Morat-Fribourg 2017
Nous sommes déjà en octobre et ce compte-rendu de course n’est que le deuxième publié sur le site après celui du 70.3 de Barcelone… au mois de mai. Il faut dire que cette saison 2017 a été pour moi très particulière et pour le moins pleine d’évènements, certains planifiés, d’autres bien imprévus. En effet, ayant décidé de me remettre pour un peu plus d’une année sur les banc d’école et de retourner, en marge de mon travail, à la vie estudiantine, je savais que cette saison serait bien moins prolifique au niveau sportif. Mais il n’était pas pour autant question de devoir abandonner complètement le sport sur de longues périodes.
Malheureusement, c’est une tique qui, au mois de juin, en décidait autrement. Tombant malade peu après la morsure de la bestiole, je devais passer de longues semaines sous anti-biotiques, me retrouvant avec à peine l’énergie nécessaire à affronter ma journée quotidienne… Impensable de planifier là-dedans un entrainement sportif, même le vélotaf sur mon vélo électrique était une activité trop fatigante… Exit donc tous les projets de triathlons estivaux. Ce n’est donc qu’au début du mois d’août que j’ai pu reprendre l’entrainement, avec un déficit d’activité marqué. Je décide alors de me consacrer exclusivement à la course à pied, activité qui nécessite moins de temps, et qui me permettrait de me remettre à la compétition pour les courses d’automne.
C’est donc avec un entrainement qui n’a rien à voir avec celui de l’année passée que j’aborde cette nouvelle édition de Morat-Fribourg. Il est prévu que nous courions cette classique à 3, mon papa, un de ses amis et moi. Nous ne serons finalement que l’ami et moi, le papa s’étant blessé quelques jours plus tôt lors d’un entrainement. Il s’occupera toutefois bien de nous au niveau logistique tout au long de la journée!
Durant la fin de la préparation, au cours des dernières semaines, j’ai couru aussi régulièrement que possible sur des distances variant entre 8 et 12km. Le nombre de montres et autres accessoires à tester pour le site aidant, le nombre de sorties a continué à augmenter. Toutefois, aucune n’a excédé les 13 km. Le parcours de ce dimanche en compte lui un peu plus de 17. Il va falloir gérer.
Arrivés bien en avance à Morat, nous avons largement le temps de nous préparer, puis de faire un petit échauffement avant de rejoindre le bloc de départ. Le temps est automnal mais le ciel est clair car le soleil n’a pas tardé à percer la couche de nuage matinale. La température est idéale pour courir, ni trop chaud, ni trop froid. Et contrairement à l’année passée, il ne semble pas vouloir pleuvoir dans les heures à venir.
La course
Nous rejoignons notre bloc de départ une dizaine de minutes avant le départ. Les premiers blocs sont déjà partis, et nous avançons progressivement vers la ligne de départ. Lorsque le départ de notre bloc est donnée, je lance mon attirail électronique. Les rues de Morat sont étroites et les premières centaines de mètres ne sont pas courus très rapidement, nous nous retrouvons même presque arrêtés. Mieux vaut ça que de partir en sur-régime au début de cette course, car la première descente ne dure pas longtemps et les premières difficultés arrivent ensuite rapidement.
Le parcours de cette course est spécial: course en ligne, les lieux de départ et d’arrivée sont différents. Le dénivelé est largement positif, l’arrivée à Fribourg (640m) étant plus haut perchée que le départ à Morat (480m). Les incessants changements de rythme ne me conviennent guerre et j’ai vraiment du mal à gérer mon effort sur ce type de parcours.
Dès que la première descente en sortant de Morat est terminée, nous attaquons la première montée qui dure plus de 4km… Cette première partie est déjà usante. Nous courons à environ 5:30/km, ce qui est assez confortable pour moi, ne cherchant pas à réaliser ce jour une quelconque performance. Arrivés en haut de cette côte, quelques instants de répit sur des portions moins accidentées et on peut retrouver un semblant d’allure régulière. Les kilomètres passent encore sans trop de difficultés et l’allure se situe toujours sur une base d’un peu plus d’1h30.
L’approche du dernier tiers de la course indique le début de la partie la plus difficile. On profite des quelques centaines de mètres de descentes qui précédent le début de la montée de la Sonnaz, pièce maitresse de cette course. De par sa difficulté, mais aussi parce qu’elle arrive au kilomètre 12 de la course. Ca monte fort et tout le monde souffle un peu plus fort.
Une fois arrivés en haut de cette dernière grosse difficulté, on entame la longue ligne droite en faux-plat, d’abord descendant, puis en légère montée, qui nous mène à Fribourg. Les jambes sont lourdes et commencent à faire mal, l’absence de sortie assez longue se fait cruellement ressentir. Mais l’allure, bien qu’elle ne soit pas extraordinaire, reste stable. En entrant dans la ville, quelques descentes avant la dernière rampe, en montée, vers la ligne d’arrivée. La dernière montée pour aller chercher la ligne d’arrivée fait vraiment mal. Passage de la ligne en 1h34. Le temps m’importe finalement peu, le but étant de prendre du plaisir. Le temps est couvert et gris sur Fribourg, mais il ne pleut pas. Dans la zone d’arrivée, nous nous retrouvons tous et passons aux différents stands de ravitaillement post-course.
Bien sûr, cette course n’avait rien à voir avec ma participation de l’an passé, où j’avais couru en 1h20, mais les conditions dans lesquelles je l’ai abordée n’étaient pas non plus les mêmes. Le lendemain, les jambes étaient étonnement bonne et je peux de ce fait envisager sereinement ma participation au semi-marathon de Lausanne à la fin du mois, sans non plus avoir pour ambition d’aller y chercher une incroyable performance…
Terrible ces tiques… J’ai été mordu l’année dernière plusieurs fois au printemps et j’ai eu de la chance de chaque fois les repérer et les enlever très rapidement (pas d’infection déclarée).
Depuis, pas une sortie du printemps à l’automne sans « répulsif zones infestée » (disponible en France), l’efficacité est excellente si le produit est bien appliqué (aucune morsure cette année).
En tout cas, félicitation pour ton courage à repartir rapidement sur les compétitions.
Merci pour les conseils et pour le message! Je vais me couvrir de répulsif à l’avenir !
Sportivement.
Le référence exacte du répulsif est la suivante :
Insect Ecran
Zones infestées
Laboratoire Cooper (rechercher INSECT ECRAN ZONES INFESTÉES sur leur site).
Ce produit est le meilleur testé par les magazines de santé. Il est aussi efficace sur le moustique tigre (et les autres).
En France, on le trouve souvent en promotion au début du printemps dans les « bonnes » pharmacies.