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Montres Garmin: que sont les modes UltraTrac et Expédition ?

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Ces dernières années, l’autonomie des montres proposées par Garmin a drastiquement augmenté. Pour la plupart des usages, l’autonomie offerte par les derniers modèles est très confortable. Du coup, il devient de moins en moins fréquent d’avoir besoin des modes plus économique pour l’enregistrement d’activités sportives. Mais pour autant, Garmin a continué à développer de nombreux outils qui permettent d’aller plus loin plus longtemps avec ses montres. Associé à sa technologie solaire, le mode Expédition permet même théoriquement une autonomie illimitée sur la dernière génération d’Instinct 2 Solar. Mais quels sont ces modes Expédition et UltraTrac pour l’enregistrement de longue durée, quelles sont les différences et quand les utiliser? Réponses dans cet article qui décortique ces possibilités dans les moindres détails!

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Comment fonctionne une montre Garmin en mode normal?

Avant de parler de modes spécifiques, voyons comment fonctionne une montre Garmin lorsqu’elle enregistre une activité sportive en mode standard. A partir du moment où on lance l’enregistrement de données, la montre effectue un relevé de tous les paramètres chaque seconde. Que ce soit la fréquence cardiaque, l’altitude, la position GPS ou les données de capteurs externes. Concernant le GPS, cette donnée est mesurée chaque seconde pour enregistrer la différence de distance, la position et encore la vitesse ou l’allure. Bien que le relevé soit effectué chaque seconde, la montre utilise des données lissées sur le temps, pour éviter les erreurs manifestes si un point GPS parmi d’autres est mal mesuré. Ce fonctionnement permet un relevé précis et exhaustif des données.

Mais évidemment, cela implique de laisser tous les capteurs actifs en permanence, et donc de les alimenter en continu. Il n’est pas envisageable d’effectuer un relevé puis d’arrêter d’alimenter une puce GPS pour une durée d’une seconde, il serait impossible d’obtenir des données aussi rapprochées. Avec les montres actuelles, en fonction du modèle, il est possible d’enregistrer des activités GPS outdoor dans ce mode pour une durée allant de 20 heures sur la Forerunner 55 à 110 heures sur la Garmin Enduro 2.

Pour aller plus loin et plus longtemps: le mode UltraTrac

De tous les capteurs de la montre, c’est la puce GNSS/GPS qui est la plus vorace en énergie. Il n’y a qu’à regarder l’estimation d’autonomie entre un mode en intérieur (sans GPS) et un mode avec GPS actif sur une montre de la marque pour se rendre compte que la différence est importante. Avec un GPS, l’autonomie annoncée représente 35% de l’autonomie d’une activité sans localisation.

Il est donc assez facile d’imaginer quelle solution mettre en place prioritairement pour économiser de la batterie: réduire la consommation de la puce GPS. Car il y a de la marge entre un fonctionnement plus économique et une désactivation complète qui supprimerait complètement la possibilité d’avoir une trace GPS et des données d’allure ou de distance.

Chez Garmin comme pour la plupart des marques du marché, un mode économique spécial a été développé: le mode UltraTrac. Il est disponible dans tous les profils sportifs dans la configuration GPS sur les montres qui le propose. Il effectue un relevé GPS à intervalles variables, qui va de 10 secondes environ à plus d’une minute. La montre utilise les autres capteurs pour tenter d’optimiser les relevés GPS. Ainsi, l’accéléromètre, le gyroscope et le compas estiment la distance parcourue et détectent les changements de direction. Si on évolue à vitesse constante sur un segment droit, il n’y a pas besoin de relevés GPS fréquents.

On économise ainsi de la batterie en effectuant un point toute les minutes environ. Entre chaque point, la puce GPS est complètement arrêtée et n’est plus alimentée. Elle ne consomme donc rien. Par contre, si les capteurs détectent de grands changements de direction, le relevé GPS est plus fréquent, la puce GPS est activée toutes les 10 à 20 secondes en fonction des conditions.

Avec UltraTrac: une augmentation sensible de l’autonomie

En mode UltraTrac, il n’y a que le GPS qui est mis en mode éco. Toutes les autres données fonctionnent normalement!

Avec le mode UltraTrac, la montre ne « sacrifie » que la précision de la mesure GNSS/GPS et continue d’enregistrer les données des autres capteurs exactement comme lors d’un enregistrement standard. C’est donc un compromis que l’on choisit en connaissance de cause, qui ne concerne que les données de distance et d’allure, ainsi que la trace GPS. Mais les données de fréquence cardiaque, d’altitude ou autres capteurs connectés ne sont pas affectées.

L’augmentation de l’autonomie est sensible. Sur une fenix 7, la différence entre le mode GPS normal (57 heures) et le mode UltraTrac (136h) est de plus du double. Dans certaines situation, cela peut être un sacré coup de pouce pour éviter de tomber en rade de batterie.

Des traces loin d’être propres

J’ai eu l’occasion de tester le mode UltraTrac chez Garmin depuis plusieurs années. Et depuis la fenix 3, j’ai l’impression que ce mode n’a quasiment plus évolué. Je pense que Garmin considère son utilisation comme marginale. Les traces montrent bien, dans les grandes lignes, l’itinéraire suivi, mais le niveau de précision n’est pas là.

UltraTrac dans la vraie vie

Au cours des dernières semaines, j’ai testé le fonctionnement du mode UltraTrac pour le comparer à la mesure GPS standard d’une autre montre. Et les résultats sont assez parlants!

Sur la course Morat-Fribourg

J’ai effectué deux comparaisons dans des activités assez différentes pour bien se rendre compte de la différence entre un mode GPS « normal » et le mode UltraTrac. Dans le premier cas, il s’agit de la course sur route Morat-Fribourg de cette année. J’ai utilisé au poignet gauche la Garmin Epix 2 en mode « Tous les systèmes + Multibande » qui est le meilleur niveau de précision GPS du moment, et la Garmin Instinct 2 Solar au poignet droit en mode UltraTrac. De plus, l’Epix utilisait le capteur Stryd pour la mesure de distance et d’allure. La Instinct 2 n’utilisait que le GPS en mode dégradé.

Premier constat à peine les activités synchronisées: grosse différence de mesure. La distance officielle de la course est de 17,17km. L’Epix 2 et le Stryd ont mesuré 17,38. Sachant que sur une course de ce type, on ne suit jamais une ligne optimale tout le long, la marge d’erreur est extrêmement faible. Par contre, la Garmin Instinct 2 en mode UltraTrac a mesuré 22,33km. Ca représente quand même près de 30% d’erreur… Et sur la trace, on se rend tout de suite compte que la dégradation de la mesure est visible:

Malgré des algorithmes que Garmin est censé utiliser pour optimiser la pertinence des relevés GPS, la trace coupe allègrement les virages, et la désactivation / ré-activation de la puce GPS entraine à plusieurs reprises des erreurs de mesures manifestes avec des points « à côté ».

Sans surprise, l’allure tant instantanée qu’au final est largement impactée par ces imprécisions et est inutilisable. Alors que j’ai couru à près de 5:00/km sur ce parcours, l’allure indiquée au final par la Instinct 2 est de 3:51/km. L’allure instantanée sur la montre durant la course n’était pas plus utile…

Sur une rando en montagne

La seconde activité durant laquelle j’ai comparé les performances d’une mesure traditionnelle et de l’UltraTrac de Garmin a été l’ascension du volcan Pico aux Açores. Alors que je mesurais la trace réelle de l’ascension avec une Coros Vertix 2 au poignet droit, j’ai utilisé l’Epix 2 en mode UltraTrac au poignet gauche.

Encore une fois, grosse différence de mesure puisque la Coros a mesuré 7,73km alors que l’Epix 2 a enregistré 10,10km. Un écart important encore une fois, de 31%. Et encore une fois, la trace enregistrée par les deux montres est sans équivoque sur la fiabilité de la mesure UltraTrac:

On peut presque dire que les algorithmes ont encore moins bien fonctionné dans ce cas de figure que sur la course à pied… Encore faudrait-il prouver qu’ils ont été d’une quelconque utilité sur le premier comparatif.

Conclusions sur le mode UltraTrac des montres Garmin

Pour résumer, le mode UltraTrac est une dégradation volontaire de la précision et de lintervalle de mesure GPS de la montre pour augmenter son autonomie. Le gain d’autonomie est uniquement basé sur l’économie réalisée au niveau de la mesure GPS, les autres mesures (altitude, fréquence cardiaque et données d’autres capteurs) ne sont pas impactées.

Dans les comparatifs ci-dessus, on voit que dans ce mode, la trace GPS n’est guère utile que pour savoir dans les grandes lignes par où on est passé. La mesure de distance, et par conséquent d’allure ou de vitesse, est complètement aléatoire.

Par contre, le gain d’autonomie est significatif, par rapport au mode GPS normal, l’autonomie d’enregistrement est plus que doublée.

Ma recommandation est donc de privilégier l’utilisation d’UltraTrac avec une autre source de mesure lorsque c’est possible. Par exemple, pour des courses d’ultra endurance à vélo, c’est facile: le mode UltraTrac et un capteur de vitesse sur la roue du vélo. Ainsi, la distance et la vitesse sont précis grâce au capteur, et la trace GPS est suffisante pour savoir où on est passé.

La même technique peut être utilisée en course à pied, avec un capteur de foulée comme le capteur Stryd. Mais lors d’activités de trail running, la mesure du Stryd est un peu moins précise que sur route à plat. Notez qu’en tous les cas, sa précision sera meilleure que les 30% d’erreur du mode UltraTrac…

Pour suivre son parcours sur plusieurs jours: le mode Expédition

Un peu plus récemment, Garmin a également introduit un nouveau mode sur ses montres. Il s’agit d’un profil spécifique, qui permet de réaliser un enregistrement sur plusieurs jours: le mode expédition.

Ce profil est prévu pour suivre un périple de plusieurs jours ou semaines sur la carte, avec des points GPS réalisés à intervalle régulier, mais sans aucune autre mesure. La montre se met donc dans un mode d’économie d’énergie quasiment total. Sur une fenix 7, ce mode permet d’enregistrer jusqu’à 40 jours continus.

A quoi sert le mode Expédition des montres Garmin?

Dans ce mode, il ne s’agit plus vraiment de mesurer une performance. Il s’agit simplement de grader une trace de là où on est passé. Car dès que l’on lance le mode expédition, la montre désactive quasiment tout. Plus de mesure d’altitude, plus de mesure de fréquence cardiaque au poignet, plus de connexion Bluetooth avec le smartphone et donc plus aucune fonction connectée.

Le profil expédition propose deux écrans de données et il n’est pas possible de les personnaliser. La seule chose que l’on choisit et la fréquence d’enregistrement des données GPS. Par défaut, la montre réalise un enregistrement GPS toutes les heures. Mais il est possible d’enregistrer un point toutes les 15, 30, 45, 60, 75 ou 90 minutes. De plus, il est possible d’arrêter l’enregistrement de points GPS après la tombée de la nuit et de reprendre au lever du jour, ou de continuer à enregistrer des points 24h/24.

Le mode Expédition dans la vraie vie

J’ai également réalisé un enregistrement en mode Expédition de 10 jours entre les îles des Açores. J’ai configuré l’enregistrement d’un point GPS toutes les 30 minutes, en continu. Voici quelques images de la trace enregistrée:

On peut donc voir sur quelles îles j’ai voyagé durant ces 10 jours, et les endroits principaux que j’ai visités. Mais il est impossible d’utiliser cette trace pour une mesure ou une analyse plus approfondie. De plus, comme les autres capteurs sont désactivés, la seule donnée est une donnée de distance totale et d’allure moyenne…

La page principale du mode Expédition sur la Instinct 2 Solar

Le fonctionnement est simple: la montre effectue un relevé GPS à intervalle régulier. Si un relevé échoue (par exemple parce qu’on est à l’intérieur d’un bâtiment), aucun point n’est enregistré est une tentative sera effectuée au prochain point. Sur la première page du mode Expédition de la montre, on voit quand le dernier point a été enregistré avec succès. Il est possible en utilisant le bouton « Start » du profil sportif d’enregistrer un point manuellement.

La montre était fixée sur le sac à dos lors de l’ascension du volcan Pico, dont les traces ont été comparées ci-dessus. Voici un zoom sur cette zone spécifique pour bien se rendre compte de la différence avec le mode UltraTrac ci-dessus:

Conclusion sur le mode Expédition des montres Garmin

Le mode Expédition est un mode particulier qui permet d’enregistrer des points GPS à intervalles régulier plutôt longs, pour garder une trace de là où on est passé. Mais ce n’est rien de plus. Dans ce mode, la montre désactive quasiment toutes ses fonctions.

Elle ne trouvera donc que peu de cas d’utilisation concrets, sachant qu’en général, si on possède une montre qui propose toutes les fonctions d’une montre Garmin outdoor, on ne souhaite pas forcément les rendre inaccessibles pour la durée totale d’une expédition. Car c’est bien le cas: pour retrouver les fonctions de la montre, il faut arrêter l’enregistrement du mode Expédition!

Conclusion sur les modes GPS économique des montres Garmin

Pour conclure, on voit que Garmin semble largement privilégier l’augmentation d’autonomie de ses montres plutôt que d’optimiser ou de proposer de nouvelles fonctions liées à UltraTrac ou le mode Expédition, qui n’ont pas évolué depuis leur sortie il y a plusieurs années.

Il est toutefois intéressant de savoir que ces fonctions existent, et quel est leur fonctionnement. Cela permet de choisir ces modes en connaissance de cause. Car, pour le mode UltraTrac par exemple, dans certains cas de figure avec quelques astuces, il est possible d’en tirer le maximum, car l’économie de batterie est loin d’être négligeable dans ce mode!

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20 commentaires

  1. Je me demande pourquoi tu dis que pour le trail, le capteur stryd est moins précis.
    Je n’en ai pas l’impression. La distance mesurée est la distance 3D. Du coups, on ne peux pas la comparer avec des montres qui ne produisent qu’une distance 2D. Mais, je n’ai pas constaté d’écart avec le GPS sur les parcours que je connais. Le stryd produit une distance fiable même en trail.
    La principale condition est de le coupler avec la liaison BLE. Il y a un bug avec ANT+ qui fait que quand on marche le capteur se met automatiquement en pause. J’ai documenté le problème ici: https://dyrts.fr/fr/posts/stryd_issue_with_walking/

    1. Le problème avec le Stryd en trail, c’est quand le terrain glisse. Si tu glisse sur de la boue ou du gravier, le Stryd déraille et augmente la distance. Et c’est aussi le cas si tu marches dans une forte pente, j’ai constaté des écarts de distance.

      Par contre je suis d’accord sur le fait qu’il est nécessaire de comparer les données de distance 3D pour avoir un équivalent approximatif GPS sur du trail.

      1. Bon, c’est vrai que je l’ai testé que sur des trails assez roulant. Les pentes étaient plus ou moins constantes et donc on pouvait maintenir une vitesse constante sur plusieurs centaines de mètres.

        Quand on se retrouve sur un terrain très technique, le filtrage numérique du capteur ne fonctionne plus vraiment car il suppose que la vitesse reste constante pendant une ou deux secondes au moins. Du coups, ton problème de précision s’explique.

  2. Bonjour ,comment choisir capteur de vitesse ( vélo) et capteur run ? Y a t’il un site spécifique pour savoir quel modèle prendre .Merci d’avance

    1. Pour le capteur RUN, je ne sais pas…

      Pour les capteurs de vitesses, prendre un modèle sans aimant (bien plus pratique). Le capteur Garmin 2 fonctionne très bien.
      Il y a plein d’autre modèles d’autres marques en vente…
      Ne pas acheter Polar, on ne peut pas changer la pile sans casser le capteur !

  3. Bonjour Grégory et tous,
    Votre sujet tombe en fait très bien pour moi car je suis en train, depuis quelques temps, de faire des essais
    avec cet Ultratrack afin d’en comprendre ses réactions.
    Lors de ces essais, parfois à pied, parfois en bus, en voiture, mes constatations sont les suivantes:
    – A pied en ville, la distance mesurée est, comme dans vos essais, avec une erreur d’une trentaine de
    pourcent. Ce qui en fait normal puisque la trace ne suit guère le chemin parcouru.
    Par contre, dans un véhicule, la distance réelle est automatiquement divisée par 3 ou 4 ! Et cette distance
    mesurée n’est absolument pas en relation avec la trace sur la carte de Garmin Express ou Connect qui
    devrait avoir une erreur d’une trentaine de pourcent p.ex.
    Pourquoi une telle différence ? Incompréhensible.
    – Je remarque que les différentes positions se font, du moins dans un véhicule, toutes les 2 minutes (ou à
    peu près), et jamais je pense toutes les 10 ou 30 secondes. Y aurait-il un réglage que je n’ai pas compris?
    – Pour ce qui est du fonctionnement du gyroscope, il est très rare losqu’on en perçoit son action. Parfois,
    c’est très bon, mais ce n’est que très peu souvent. D’ailleurs, on le voit très bien dans votre course Morat-
    Fribourg où, p.ex., sur la photo de gauche, les deux tournants de la partie gauche de cette photo sont
    carrément coupés par la trace de l’Ultratrack alors que l’effet du gyroscope (ou du compas) aurait dû se
    faire sentir ! En fait, je dois vous dire que dans un véhicule, je filme l’écran de la carte de ma f7 X Pro
    Solar afin de mieux comprendre, à tête reposée, le fonctionnement de cet Ultratrack.
    Maintenant, si la trace sur la carte de la montre effectue un tournant entre 2 prises de positions, donc
    comme il se doit, est-ce par le gyroscope, ou par le compas ?
    – Autre constatation: En véhicule, il se passe souvent ce genre de phénomène: On se déplace à 50 km/h
    p.ex., puis le véhicule s’arrête, p.ex. dans une petite file de voiture au feu rouge. Alors, la trace continue
    d’avancer sur la carte de la montre, je suppose à la même vitesse qu’avant l’arrêt. Et, pendant cette
    « avancée » de la trace, donc entre 2 positions du GPS, si le véhicule se remet en marche et prend à
    gauche ou à droite au carrefour, il est très rare qu’intervienne le gyroscope. Une nouvelle position se fait
    après le carrefour et ainsi, la trace rejoint le point précédent en coupant comme sur votre photo citée ci-
    dessus.
    – En fait, je dirais que la trace est meilleure à pied qu’en véhicule. Et ce, probablement parce-que
    l’intervalle entre deux positions se faisant toutes les 2 minutes, les erreurs de trace sont moindres qu’en
    se déplaçant plus vite.
    Voilà ! Pourriez-vous me renseigner quelque peu sur cet Ultratrack ?
    Merci d’avance et bien à vous, et aussi merci pour vos sujets toujours intéressants.

    1. Petit complément au sujet du mode Expédition:
      Dans ce mode, la distance est tout à fait juste. C’est-à-dire qu’elle reflète très correctement
      la trace sur la carte. C’est-à-dire que si l’on additionne toute les lignes droites de la trace dont les
      positions sont prises toutes les 15, 30…. minutes, on obtient un total exact, tant en véhicule qu’à pied !
      Alors pourquoi l’Ultratrack ne le fait pas correctement ? Quel est la différence entre l’Ultratrack et l’Expédition ?
      Bien à vous.

  4. Bonjour Greg,
    Une question sur la configuration du mode d’enregistrement des données (sur Fenix 6 Pro) : on a le choix dans les paramètres entre mode d’enregistrement « intelligent » ou « toutes les secondes ».
    A quoi est-ce que cela correspond exactement ? Quels avantages autonomie / précision pour l’un ou l’autre ?
    Merci

    1. Comme son nom l’indique, toutes les secondes consiste à enregistrer les données (FC, vitesse….) toutes les secondes dans le fichier de la session.
      Intelligent est un mode où l’enregistrement est beaucoup moins fréquent. En fait, à éviter avec nos montres modernes qui ont suffisamment de mémoire. Il n’y a pas vraiment d’impact sur l’autonomie de la montre.

  5. Bonjour Grég.

    Je suis très étonné de la date de cet article. Je reviens de 40′ de marche en UltraTrac et la trace est vraiment propre. Bien meilleur qu’à l’époque sur ma 920XT où chaque point était vraiment plus qu’approximatif.

    Ici ma trace est lisse et sans partir dans toute les directions, un peu moins précise qu’en GPS classique mais largement utilisable.

    Est-ce que Garmin à récemment amélioré ce mode en utilisant à meilleurs escient les capteurs internes ? Je suis en V10.43

  6. Bonjour, pouvez vous m’aider à choisir une montre pour un trek car je suis un peu perdu !
    Mes critères sont : solaire pour un max d’autonomie, j’en ai juste besoin pour importer un itinéraire et naviguer en turn by turn, la cartographie est un plus mais pas obligatoire, pas besoin d’autres fonctions (cardio, oxy …) et pas besoin de connectivité (je n’aurai pas de smartphone), pas d’enregistrement de trace. Le principal critère est vraiment l’autonomie, je ne pourrais pas la recharger sur 15 jours et j’aurais besoin du gps environ 6h/jour. Bien évidement je cherche un petit prix … Merci par avance !

  7. 6 H x 15 jours = 90 heures en GPS !
    Cela va être juste. Regardez les performances des Suunto ou Polar ou Garmin.
    Chez Garmin, 90 heures est le maximum en gps seul de sl f7X, avec 210 heures en ultratrack.
    Mais attention: ces temps sont de 100% de l’accu jusque 0%. A éviter !
    Amicalement.

    1. Merci pour votre réponse. Je ne comprends pas trop, les montre gps solaire ne permettent elles pas d’avoir une autonomie presque illimitée ?? (avec du soleil bien sur)

    2. Franchement, une montre peut très bien se recharger pendant une pause déjeuner ou un sommeil. Donc si elle tient deux jours en gps, en pratique ça passe avec la recharge nocturne.

  8. Attention aux Garmin f6 et f7: Le solaire, pour ainsi dire inéfficace, surtout en GPS, ne se fait sentir qu’exposé au soleil, à 50.000 lux, pendant tout le trajet !
    La plus efficace point de vue solaire est l’Instinct.
    Mais comme dit Seb, la recharge peut se faire lors d’un arrêt un peu prolongé avec par exemple, un accu de recharge. P.ex. pour une vingtaine d’euros, plusieurs dizaines de recharges (20.000 mAh pour env. 20 euros).
    Bien à vous.

  9. Bonsoir,
    Étant donné les limitations des modes ultra track et expédition, quelle application recommanderiez vous pour le suivi d’un trek de 7 jours en autonomie pour une fenix 7x ? Je ne compte pas faire la topo avec la montre (bonne vielle carte papier) mais je souhaiterais avoir le details du trek après 7 jours (vitesses moyennes, trace finale, nombre de km parcouru…). J’aurais une batterie externe avec moi pour recharger la montre en cours de route si nécessaire.
    Merci d’avance pour votre aide.

    1. Du coup personnellement, j’irai sur un mode GPS normal avec les options les plus économiques possibles (désactiver le rétroéclairage, pas de bluetooth etc…) et je charge la montre le soir.

      Sportivement.

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