Comptes rendus de courses

Retrouvez ici le lien vers les comptes rendus de mes différentes épreuves:

Les courses de 2014:

1er septembre 2014, NYC Labor Day 10k Roosvelt Island (New-York, USA)
25 août 2014,
Triathlon de Lausanne
10 août 2014,
Triathlon de Nyon
27 juillet 2014
, IRONMAN Switzerland (Zurich)
19 juillet 2014, Triathlon de Genève
29 juin 2014, Triathlon de la Vallée de Joux
26 avril 2014, 10km de Lausanne
12 avril 2014, Les Traines Savates
8 février 2014, Cross de la Riviera

Les courses de 2013:

8 septembre 2013, Ironman 70.3 Muskoka (Canada)
24 et 25 août 2013, Triathlon de Lausanne (Team Sprint et Olympique)
11 août 2013, Ironman 70.3 Wiesbaden, Allemagne
4 et 5 août 2013, Triathlon de Nyon (Team Sprint et Short distance)
27 juillet 2013, Triathlon de Zürich (DO, 5150 series)
21 juillet 2013, Triathlon International de Genève
7 juillet 2013, Ironman 70.3 Haugesund, Norvège
31 juin 2013, Triathlon de la Vallée de Joux
27 avril 2013, les 20km de Lausanne
13 avril 2013, Les Traîne Savates

Les courses de 2012:

28 octobre 2012, Lausanne Marathon (10km)
23 septembre 2012, Ironman 70.3 Pays d’Aix 2012
05 août 2012, Triathlon de Nyon 2012
22 juillet 2012, Triathlon International de Genève
14 juillet 2012, Triathlon de Zürich 2012 (DO, 5i50 series)
19 mai 2012, IRONMAN Lanzarote 2012
28 avril 2012, Les 20km de Lausanne
14 avril 2012, Les traîne savates

Les courses de 2011:

30 octobre 2011, Marathon de Lausanne
2 octobre 2011, Morat-Fribourg
21 août 2011, Triathlon de Lausanne
7 août 2011, Triathlon de Nyon
5 juin 2011, Ironman 70.3 Rapperswil-Jona
21 mai 2011, Journée Lausannoise du Vélo
30 avril 2011, Les 20km de Lausanne
9 avril 2011, Les traîne savates

Les courses de 2010:

31 octobre 2010, Marathon de Lausanne
8 octobre 2010, 24 heures de natation de Lausanne
22 août 2010, Triathlon de Lausanne
8 août 2010, Triathlon de Nyon
4 juillet 2010, Triathlon de Préverenges
27 juin 2010, Triathlon de la Vallée de Joux
30 mai 2010, Le Cyclotour du Léman
24 avril 2010, Les 20km de Lausanne
10 avril 2010, Les traîne savates

Vous retrouverez ci-après le compte rendu des différentes courses ou manifestations auxquelles j’ai participé, et dont le compte rendu n’a pas été publié dans un billet sur le blog. Ces comptes rendus sont issus de mon ancien blog.

19 décembre 2009, Christmas Midnight Run

Dernier rendez-vous sportif de l’année 2009, le Christmas midnight run de Lausanne diffère des autres courses de la saison en pas mal de points: la température du mois de décembre (-8°C au moment du départ cette année), l’heure du départ (minuit) et son parcours très sélectif dont on reparlera plus loin.

Pour ma première participation, et au vu du faible kilométrage en course à pied ces dernières semaines, ma participation n’avait pour seul objectif que de me faire plaisir et c’est en toute décontraction que j’arrive sur les lieux, à savoir la place de la Riponne à Lausanne, vers 22h30 pour récupérer mon dossard.

Même si la neige ne m’a pas permis de sortir mes skis de fond cette saison, je me félicite d’avoir déjà acheté un pull polaire adapté à la pratique sportive puisque c’est lui qui me servira ce soir à éviter l’hypothermie. Un quart d’heure avant le départ, je vais déposer les survêtements dans ma voiture avant de rejoindre l’aire de départ. Un échauffement vigoureux me permet de me maintenir à une température raisonnable, et puis c’est le départ.

Le circuit est assez étroit, et la masse de coureurs joue des coudes de la place de la Riponne jusqu’à la place de Saint Laurent, le peloton commence à s’étirer et c’est à la place de la Palud que les places commencent à se dessiner. La première véritable sélection arrive d’ailleurs rapidement, entre la rue centrale et la place St-François puis le juge de la course: la montée de la rue de Bourg. Ensuite, la traversée du Pont Bessières et la montée sur la cathédrale finit d’achever les coureurs partis au dessus de leurs pompes. Je suis à la limite à la fin de ce premier tour mais j’ai tenu bon. Je jette un coup d’œil à mon cardio avant le deuxième tour, tout va bien, mais en aucuns cas il ne faut forcer plus, je tourne déjà à plus de 85% de ma FCM…

Le deuxième tour se passe bien mais j’ai l’impression que j’ai moins de pêche sur les portions montantes du parcours qui sont légions ce soir. Le chronomètre n’est pourtant pas de cet avis puisque mon deuxième tour est bouclé au même rythme que le premier, plus qu’un tour, donc 2.5 kilomètres.

Le troisième tour se passe sans encombres majeures, cette dernière boucle me permet de claquer mon meilleur chrono de la soirée, et je me permet même de sprinter sur la dernière portion du parcours entre la place de la Palud et la Riponne pour signer un temps de 41 minutes 44 pour 7 kilomètres et demi. Je suis surpris de constater que c’est la meilleure moyenne de ma saison, 10.78 km/h de moyenne sur un parcours pourtant hyper exigeant.

C’est donc sur cette escapade dans la fraîcheur de l’hiver que s’achève ma saison 2009…

Arrive maintenant le temps de la planification de la saison prochaine, de la définition des objectifs et de la construction du calendrier du début de saison. L’objectif majeur est de participer à au moins un triathlon de distance olympique, on verra pour le reste…

25 octobre 2009, Marathon de Lausanne (semi marathon)

La Tour de Peilz – Lausanne Ouchy en moins de deux heures… Petite précision: juste avec mes jambes, c’était le défi de l’après-midi.

En effet, il restait au programme de ma saison pour terminer mon Défi sportif lausannois le semi-marathon de Lausanne, et comme cette course part de La Tour de Peilz pour rallier la capitale vaudoise, mon périple commence par le train. Certains ne se gênent pas d’ailleurs de bien rigoler en voyant les marathoniens sur le chemin de l’aller. Ils rigoleront moins au retour me dis-je… Le trajet au fil des rails dure quand même un petit bout de temps, qui permet de mesurer l’ampleur de la tâche qui m’attend au retour.

Arrivé sur les lieux du départ, je me place au bord du parcours pour encourager ceux qui sont partis pour le marathon complet, j’admire… Puis je met mes survêtements dans le sac que je retrouverais à l’arrivée, je m’échauffe, cours quelques centaines de mètres et enfin, je me place dans mon bloc de départ. 13h46, le coup de feu retentit, la masse de sportifs s’agite, d’abord fébrilement puis plus vite dans les rues de la petite ville.

Le parcours de ce semi-marathon est relativement plat. Au niveau objectifs, le premier, c’est de finir. L’idéal, c’est de faire entre 1h45 et 2h, pas bien vite mais c’est ma première saison de course à pied un peu sérieuse, alors pas de folies. D’ailleurs, mon entraînement était plutôt axé sur de l’endurance, pas tellement sur la vitesse.

Le cortège s’allonge, les groupes se forment et les différences de niveau sont désormais visibles. Nous passons le deuxième kilomètre déjà. Le premier, c’est normal, je l’ai passé en plus de six minutes, mais la masse m’empêchait de courir à mon rythme tandis que le deuxième est avalé en moins de 5 minutes (j’ai d’abord cru que je m’étais planté dans le chronométrage). Les kilomètres se suivent, le temps se stabilise à 5 min 30 environ l’unité, et c’est sans m’en rendre vraiment compte que je passe la 7ème borne et que j’arrive au premier ravitaillement. Jusqu’au douzième kilomètre, c’est comme à l’entraînement, le décor du Lavaux en plus.

Après le treizième, les panneaux indiquant les kilomètres semblent de plus en plus espacés, pourtant, ma vitesse reste quasi constante, mais je dois fréquemment me remettre dans le rythme. Passé le kilomètre 17, ce n’est plus vraiment dans les jambes qu’il faut trouver la force d’aller au bout, mais plutôt dans la tête. Une petite voix tente de me corrompre et de me faire marcher « quelques mètres, juste pour souffler« , mais je ne cède pas, au contraire même, puisque malgré la fatigue définitivement installée en moi, je maintiens mes 5 minutes 30 environ entre chaque borne kilométrique jusqu’à l’arrivée.

C’est finalement en 1h58 que je boucle les 21,1km de l’épreuve. Je revendique être un coureur lent, ça se confirme, mais ça me donne une motivation supplémentaire pour la saison prochaine: courir plus vite, et qui sait, peut-être sur le marathon complet..

Ma saison sportive touche donc à sa fin, même sir pour conserver une motivation, je me suis déjà inscrit au Midnight Run de Lausanne, mais là, ce ne sera que 7,5 km en décembre, toujours en course à pied, histoire de continuer à courir cet hiver pour mieux recommencer la saison prochaine. Mais pour l’heure, ce sera une semaine ou deux pour me reposer, quasiment sans sport (hormis le curling)… J’ai bien mérité un peu de repos, me semble-t-il…

3 octobre 2009, 24 heures de natation de Lausanne

Au programme de mon Défi Sportif Lausannois, il y avait ce week-end les 24 heures de natation de la piscine de Mont-Repos. Pour continuer la course dans le défi 3, je devais couvrir 2km, sans limite de temps.

La natation, c’est la discipline dans laquelle il ne m’intéresse pas de faire de la compétition, mais pour le défi, il faut bien que je le fasse. Je récupère donc un bonnet, donne ma carte de participation et commence à tourner les bras.

Les 500 premiers mètres se passent bien, quasi personne dans la ligne. Puis arrive un groupe de nageurs plus rapides que moi et pas forcément très respectueux des autres nageurs et l’épreuve devient moins plaisante. Qui qu’il en soit, un peu moins d’une heure après être parti, j’ai couvert la distance de 2’150 mètres (mesure officielle, mon chrono me dit plutôt 2’300).

30 août 2009, Triathlon de Lausanne (distance sprint)

Le plus dur, c’est de tenir. Tenir le rythme de 2 entraînements par discipline et par semaine, et ce depuis fin avril. Alors que mes saisons précédentes se terminaient au plus tard début août en vélo et qu’après je m’entraînais en « roue libre », là, il faut continuer à tenir.

Ce matin donc, lever à 6h00 pour déjeuner 2h avant le départ. Le temps de descendre à Lausanne, d’emmener tout le matos dans la zone de transition, de préparer minutieusement mes affaires et de me renseigner sur la température de l’eau du Lac (information importante, car la température détermine le droit ou non de porter la combinaison en néoprène). L’eau a 19.8°C: combinaison autorisée. Enfilage donc de la combi puis direction le ponton de départ de ce triathlon.

La natation (500 mètres)

Échauffement derrière le ponton, puis me voilà dans la zone de départ. Deux minutes avant le départ, nous plongeons dans l’eau et finalement à 8h20, c’est parti. Je pose mon crawl, me concentre sur les appuis et à ne pas tourner les bras trop rapidement. Les premiers 230 mètres sont nagés sans trop de problèmes, en trois temps, comme à l’entraînement. A la première bouée, ça se gâte un peu, le peloton se ressert et les bras s’emmêlent. Les appuis ne se font plus tellement dans l’eau mais plutôt sur les autres concurrents, mais tout va bien au passage de la deuxième bouée, et la dernière ligne droite, nagée en deux temps celle-ci, se passe presque aussi calmement que la première. Sortie de l’eau en 10 min 02, bon temps par rapport aux entraînements.

Première transition

Sorti de l’eau, on passe le pont par dessus la zone de transition et on court tout au fond de la zone de transition, puis on fait demi tour pour revenir dans l’autre sens. Course qui semble interminable, mais finalement j’arrive vers mon vélo. Je finis d’enlever ma combinaison dont je m’étais déjà partiellement débarrassé en courant, je vire mon bonnet et mes lunettes de natation et j’enfile mes chaussures de cyclisme, mon casque, mon dossard et mes lunettes de soleil. Je cours avec mon vélo jusqu’à la sortie de la zone. Tout ceci en 4 min 55

Le cyclisme (20 km)

A peine sorti de la zone de transition, on tourne à droite et on attaque la montée de l’avenue d’Ouchy. Le parcours cycliste se compose de 3 tours puis d’une petite boucle retour vers la zone de transition. Le drafting est interdit ce qui va me permettre de ne pas me coller tous les affreux suceurs de roues dans mon sillage. J’attaque le premier tour tranquille, mais après la montée de l’avenue d’Ouchy et la côte sur l’avenue du Belvédère, le parcours est super roulant: c’est à plus de 45 à l’heure de moyenne que je roule sur Rodhanie avant de repartir pour un tour puis un troisième assez confiant. A la fin du troisième tour, petite montée bonus de l’avenue d’Ouchy pour revenir au parc à vélo. Finalement, le parcours de vélo est bouclé en 45 minutes 25 (26.4 km/h de moyenne).

Deuxième transition

Le vélo c’est fini. Je descends de machine et l’accompagne en courant à sa place, en profite pour changer de chaussures (et accessoirement mettre des chaussettes pour la course à pied), enlever mon casque et mettre la casquette, et go pour la partie dans laquelle je suis le moins à l’aise… Tout ça en 2 min 48.

La course à pied (5 km)

Et me voilà en route pour la dernière partie de l’épreuve. Quand on court après avoir fait du vélo, on se sent comme un éléphant à qui on a demandé de faire de la gymnastique artistique: on se sent lourd, lent et affreusement maladroit, mais heureusement, cette sensation disparaît après quelques hectomètres. La course à pied, c’est là ou je perd en général des places, celles-ci qui viendront forger mon classement final, et ça se confirme, je me fais dépasser par bien plus de gens que ceux que je dépasse moi-même… Mais tout ne va pas trop mal et j’arrive même à augmenter le rythme sur la seconde moitié du premier tour. Pas de difficultés notables sur le deuxième tour non plus, et l’arrivée est en vue. Course à pied: 26 min 04, temps total: 1h 29 min 15 sec.

Interrogation: serais-je meilleur en natation qu’en vélo?

Je fais du vélo depuis 5 ans, de la course à pied depuis 3 ans et de la natation depuis 4 mois. Mais d’après les résultats de mes deux triathlons de ma saison, il semble clair que par rapport aux autres triathlètes, je suis meilleur en natation qu’en vélo. A Lausanne, je suis sorti de l’eau 158ème (scratch) sur 448 arrivants. En vélo, j’ai fait le 220 ème temps (après un transition de misère, presque 5 minutes), et le pire c’est sans surprise (pour moi) la course à pied (391ème temps).

Bref, ça me donne quelques axes de travail pour la fin de saison pour la saison prochaine.

21 juin 2009, Triathlon d’Yverdon (distance sprint)

Il était 15h40 à Yverdon cet après-midi. J’avais déjà enfilé ma combinaison, pas de latex non, mais pas loin… de néoprène. Le coup de pistolet retentit haut et fort et tout le monde se mit à courir dans l’eau (18°C) du lac de Neuchâtel.

Revenons quelques heures plus tôt si vous le voulez bien. Je suis arrivé vers 12h30 sur les plages d’Yverdon, et je me rendais avec mon sac de sport et mon vélo dans la zone de transition. Je prépare soigneusement mon linge de bain, mes chaussures de vélo, mon casque et mes chaussures de course à pied.

La natation

Après tout ça, j’enfile donc ma combinaison et je cours dans l’eau, ça, vous le savez déjà… Le parcours de natation est assez particulier puisque le lac n’est pas très profond sur une centaine de mètres, la nage débute donc véritablement là. En tout, c’est 500 mètres que nous devons nager. Je nage dans le « groupetto » et après quelques emmêlements de bras et environ 9 minutes de marinade, je cours à nouveau en direction de la plage. Tout en courant, j’enlève le haut de mon néoprène, mon bonnet et mes lunettes. Une fois arrivé dans la zone de transition, j’enlève complètement ma combinaison et j’enfile mon casque, mes gants, mes lunettes et mes chaussures de cyclisme.

Le vélo

Je cours avec mon vélo jusqu’à la sortie du parc puis j’enfourche la machine. Malgré le fait que le drafting soit normalement interdit (la course doit être individuelle, on a pas le droit de prendre la roue) tout le monde roule en peloton. Je parcours le début de l’épreuve seul puis un groupe se forme et je finirais le parcours vélo avec ces gens. Total de 37 minutes environ pour les 20 kilomètres de vélo. Dans les 500 derniers mètres, j’enlève mes chaussures puis je descend de la machine et l’accompagne à nouveau à sa place.

La course à pied

Je change rapidement de chaussures, j’enlève mon casque, mon maillot de cyclisme que j’avais enfilé par dessus ma combinaison tri-fonction et je pars pour les derniers 5 kilomètres de l’épreuve, en course à pied cette fois. Les deux tours de 2,5 kilomètres sont bouclés en 25 minutes (un de mes meilleur temps sur cette distance, pas mal après les deux épreuves précédentes non ??).

Je franchis donc la ligne d’arrivée de mon premier triathlon en environ 1h15, et confirme donc que mon entraînement en natation / cyclisme et course à pied s’avère payant. De bonne augure pour la suite de la saison.

31 mai 2009, Cyclotour du Léman

Parfois, le feeling du jour avant la course est bon, parfois pas. Hier, dernière sortie en vélo de quelques kilomètres avant la course d’aujourd’hui. Au niveau mécanique, tout est OK, mais au niveau feeling, c’est pas le top. Fréquence cardiaque trop haute, difficulté à entrer dans le bon rythme, bref, pas glop. Il y a aussi ce fort vent nord-est qui n’est pas de bonne augure pour la course.

Ce matin, debout à 5h pour arriver vers 6h30 au bord du lac à Lausanne:

Préparation, échauffement puis direction Ouchy ou on va prendre le bateau. Chargement des vélos et une demi-heure de traversée. Arrivés à Evian, on attend un moment et puis les premiers groupes s’élancent. Je pars finalement dans le troisième groupe, et rejoint rapidement l’avant du groupe pour donner le rythme, le départ étant un peu trop mou à mon goût.

La première moitié de la route se passe très vite: à 34 km/h de moyenne entre Evian et Genève. La descente sur la cité de Calvin fait même monter la moyenne à plus de 35. Mais le demi-tour pour revenir en direction de Lausanne nous fait affronter le vent (qui souffle heureusement moins fort que ces derniers jours). Profitant de l’aspiration de différents groupes je suis la cadence à environ 32 km/h jusqu’à Allaman. Là, notre groupe se scinde à cause du dernier ravitaillement et c’est quasi en solitaire que je rentre à Lausanne. Ce sera finalement en 3h 17 min 54 que je bouclerais ce parcours relativement plat.

Moyenne: 33.3 km/h au final. Lors de ma première participation en 2005, je m’étais déjà confronté à cette distance en 3h39, j’ai donc amélioré mon record personnel sur cette distance de près de 20 min. Mieux également au classement puisque je prend la 81ème place sur 680 classés.

25 avril 2009, 20km de Lausanne

Hier ont eu lieu les 20km de Lausanne, c’est 13 ans après ma dernière participation à cette manifestation que je reprend contact avec la course à pied en « compétition », sur le parcours des 10km.

Compétition est un bien grand mot, si je participe cette année, c’est avec pour seul objectif de me faire plaisir et si possible de boucler les 10km en moins d’une heure.

Contrairement aux manifestations cyclistes qui me font me lever tôt le matin, mon départ est ici fixé à 17h20. C’est bien avant l’heure fatidique que nous sommes sur place avec Gaël, mon ancien collègue de l’EPFL avec qui je vais courir, un bout en tout cas.

Après avoir déposé nos sacs au stade de Coubertin et avoir attendu une vingtaine de minutes dans notre bloc, nous arrivons sous l’arche du départ. Le coup de pistolet retentit et nous partons tranquillement.

Je prend un rythme d’abord assez tranquille pour ne pas me griller sur les premiers mètres. Une fois un peu chaud et comme je me sens bien, j’accélère un peu. Tous les signaux sont au vert, parfait feeling, parfaite météo, bref, tout roule. J’augmente encore un peu la cadence après 2.5 km, en passant devant le musée olympique.

Après le 3ème kilomètre, le parcours fait une première boucle et nous abordons la première pente. Mon parcours d’entraînement étant assez en pente, je pense être assez entraîné pour continuer au même rythme, mais c’est une erreur. Après 500 mètres de montée, je passe dans le rouge et je suis obligé de ralentir considérablement pour ne pas aggraver mon cas. Je perd pas mal de temps puisque je retrouve un rythme correct seulement au ravitaillement après 5km.

Les kilomètres semblent s’allonger au fur et à mesure mais l’endurance acquise grâce aux entraînements de course à pied et de vélo depuis le début d’année me permettent d’arriver sans trop de difficulté au bout du parcours en 57 minutes et 43 secondes, soit dans les objectifs. Bravo à Gaël qui boucle le parcours en 54 minutes et aux autres membres de l’équipe de l’EPFL!

Ce matin, le lendemain de la course, j’ai particulièrement bien récupéré, et une fois n’est pas coutume, je vais faire le décrassage sur un parcours de 30km de vélo.

Les 10km de Lausanne, j’y ai participé aussi pour le Défi Sportif Lausannois, que je compte réaliser cette année. Si possible le Défi III, mais en tout cas le II. La prochaine? Le Cyclotour du Léman en vélo depuis Evian, soit 110km, fin mai…

27 mai 2007, Cyclotour du Léman

5h50, mon réveil me rappelle que ce matin c’est le Cyclotour du Léman. Je jette un œil dehors, il pleut, mouais.

J’arrive sur place vers 6h50. Le temps de préparer le matos, de me chauffer un peu, je pars pour le grand tour de 180km à 7h13. Notez que là, il ne pleut plus.

Je prends les roues des gars de mon groupe. On roule à 36 km/h de moyenne entre Lausanne et Montreux, je serre les dents, mais tient le coup. C’est par là que je sors mon K-Way parce qu’il commence à pleuvoir.

En arrivant sur Villeneuve, la moyenne baisse un tantinet, de 1km/h environ, quelques kilomètres plus loin, on arrive vers le Bouveret… …et là, c’est le drame…

Je plante le décors: un virage, une ligne de chemin de fer en travers, et une pluie battante. J’ai pourtant bien ralentis sur les indications des commissaires de course, mais ma roue avant se fait la malle, et avant d’avoir le temps de me rendre compte de ce qui m’arrive, je glisse par terre en regardant mon vélo s’écraser sur la route.

Je fais un rapide inventaire de ce qui va pas: ma main gauche a pris une secouée, mon coude droit aussi, mais rien de trop grave pour ne pas repartir. Mon vélo, après un rapide coup d’œil, n’a rien de grave non plus. Je grimpe sur la machine et repars, j’arrive même rapidement à rejoindre mon groupe, au prix d’un bel effort quand même.

Cependant, je n’arrive pas (plus) à les suivre, et je ne comprends pas tout de suite pourquoi. En fait, et j’ai découvert ces éléments les uns après les autres: de un, je ne sais plus comment mettre ma main gauche sur le guidon pour qu’elle ne me fasse pas mal, de deux, mon dérailleur arrière a souffert de la chute, un réglage très difficile de mes vitesses me force à rester le plus longtemps possible sur le même braquet, de trois, un vent de face sur la côte française, et de quatre, la pluie qui continue… Bref, pas la joie. Avec tout ça, je fais le Bouveret – Genève avec une moyenne à 22 km/h, pas top. De plus, j’ai du demander l’assistance technique pour un porte-gourde qui n’en fait qu’à sa tête, puisque le filetage de mon cadre a explosé lors de la chute.

Arrivé sur Genève, le vent gêne moins et la pluie cesse, de plus, j’arrive (de nouveau) à suivre un groupe qui remonte en direction de Lausanne à 32km/h en moyenne. Un ravitaillement nécessaire à Nyon, puisque je n’avais plus rien à me mettre sous la dent, et plus grand chose à boire et puis c’est le grand retour sur Lausanne, je peux affirmer que les petites montées de la route du Lac prennent ici toute leur puissance.

Bilan: 6h25 (5’894 kilo calories brûlées), contre 5h13 l’année passée, mais j’ai des circonstances atténuantes non ?

Sur ce, je vais me faire une chouette journée canapé demain :-)

4 juin 2006, Cyclotour du Léman

Aujourd’hui avait lieu le cyclotour du Léman. Debout à 5h15 du matin pour ma deuxième participation! Je me suis décidé à faire le tour complet, contrairement à l’année passée, ou j’ai fait le demi-tour Evian-Lausanne.

Tour du Lac Léman donc, 180km en 5h13, une moyenne à 34.4 km/h. Contrairement à l’année passée, j’ai trouvé la force de prendre quelques relais, dont une partie lorsque nous roulions à 4 coureurs en poursuite de peloton à Villeneuve. Je termine dans le premier quart des classés, ce qui est dans les objectifs.

Le vent qui soufflait fort hier semblait de mauvaise augure mais les conditions étaient optimales, chaud, peu de vent (sauf un vent de face au retour mais en groupe de 20 coureurs, ça va mieux).

Ne reste plus dans ma saison que le Favorite (complète cette fois-ci si le temps le permet), le 9 juillet.

Prochaines nouvelles du Léman en juin 2007!

20 mai 2006, Journée Lausannoise du vélo

Samedi je me suis élancé pour le parcours des 100km de la journée lausannoise du vélo.

Contrairement à l’année passée le beau temps n’était pas là et la pluie fut au rendez-vous bien qu’un peu en retard (pour les 30 derniers km seulement).

Malgré le fort vent de face sur le retour j’ai atteint l’objectif que je m’étais fixé, à savoir moins de 4 heures pour boucler le parcours, seulement 3h56…

Ces 100km ont surtout servis à me préparer au 180km du tour du Léman prévu le 4 juin, on verra bien ce que ça donne…

12 juin 2005, Cyclotour du Léman

Se lever un dimanche matin pour aller faire du vélo, je dois bien l’avouer, je le fais rarement. Mais là, c’était pour la bonne cause.

Départ de Lausanne en bateau pour Evian, à 7h30. Arrivé vers 8h15, le bateau spécialement réserve aux concurrents se vide de ses passagers… …et de ses vélos.

Le départ s’effectue par groupe de 20, pour éviter le peloton géant sur les routes (ouvertes à la circulation) françaises. Entre Evian et Thonon-les-Bains, nous avons le plaisir de nous chauffer sur de petites côtes, pas bien agressives. Sur le plat qui suit, des groupes se forment, en fonction du niveau des divers coureurs(euses), à ce moment, je ne me sens pas encore prêt à passer la vitesse supérieure. Il faut dire que cette année, je n’ai pas fait de sortie supérieure à 70 km, le parcours en compte 110. Surtout, ne pas s’emporter trop vite, la route est longue.

15 kilomètres avant Genève, je me retrouve seul, entraînant dans mon sillage une concurrente qui profite de mon effort. L’arrivée sur Genève se fait avec un léger vent de face, suffisamment puissant pour ralentir l’allure. La traversée de la cité de Calvin ne pose pas plus de problèmes.

A la sortie de Genève, après le deuxième ravitaillement, je décide de hausser légèrement le rythme, je m’étais fixé une moyenne de 29-30 km/h avant le départ et c’est le bon moment. Durant la première moitié sur les routes françaises, moins bonnes, il faut le dire, j’ai eu de la peine à atteindre les 28.5 km/h de moyenne.

Durant les 60 km restants, j’ai dépassé pas mal de groupes, je me suis fait dépasser également par des groupes fort rapides, dont un en aspiration derrière un scooter!

Finalement, et grâce aussi à l’effort solitaire d’un concurrent fort aimable, j’ai réussi à rejoindre un groupe de 5 coureurs à la hauteur de Nyon que je n’ai plus quitté jusqu’à l’arrivée, que j’ai ralliée en 3h37min, soit une moyenne de 30,3 km/h au total, dépassant les objectifs que je m’étais fixés.

Je tient à remercier les organisateurs pour leur boulot formidable et je vais sérieusement me préparer au printemps prochain pour effectuer le tour complet, comptant 160 km.

28 mai 2005, Journée Lausannoise du vélo

Ce samedi 28 mai se déroulait la journée lausannoise du vélo. Une fête de la petite reine qui s’est déroulée sous un soleil approchant la masse volumique du plomb.

Inscrit dans une discipline « accessible » pour mon entraînement du début de saison, les 50 km, que j’ai bouclés en 2h15min50sec, je dois bien dire que j’ai un peu transpiré durant la montée sur Chavannes-sur-Moudon.

Une bien belle journée ma fois qui a battu cette année le record d’affluence. Sans nul doute, le soleil n’y était pas pour rien (les deux dernières éditions se sont déroulées sous la pluie).