Le Garmin inReach Messenger Plus testé de fond en comble
Bien que l’on se sente connecté quasiment où que l’on se trouve sur la planète, il ne faut pas oublier que la très grande majorité de la surface du globe est dépourvue de connexion mobile ou Internet. Que ce soit sur les mers et océans, les endroits désertiques ou inhabités, certains endroits en montagne ou les lieux reculés. Si on décide de se rendre dans ces endroits, notre smartphone ne nous est (presque) plus d’aucun secours. Pour déconnecter pleinement durant ses congés, cela peut être un objectif en soi. Mais en cas de problème ou pour simplement garder contact avec ses proches ou ses collègues d’aventure, on apprécierait peut-être de pouvoir compter tout de même sur un moyen de communication. Les appareils inReach de Garmin sont spécifiquement conçus pour cela. J’ai emmené un Garmin inReach Messenger Plus lors de notre périple dans l’arctique sur l’archipel du Svalbard, pour tester les possibilités de l’appareil, mais aussi pour pouvoir disposer d’un moyen d’appeler à l’aide dans le cas où cela s’avérerait nécessaire!
Comme tous les articles publiés sur ce site, ce test a été réalisé et rédigé de manière entièrement indépendante. Aucun contenu n'est sponsorisé ou influencé de quelconque manière par qui que ce soit!

Contenu de l’article
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A propos de ce test
Ce test a été réalisé avec un inReach Messenger Plus mis à ma disposition avec un abonnement actif par Garmin pour la durée de mon séjour à Svalbard, dans le cercle arctique. J’ai donc réalisé le test de l’ensemble des fonctionnalités de cet appareil dans des conditions réelles, dans un environnement sans connexion mobile, 4G, 5G ou autre. L’envoi de médias a également été réalisé dans ces conditions. L’appareil m’a accompagné tout au long du voyage, très souvent accroché à mon sac à dos.
Après le test, j’ai renvoyé le matériel chez Garmin. Lors de mon voyage, j’avais également en solution de secours mon iPhone 15 Pro, qui dispose lui aussi d’une connectivité satellite pour les appels d’urgence, que j’évoque plus loin dans cet article. Mais pour l’heure, il ne permet pas l’ensemble des fonctions offertes par le inReach.
Garmin inReach Messenger Plus: les détails
Garmin a racheté la société DeLorme, société spécialisée dans les appareils de communication satellite, en 2016. De cette acquisition est née la famille inReach. Les appareils inReach proposés par Garmin sont des équipements proposant différentes fonctions mais dont le point commun est un module de communication avec le système satellite Iridium. Cette constellation mise en orbite à la fin des années 90 permet une communication téléphonique et SMS sur l’ensemble de la planète.

Bien que les systèmes Iridium puissent être utilisés pour des appels téléphoniques, Garmin s’est jusque là concentrée uniquement sur la communication de données, et surtout de messages textes sur ses appareils inReach. J’avais déjà testé le inReach Mini en 2020, qui m’avais permis d’envoyer et reçevoir des SMS via l’application Garmin Earthmate sur mon smartphone, ou directement depuis l’appareil.
La série inReach Messenger
Si une partie des appareils de la gamme inReach sont des GPS et communicateurs satellites autonomes, permettant de naviguer, écrire et reçevoir des messages sans aucun autre appareil, on peut voir la série inReach Messenger comme un pont entre le smartphone et le système satellites Iridium.

On connecte donc le inReach Messenger en Bluetooth à son smartphone via l’application Garmin Messenger, puis on effectue tout depuis le téléphone. C’est alors l’application Garmin Messenger qui détermine le meilleur moyen d’envoyer et recevoir les messages: si une connexion Internet (4G/5G/LTE ou Wifi) est disponible sur le téléphone, cette dernière est utilisée. Si ce n’est pas le cas, Messenger utilise alors le inReach pour envoyer et recevoir les messages par satellite.
Le réseau Iridium: une couverture réellement mondiale
L’un des gros points forts de la série inReach, c’est sa connexion au réseau Iridium. Ce réseau de satellite a l’avantage sur d’autres tels que Inmarsat de couvrir l’ensemble de la planète, y compris les régions proches des pôles. Les autres systèmes, tels que Inmarsat couvrent ces régions de manière restreintes, avec des périodes de « blackout » d’autant plus longues que l’on se rapproche des pôles.
De plus, la densité et la couverture du réseau Iridium étant plus élevée, se trouver dans un endroit un peu exigu comme un canyon ou proche d’une montagne laisse plus de chances d’obtenir une connexion qu’avec d’autres systèmes.
inReach Messenger et inReach Messenger Plus
Dans la famille inReach Messenger, deux modèles cohabitent: Messenger est un appareil noir, supportant l’envoi et la récéption de messages textes par satellites ainsi que l’envoi d’une demande d’assistance d’urgence (SOS). Le modèle Messenger Plus, rigoureusement identique mais arborant la couleur rouge permet exactement la même chose mais peut en plus envoyer et reçevoir des images ainsi que des messages vocaux en plus des messages textes! C’est ce modèle que j’ai testé. Pour tout le reste des fonctionnalités, les deux appareils sont identiques.
Présentation du inReach Messenger en vidéo
Dans cette vidéo, je vous résume le inReach Messenger et mon usage de l’appareil que j’ai faite lors de mon séjour à Svalbard!
Modèles et prix de sortie
Il existe aujourd’hui trois modèles d’appareils inReach compacts qui peuvent utiliser Garmin Messenger tels que cela est décrit dans cet article, ce sont les inReach Messenger, inReach Messenger Plus et le nouveau inReach Mini 2:
Garmin inReach Mini 2
Garmin inReach Messenger
Autonomie
Le inReach Messenger Plus se charge avec un port USB-C. En plus de sa propre charge, l’appareil peut également servir de source d’alimentation d’appoint en cas de nécessité. Il peut ainsi être configuré pour alimenter un smartphone dont la batterie serait vide, si nécessaire.
L’autonomie des appareils inReach dépendent énormément des conditions dans lesquelles on les utilise, de la facilité pour l’appareil à se connecter à un satellite (vue du ciel parfaitement dégagée, ou vue plutôt obstruée) ainsi que le nombre de messages ou de positions envoyées chaque jour.
Par exemple dans mon expédition à motoneige dans l’arctique, le froid a eu un impact sur l’autonomie annoncée du inReach Messenger Plus.
Garmin annonce pour le Messenger et le Messenger Plus ainsi que le inReach Mini 2 les données d’autonomie suivantes:
inReach Messenger Plus | inReach Messenger | inReach Mini 2 | |
---|---|---|---|
Mode normal, envoi de position toutes les 2min | 5 jours | 6 jours | 4 jours |
Mode performance | 3 jours | ||
Mode basse consommation, envoi de position toutes les 10min | 25 jours | 28 jours | 14 jours |
En fonction de l’usage que l’on souhaite faire du inReach, plusieurs modes d’utilisation sont possibles:
- Si on veut l’utiliser uniquement pour pouvoir envoyer des messages ponctuellement, et que l’on a besoin d’une grande autonomie, on peut l’allumer uniquement en cas de besoin
- Si on veut l’utiliser pour envoyer sa position régulièrement, le mode économie d’énergie qui désactive le GPS et l’envoi réception satellite entre les envois de position permet également une utilisation prolongée
- Le mode normal permet d’être notifié quasiment immédiatement de la réception d’un message
- Le mode haute performance du inReach Messenger Plus permet l’envoi rapide de messages contenant une image ou un message vocal
Les formules d’abonnement
Pour utiliser la connexion satellite, il est nécessaire de souscrire à un abonnement. Sans cela, l’appareil ne peut se connecter au réseau Iridium, et ne sert pour ainsi dire à rien.
On trouve différentes formules d’abonnement en fonction du nombre de messages ou du nombre de points de suivi compris. Les prix d’abonnements au moment de publier cet article sont les suivants:
ESSENTIEL | STANDARD | PREMIUM | |
---|---|---|---|
Prix mensuel | 17.99€ / 16 CHF | 34.99€ / 32 CHF | 59.99€ / 52 CHF |
Messagerie SOS d’urgence | Inclus | Inclus | Inclus |
Messages pré-enregistrés | Illimités | Illimités | Illimités |
SMS / Messages ou demandes météo | 50 | 150 | Illimités |
Photos ou messages vocaux | 10 | 25 | 50 |
Point de suivi en temps réel | 0.15€ / 0.10 CHF | Illimités | Illimités |
Frais d’activation | 49.99€ / 42 CHF | 49.99€ / 42 CHF | 49.99€ / 42 CHF |
Hors forfait: SMS / messages ou demandes météo | 0.60€ / 0.55 CHF | 0.60€ / 0.55 CHF | Illimités |
Hors forfait: Photos ou messages vocaux | 1.20€ / 1.10 CHF | 1.20€ / 1.10 CHF | 1.20€ / 1.10 CHF |
Lorsqu’un abonnement est conclu, il est automatiquement renouvelé mois après mois. Le premier mois, les frais d’activation sont ajoutés. En cas d’interruption (il n’y a pas de durée contractuelle minimale), les frais d’activation seront à nouveau appliqués lors d’une nouvelle souscription d’abonnement.
Ce fonctionnement est différent de celui appliqué lors de mon test du inReach Mini en 2020, et rend l’utilisation ponctuelle du inReach bien moins intéressante. Par exemple, pour partir au Svalbard durant deux semaines, pour une utilisation ponctuelle, su j’avais voulu activer pour un mois mon inReach Mini, j’aurai payé un abonnement standard (car j’ai envoyé ma position toutes les 20 minutes) et les frais d’activation, soit un total de 84.98€ ou 74 CHF. Avec les tarifs de 2020, il m’en aurait couté 39.99€ pour un service équivalent.
L’assignation d’un numéro de téléphone local
Après avoir conclu un abonnement, Garmin nous attribue un numéro de téléphone local, du pays de son compte. Pour moi la Suisse. Si j’envoie un message à l’un de mes contacts avec le inReach, il le recevra avec ce numéro comme expéditeur. Et si il veut me répondre, il doit utiliser ce numéro. Il est donc important de le communiquer à ses contacts avant de partir, ou de leur faire installer l’application Garmin Messenger.
Les offres d’abonnement alternatives
En plus des offres directes de Garmin, il est également à noter que des sites Internet proposent des plans pour inReach plus adaptés à des usages ponctuels. Il est ainsi possible sur le site ProteGear d’avoir un abonnement minial pour son inReach à partir de 1.50€/jour ou 6.50€/semaine.
Je n’ai jamais testé ces plans, mais je ne manquerai pas d’y jeter un oeil pour ma prochaine expédition!
Couplage à l’application Garmin Messenger
Les nouvelles générations de inReach (c’est à dire les modèles sortis en même temps ou après le Mini 2 et les inReach Messenger) se couplent à l’application Garmin Messenger. Cette application peut être vue comme le What’s App de Garmin. On y couple le inReach, puis on y ajoute ses contacts. On verra plus loin que l’app est incontournable pour aller plus loin que le simple échange de SMS.
Après l’installation de Garmin Messenger, on couple le inReach avec cette application, puis on sélectionne le plan d’abonnement que l’on souhaite utiliser. C’est alors au travers de cette app que l’on configure le inReach, et que l’on communique avec.


La communication avec Garmin Messenger
Tous les messages envoyés ou reçus par le inReach passent par Garmin Messenger. Si je souhaite envoyer uniquement un SMS à un correspondant, il n’est pas nécessaire qu’il ait l’application installée.
Je peux envoyer un message texte depuis Garmin Messenger à n’importe quel contact qui dispose d’un numéro de mobile, et ce contact, si il n’a pas Garmin Messenger installé et configuré, reçevra le message par SMS. Si il dispose de l’app de Garmin, il reçoit le message dans Garmin Messenger. Ce correspondant peut également répondre au SMS et je reçois le message dans mon Garmin Messenger par le inReach. Parfois, la transmission des messages étant plus aléatoire par les satellites que lors de l’utilisation du réseau mobile, j’ai reçu des réponses fractionnées dans un ordre surprenant, comme on peut le voir ci-dessous. C’est également le cas pour l’ajout d’emojis sur des messages SMS comme c’est arrivé ici:
Par contre, pour le inReach Messenger Plus qui permet d’envoyer des images ou des messages audio, il est nécessaire que les deux personnes qui échangent des messages disposent de l’application. Si on envoie un média (photo ou audio) à un correspondant qui n’a pas l’app installée et configurée, il recevra un message lui demandant de l’installer pour voir ou écouter le contenu. Par contre, si Garmin Messenger est installé, la conversation satellite ressemble à tout point de vue à une discussion sur une messagerie par Internet conventionnelle:
Le suivi en mode « LiveTrack » longue durée
En plus de pouvoir éhanger des messages, l’une des fonctions intéressante des appareils inReach est la possibilité de configurer un suivi en temps réel sur une carte. L’appareil inReach est lui-même équipé d’un capteur GNSS/GPS, et il peut donc s’occuper tout seul d’envoyer par satellite un point géographique. Il suffit alors d’ouvrir les options du inReach dans Garmin Messenger, et de choisir l’intervalle d’envoi (entre 2 minutes et 4 heures) des points géographiques. Ensuite, Messenger fournit un lien que l’on peut partager à ses contacts:



En suivant le lien de suivi, on trouve les traces les plus récentes. Il est ensuite possible d’aller dans le menu à gauche de la page pour afficher les traces plus anciennes. Voici un exemple de la carte après notre itinéraire complet à Svalbard:

Il est aussi possible de configurer le inReach pour qu’il n’envoie des points qu’au cours de la journée (entre le lever et le coucher du soleil). Mais lors de notre séjour, le soleil ne s’est tout simplement pas couché, ce qui fait que des points étaient envoyés en permanence. On remarque donc les endroits où nous sommes restés plusieurs heures ou mêmes plusieurs jours:

Obtenir des infos météo
Si il est un danger encore plus grand que les ours polaires à Svalbard, c’est le risque de changement brutal de météo, et potentiellement, de chute des températures qui peuvent survenir très rapidement. En traversant plusieurs glaciers ou plusieurs fjord gelés lors de notre itinéraire, nous avons utilisé à plusieurs reprises les informations météo du inReach. Dans l’app Messenger, on trouve un onglet météo. On y voit alors les dernières prévisions téléchargées, automatiquement par Internet si il est disponible, ou à la demande par satellite. Dans ce dernier cas, il est possible d’actualiser les informations à tout moment. une actualisation météo est décomptée de l’abonnement en fonction du nombre de crédits disponibles.
Lors de la première actualisation, mon app m’a simplement dit qu’aucune prévision météo n’était disponible pour l’endroit auquel je me trouvais. J’ai donc lancé une actualisation par satellite, qui a pris environ 20 secondes avant d’avoir les prévisions:


On voit que suivant la position depuis laquelle est effectuée la demande, une météo marine peut également être fournie. Cela sera principalement utile pour les navigateurs.
Demander une assistance d’urgence
Lorsqu’on se trouve deux fois plus près du pôle nord que d’Oslo, que l’on se déplace sur des fjords gelés ou sur des glaciers en motoneige et qu’en plus, on évolue sur le territoire de chasse des ours polaires, avoir un inReach dans sa poche peut être une aide précieuse. Et c’est particulièrement le cas si les choses se mettent à mal tourner.

L’ours polaire qui nous a rendu visite lors de notre nuit à Pyramiden semblait bien sympathique au travers des fenêtres de notre hôtel. Mais probablement que lui faire face, alors que nous nous promenions à deux quelques heures plus tôt seul dans la ville fantôme, aurait été une toute autre histoire. Même si l’animal semblait avoir mangé peu de temps avant sa venue…
La technologie inReach est tellement habituelle à Svalbard, que dans le guide de sécurité fournit par le gouvernement aux touristes, un numéro de téléphone est proposé pour les appareils inReach, afin d’envoyer des messages SMS.
Hors de tout réseau de téléphonie, le inReach est un moyen indispensable pour communiquer avec les autorités ou les secours en cas de panne de motoneige, d’accident, de tir d’un ours en cas de légitime défense (étant une espèce protégée, une investigation par les autorités est menée pour chaque attaque d’ours soldée ou non par la mort de l’animal).
Le bouton SOS des appareils inReach
Dans la plupart des cas, à Svalbard, les urgences sont gérées directement avec le numéro fournit par les autorités. Mais dans tous les autres cas, tous les modèles de inReach disposent d’une petite trappe qui une fois ouverte donne accès à un bouton de SOS:


Une pression de quelques secondes de ce bouton lance un appel d’urgence à la centrale 24h/24 et 7j/7 de Garmin. Un opérateur va alors prendre contact avec nous, via l’application Messenger par texte, en anglais. Il va demander des détails sur la situation, l’endroit et la gravité de l’appel. En fonction des informations reçues, il pourra alors prodiguer des conseils pour se mettre en sécurité, ou envoyer des secours.
Le rapport de Garmin 2024 sur l’utilisation des appareils inReach

Début 2025, Garmin a publié un rapport sur l’utilisation du inReach sur l’année 2024. Ce rapport nous apprend que la plupart des déclenchements de SOS ont été effectués par des randonneurs. Les Etats-Unis sont sans surprise la zone géographique la plus représentée, en particulier l’Ouest américain.
Près de 12% des appels SOS ont pu être résolus par les opérateurs à distance, sans l’envoi de secours ou de moyens sur place.
Pour retrouver l’ensemble des informations, le rapport est disponible sur le site de Garmin.
Coupler le inReach à sa montre Garmin
En plus du couplage à son smartphone, le inReach peut être couplé aux montres Garmin compatible, et être contrôlé (de manière assez basique tout de même) depuis le widget dédié. On retrouve sur l’écran princial du widget les données de suivi depuis le début de l’expédition, en distance et en temps. Dans les options du widget, on trouve un menu permettant d’envoyer des messages pré-définis, de lire les messages en attente sur le inReach ou encore de lancer un SOS. Les exemples de ce widget sur la fenix 8:


Différences entre les fonctions SOS par satellite des smartphones et le inReach
Depuis l’iPhone 14, certains modèles de téléphone Apple sont équipés d’une antenne satellite pour l’envoi de messages d’urgence. Les smartphones Pixel de Google à partir du Pixel 9 en sont également équipés.
Pour l’heure, la disponibilité des services de ces deux solutions est limitée aux Etats-Unis pour Google, et incluant quelques pays européens pour Apple. De plus, les réseaux satellites ne couvrent pas frocément de manière optimale l’ensemble de la planète. Globalstar par exemple, utilisé par Apple, ne couvre pas les régions polaires. Google utilise les services de la startup Skylo qui dispose de partenariat avec plusieurs opérateurs de satellites, mais qui ne disposent pas d’une couverture aussi efficace que le réseau Iridium.
La plus grande différence au -delà de la couverture réside dans le fait que les solutions proposées par Apple et Google ne permettent pour l’heure l’envoi que de messages de SOS et pas de communiquer avec ses proches.
Attention aux pays interdisant les communications satellites
Même si le inReach semble être un appareil à emmener partout avec soi lorsqu’on est un aventurier qui sort volontiers des sentiers battus, il est nécessaire de s’assurer que les pays que l’on va visiter autorisent les appareils de communication satellites. Notoirement, des personnes ont rencontré des problèmes avec ce type d’appareils en Inde, en Russie, en Iran ou en Corée du Nord. Cela a fait à quelques occasions l’objet d’articles dans la presse. Garmin publie une liste de pays connus pour interdire les appareils inReach, mais il est évidemment important de vérifier avant de voyager dans n’importe quel pays avant d’emmener son appareil avec soi.
Conclusion du test du inReach Messenger Plus
J’ai donc eu l’occasion d’utiliser le inReach dans des situations où il était réellement le seul moyen de communication dont je disposais. Et cela change drastiquement la perspective de l’usage par rapport à un test de l’appareil en mettant simplement son smartphone en mode avion pour quelques minutes, le temps d’envoyer un message satellite. J’ai donc pu constater la rapidité avec laquelle l’appareil a pu envoyer et recevoir des messages textes, et même des messages contenant des images. Et je dois dire que c’est diablement efficace.
Le inReach Messenger est un appareil petit et compact, qui ne fait finalement pas grand chose mais qui le fait bien, à savoir convertir un smartphone en appareil satellite. Et si cela peut sembler un peu « gadget » dans la vie de tous les jours, cela devient vite un indispensable lorsqu’on s’éloigne des réseaux de téléphonie. Ce genre d’accessoires que l’on juge peut-être un peu superflu jusqu’au jour où on en a réellement besoin!
Il restera à savoir si on a réellement besoin de pouvoir envoyer des messages photo ou audio, ou si le inReach Messenger simple est suffisant, ce qui est à mon avis le cas pour moi dans toutes les activités outdoor que je peux réaliser!
J’ai aimé ou pas aimé
Avec le inReach Messenger Plus, j’ai aimé:
- Le fonctionnement efficace et rapide pour toutes les fonctionnalités que j’ai testées
- La bonne intégration à l’application Garmin Messenger, qui manquait avec les premières versions des appareils inReach
- La taille contenue de l’appareil et son niveau fonctionnel
- Sa bonne résistance globale dans des conditions extrême (principalement le froid) lors de mon séjour en arctique, même si il a plusieurs fois affiché un message d’alerte « basse température »!
J’ai moins aimé:
- Le prix des abonnements, en particulier les frais d’activation, prohibitifs pour un usage occasionnel
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