation. Le ciel est maintenant bien découvert et le soleil brille. On sent la chaleur qui monte.
Deuxième boucle en ville, c’est la mi-course. Je tiens l’allure prévue, mais je ne suis pas en mesure de beaucoup accélérer. Je vais donc tenter de maintenir cette allure, désormais plus proche des 5:20/km, jusqu’à la fin. L’allure moyenne réelle est un peu plus basse, car je prends le temps aux ravitaillements.
En attaquant la seconde boucle du lac, les jambes sont fatiguées, mais je continue à maintenir une allure constante. Il y a là aussi un petit aller-retour « d’ajustement », qui est quasiment le seul endroit où on peut croiser des coureurs dans l’autre sens. Je n’ai croisé Jérome ni au premier passage, ni au second, j’en déduis donc qu’il a terminé le vélo en trombe, ou couru plus vite que moi.
Pour le second passage autour du lac, il commence à faire chaud. Pas chaud comme on avait eu chez nous les jours précédent le voyage, mais suffisamment pour que je le remarque. Je suis bien fatigué lorsqu’il faut entamer la dernière boucle en ville. Plus que 3km, mais courir crâmé sur les pavés, ce n’est pas un exercice facile… Satisfaction: j’ai été plus régulier qu’à Almere sur ma course, même si elle n’a pas été très rapide. Au moins, le plan d’alimentation a parfaitement fonctionné.
A la fin de la boucle, j’entre dans le petit parc et son allée de gravier, et c’est enfin le moment tant attendu: je tourne à droite et vais passer la ligne d’arrivée! Je termine la course à pied en 1:52:28, et la course avec un total de 5:38:22. Au vu du parcours, un temps qui correspond à la moyenne de mes performances sur la distance.
Après la course
Dès la ligne d’arrivée franchie et la médaille de finisher autour du cou, je retrouve Jérome qui semble bien concentré sur son assiette de lasagnes offertes dans l’espace de restauration. Je vais sans trop attendre l’imiter, car j’ai toujours faim après les lignes d’arrivées. On ne passe pas beaucoup plus de temps dans la zone d’arrivée, le temps de récupérer nos sacs blancs déposés le matin, et on se rend à l’hôtel pour une douche bien méritée.
Je retrouve un peu plus tard ma chérie et on se rend les trois dans la zone de transition récupérer nos vélos et nos sacs. Peu de répit: c’est très vite le moment de démonter les vélos et de les remettre dans leurs sacs de transport. Repas du soir, puis une bonne nuit de sommeil avant de prendre le train pour le retour dans la matinée du lundi.
Au final, ce 19ème half-distance s’est bien déroulé, malgré un entrainement qui n’était pas optimal. La course elle-même est plaisante et plutôt jolie, en tout cas pour la partie cycliste. La course à pied est aussi sympa, mais je ne suis pas un fan absolu du pavé en ville. Une chose est sûre, la course dans sa globalité se classe en bonne place parmi les courses que je pourrai éventuellement refaire un jour!
Ce que j’ai utilisé pour cette course
Natation:
- Combinaison Orca Alpha dont j’ai coupé les manches pour en faire une sleeveless maison
- Lunettes Tyr Tracer
- Le bonnet fournit par l’organisation
Vélo:
- Cervelo P3X avec roues Swissside Hadron Ultimate (625 devant / 800 derrière) pneus, Continental GP5000 25mm et chambres à air Tubolito S-Lite, plateaux 36/52, cassette de 11-28
- Capteur de puissance Favero Assioma Duo
- Compteur cycliste Sigma ROX 11.1
- Chaussures fizik Transiro Hydra
- Chaussettes Calza Nera
- Casque Lazer Genesis MIPS
- Lunettes Alpina Nylos
- Porte dossard basique mais qui fait le job
Course à pied:
- Mêmes lunettes, chaussettes et ceinture porte-dossard que pour le vélo
- Chaussures On Running Cloudboom Strike avec des lacets elastiques
- Capteur de puissance / vitesse / distance: Stryd
- Casquette Mammut Aenergy Light
Toute la course:
- Polar Grit X 2 Pro
- Capteur cardio Polar H10
- Trifonction Kiwami Spider LD Aero