Compte rendu

Les Traîne Savates 2013

Une chose est sûre: ce printemps aura été véritablement pourri jusqu’à ce week-end. Depuis lundi, on annonce une augmentation des températures pour ce samedi. C’est une bonne chose, si on peut éviter de vivre une course comme celle de l’an passé courue par un froid et un vent abominable, ça me va. Cependant, même si le soleil est au rendez-vous et la température acceptable pour sortir en court, les jours précédents on vu d’abondantes pluies tomber sur la région, détrempant le parcours principalement forrestier de cette course. Il fallait donc aborder cette édition comme un véritable cross plutôt que comme une course sur route!

Dossard des traine savtes

Autre problème: lors de mon entrainement de course à pied de mardi, dans des conditions très fraîches, j’ai attrapé un petit refroidissement qui m’accompagne depuis mercredi et ne veut plus me lâcher. Rien de très grave, mais c’est tout de même embêtant.

Point de vue objectif, cette course est toujours un peu particulière car c’est la première vraie référence de la saison. Mes temps ont régulièrement progressé au fil des ans: 58 minutes 24 en 2010, 52 minutes 20 en 2011 et enfin mon record actuel établi l’an passé en 44 minutes 25. L’objectif initial était d’améliorer cette marque, si les conditions du parcours et ma santé me le permettent raisonnablement.

Du côté de l’entraînement, mon volume de course à pied est légèrement inférieur à celui de l’année passée à la même période, mais j’ai effectué un peu plus de qualitatif ces dernières semaines. On peut donc considérer que j’arrive dans une condition proche de celle de la dernière édition en terme de préparation.

L’arrivée sur place

Retrait des dossardsArrivé sur place bien en avance, je récupère d’abord mon dossard. Ensuite, comme il reste presque deux heures avant le départ, je fais un tour des différentes animations dans le centre du village de Cheseaux autour de la course.

L’une d’elles me semble en particulier digne d’intérêt: une entreprise de la commune propose une petite promenade en altitude à bord d’une nacelle d’un camion-grue. Peu d’attente pour se hisser au dessus du village, et je monte donc à bord après avoir enfilé mon harnais de sécurité!

Arrivés à 45 mètres d’altitude, hauteur respectable je vous l’assure, la vue est imprenable sur le village et la forêt qui accueille une partie de cette course. En bas à gauche de cette photo ci-dessous, on peut d’alleurs aperçevoir le camion qui nous maintiens en l’air!

Place

Quelques photos impressionnantes prises du ciel de Cheseaux, qui affiche par ailleurs un soleil radieux, et un léger vent qui s’accentue en altitude:

Cheseaux et une partie du parcours

Le village de Cheseaux

Une fois mes péripéties sur l’engin de chantier terminées, ayant retrouvé quelques membres de mon club de triathlon, je vais déposer mes affaires dans ma voiture et effectue ensuite un (très petit) échauffement. Je me rend compte à ce moment là que la course va être difficile à cause de ma respiration qui n’est pas aussi facile que si j’étais en pleine santé…

La course

Après mon échauffement, vers 15h05, je me rend dans le sas de départ. Le coup de pistolet retentit à 15h15. Comme d’habitude, le premier kilomètre de ce parcours, en faux plat descendant, est couru tambour battant et en sur-régime par la plupart des coureurs. Je passe le premier kilomètre en 3min 49. Mais je me rend bien compte que j’ai un peu plus de mal à respirer que d’habitude. J’ai la gorge sèche et un léger point de côté. Après 4 kilomètre, je suis obligé de faire descendre un peu la fréquence cardiaque. Je profite donc d’une petite desente pour bien tout relâcher et baisser un peu en intensité. Après avoir couru les kilomètres 2, 3 et 4 en 4min 30 en moyenne, je cours les 3 suivants en 5 minutes. Pas seulement à cause du souffle d’ailleurs: non seulement, cette portion du parcours est la plus difficile, et les routes de forêt bien que correctement praticables, elles sont quand même bien détrempées et glissantes.

Je retrouve un peu d’aplomb au passage du panneau des 7 km et je cours les kilomètres 8, 9 et 10 à 4min 30 de moyenne à nouveau. Dans les 500 derniers mètres, je sprint pour en terminer en 46 minutes et 16 secondes. Certes, l’objectif n’est pas atteint mais les conditions ne sont toutefois pas les mêmes. Si le parcours n’a pas été une gêne, ma condition au jour de la course l’était, en plus d’un arrêt de quelques secondes à cause d’un lacet au kilomètre 5.

Le bilan

Au vu des paramètres d’avant course, je ne considère pas cette course comme un véritable succès, mais il ne s’agit pas non plus d’une contre-performance. En l’état, ce temps me permet de conserver un espoir de terminer les 20km de Lausanne sous la barre des 1h30. Reste à effectuer encore quelques sorties longues…

Le matos

Pour cette course, j’ai utilisé des chaussures Asics Piranha SP4 équipées d’un foot pod Garmin, de manchons de compression CompressSport et j’ai suivi ma progression sur ma Garmin 910xt. La température bien plus clémente que lors de l’édition de l’année passée m’a permis de courir en short / t-shirt.

Prochaine course: les 20km de Lausanne le samedi 27 avril.

Un commentaire

  1. Les photos prises de la nacelle me donnent le vertige….. Oui, je suis sujet au vertige.

    De mon côté, cette course a été l’exemple même d’une course mal gérée : Si j’avais maintenu le rythme de mes 2 premiers km (4’30 » au km) j’aurais fini en 45′, dingue. Mais j’ai fini en 1h02 (si, si…) : J’étais mort depuis le km 3. Pire que ça, j’aurais pas pu faire.
    Mais je me suis bien amusé quand-même.

    Au plaisir donc pour une bière après course ! Si je me dépèche, samedi 27, on aura juste le temps de s’en boire une entre la fin de mon 10km et le début de tes 20km ? ;-))

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