La Suunto Run testée de fond en comble
Après avoir revu complètement son offre de montres en commençant par le haut de gamme, Suunto poursuit avec une montre de course à pied, au tarif très compétitif. La Suunto Run reprend en grande partie les caractéristiques physiques qui ont fait le succès de la Suunto Race S, en l’allégeant et la dotant d’un bracelet nylon ultra léger. Cette montre très orientée pour la course à pied représente un modèle qui se veut une porte d’entrée pour la marque, voire un modèle idéal comme première montre de course à pied tout court. Et Suunto en profite pour y intégrer des fonctions encore jamais vues sur des montres de la marque, comme la musique hors ligne et un profil de course sur piste optimisé. De manière beaucoup plus surprenante, Suunto a également annoncé avoir revu complètement le système logiciel de sa montre. Une petite surprise, sachant que la plateforme actuelle ne date que de quelques années… Alors, est-ce que tout cela se conjugue bien dans la nouvelle Suunto Run? Voici le test complet de cette nouvelle montre!
Comme tous les articles publiés sur ce site, ce test a été réalisé et rédigé de manière entièrement indépendante. Aucun contenu n'est sponsorisé ou influencé de quelconque manière par qui que ce soit!
Contenu de l’article
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Tout savoir sur la Suunto Run, en vidéo
Dans cette vidéo, je reviens sur l’essentiel à savoir sur cette nouvelle montre de Suunto:
Quoi de neuf?
Il est difficile de réellement proposer un comparatif complet avec une montre existante dans la gamme, car à ma connaissance la dernière montre destinée à la course à pied et dans cette gamme de prix serait la Spartan Trainer Wrist HR, de 2017… Donc plutôt que de comparer la Suunto Run avec un modèle d’il y a huit ans, voici les principales différences avec la Suunto Race S.
Différences matérielles
- La Suunto Run pèse 36 grammes, contre 60 grammes pour la Race S acier
- Bien que le boitier soit globalement semblable, il fait 46mm pour la Suunto Run, contre 45mm pour la Suunto Race S
- Le capteur cardio est différent, sans que cela soit documenté par Suunto
- Le bracelet fournit est en velcro (fournit en deux tailles) contre un bracelet silicone pour la Race S
- Le connecteur de charge est différent, avec un nouveau support magnétique et un câble USB-C
Différences logicielles
- La Suunto Run permet de stocker de la musique dans la mémoire en mode USB pour l’écouter via un casque Bluetooth
- Il est désormais possible de coupler plus d’un capteur de même type à la montre (une première chez Suunto)
- La navigation n’est disponible qu’en suivi de trace, pas de cartographie sur la Suunto Run
- L’interface logicielle de la montre a été revu en profondeur, avec de nouvelles affectations pour les boutons et la couronne rotative
- La liste d’affichage des widgets est désormais limitée à 6 widgets « principaux »
- Les apps et autres watchfaces Suunto Plus ne sont pas supportés sur la Suunto Run
Modèles et prix de sortie
La Suunto Run est sortie au prix de 249€/CHF dans une seule variante et 4 couleurs. Initialement prévue pour la mi-mai 2024, les menaces de droits de douane monstrueux sur les produits chinois semblent avoir contrecarré les plans de Suunto. Du coup, Suunto doit avoir envoyé toutes les unités disponibles aux Etats-Unis, ou le modèle a été lancé initialement. La Suunto Run est ensuite lancée dans le reste du monde le 3 juin.
Suunto 249.00 €
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A propos de Suunto
Suunto est une entreprise finlandaise fondée en 1936 par Tuomas Vohlonen, inventeur du compas à boussole liquide. Suunto concoit montres de sport, des ordinateurs de plongée et des outils utilisés par les aventuriers du monde entier. L'entreprise est basée à Vantaa, en Finlande, où sont conçus tous ses produits. Une petite partie de leur production est également effectuée en Finlande, bien que la majeure partie se trouve aujourd'hui en Chine.
Finlande
Liesheng Chine / FinlandeTous les détails techniques
Voici le détail de tous les aspects techniques de la Suunto Run, comparée à la Suunto Race S:
| Suunto Run | Suunto Race S | ||
| Prix | |||
| Prix à la sortie1 | 249.00€ | 349.00€ - 469.00€ | |
| Prix actuel2 | Dès 249€ | Dès 349€ | |
| Caractéristiques physiques | |||
| Taille du boitier | 46mm | 45mm | |
| Matériau boitier | Composite | Composite | |
| Matériau lunette | Acier | Acier | |
| Type de verre | Gorilla Glass | Gorilla Glass | |
| Poids | 36g | 60g | |
| Epaisseur annoncée3 | 11.5mm | 11.4mm | |
| Epaisseur mesurée3 | 13.1mm | 13.6mm | |
| Etanchéité | 50m | 50m | |
| Standard de résistance | n/a | n/a | |
| Largeur des bracelets | 22mm | 22mm | |
| Système des bracelets | Quick release | QuickRelease | |
| Capacité mémoire | 4 Go | 32Go | |
| Technologie d'affichage | AMOLED | AMOLED | |
| Diamètre de l'écran | 33.53mm | 33.53mm | |
| Définition de l'écran | 466x466 | 466x466 | |
| Ratio écran/boitier4 | 72.9% | 74.5% | |
| Ratio de surface écran/boitier5 | 53% | 56% | |
| Autonomie6 | |||
| Technologie solaire7 | non | non | |
| Mode montre connectée | 12 jours | 9 jours | |
| Enr. GPS seul | 40h | n/a | |
| Enr. multi GNSS | 30h | 40h | |
| Enr. multi GNSS+GPS double fréq. | 20h | 30h | |
| Mode Ultra8 | n/a | 120h | |
| Connecteur de charge | Suunto magnétique 4 points | Suunto | |
| Norme du câble fourni | USB-C | USB-A | |
| Connectivité | |||
| Compatible ANT+ | non | non | |
| Compatible Bluetooth | oui | oui | |
| Wi-Fi intégré | non | oui | |
| Carto et navigation | |||
| Cartographie | non | oui | |
| Suivi de trace | oui | oui | |
| Retour au point de départ | oui | oui | |
| Capteurs embarqués | |||
| Altimètre barométrique | oui | oui | |
| Support des capteurs de puissance cyclistes | oui | oui | |
| Profil pour le triathlon | oui | oui | |
| GNSS/GPS double fréquence | oui | oui | |
| 1 Prix en €, le jour de la sortie, du modèle le moins cher et le modèle le plus cher | |||
| 2 Meilleur prix chez les partenaires de nakan.ch | |||
| 3 L'épaisseur communiquée par les fabricants n'inclut parfois pas la sur-épaisseur du capteur cardio optique. Lorsque j'en ai la possibilité, je mesure donc l'épaisseur de la montre pour comparer. | |||
| 4 Le pourcentage présente le rapport entre diamètre de l'écran et diamètre du boitier | |||
| 5 Le pourcentage présente le rapport entre diamètre de l'écran et diamètre du boitier | |||
| 6 Les données d'autonomie sont indiquée sans la technologie solaire, même si cette dernière est disponible | |||
| 7 Indique si la technologie solaire est disponible, cela ne signifie pas qu'elle est présente sur tous les modèles | |||
| 8 Si disponible, indique l'autonomie en enregistrement GPS dans le mode le plus économique | |||
Le grand déballage
La Suunto Run reprend le packaging de la Suunto Race, un emballage tout en longueur, qui dévoile la montre sans son bracelet. Ce dernier, livré avec la montre en deux tailles différentes, doit être installé sur la montre avec deux pompes, l’une intégrée au bracelet, l’autre (à ne pas perdre) dans l’emblage du bracelet:
Le contenu complet de l’emballage est donc le suivant:
- La montre Suunto Run dans la couleur choisie
- Deux bracelets nylon de différentes tailles, avec une pompe pour le montage
- Le câble de charge et de connexion USB magnétique (nouveau format) et un connecteur USB-C
- La documentation
Autonomie
L’autonomie de la Suunto Run est plus élevée que la Suunto Race S en mode veille, mais plus basse en enregistrement d’activité sportive. L’intégralité du tableau d’autonomie suivant fournit par Suunto est basé sur une configuration avec l’allumage de l’écran AMOLED à la demande, que ce soit en utilisation montre connectée ou en mode sportif. Le mode écran toujours allumé propose, évidemment, une autonomie plus limitée. Ces chiffres sont des indicateurs globaux, ils dépendent énormément de la configuration et des conditions dans lesquelles la montre est utilisée.
| Mode | Autonomie |
|---|---|
| Mode montre connectée | 12 jours |
| Mode montre, veille uniquement | 20 jours |
| Enregistrement GNSS tous les systèmes + multi-bandes | 20 heures |
| Enregistrement GNSS tous les systèmes | 30 heures |
| Enregistrement mode GNSS économie d’énergie | 40 heures |
La montre se charge avec un nouveau chargeur. Ce dernier assure non seulement la charge, mais aussi la connexion de la montre en mode « stockage de masse » pour le transfert de musique sur l’ordinateur. Le connecteur sous la montre ne peut s’aligner que dans un sens particulier, et le chargeur ne tient malheureusement pas très bien en place, la faute à un système magnétique un peu léger à mon goût.
De plus, les micro-connecteurs sur le connecteur me laissent perplexe quant à la durabilité de cette solution de charge. L’avenir dira si je m’inquiète pour rien, mais un peu d’oxydation au mauvais endroit et la charge de la montre pourrait être compromise.
L’aspect positif de l’affaire, c’est que Suunto est ENFIN passé à un connecteur USB-C pour la première fois…
Prise en main de la Suunto Run
La prise en main de la Suunto Run est un peu déroutante pour qui a eu une Suunto récente entre les mains. En fait, tout est assez logique, mais les (mauvaises) habitudes héritées des Suunto 9 Peak Pro, Vertical et Race, avec de multiples changements dans les sens de déroulement des widgets, des affectations de boutons et autres petites subtilités d’affichage et de contrôles font que la Suunto Run est… un peu déroutante.
Par contre, si vous n’avez jamais eu de Suunto entre les mains, ou en tout cas pas depuis plusieurs années: les choses seront beaucoup plus faciles!
Les boutons et l’écran tactile
La montre se contrôle avec son écran tactile. En plus de cela, deux boutons standards ainsi qu’un bouton rotatif sont situés sur le flanc droit de la montre. Voici la fonction des boutons:
- Le bouton du haut permet d’accéder au dernier profil sportif utilisé depuis l’écran de l’heure. Dans un enregistrement sportif, il permet de mettre en pause l’enregistrement. Il est possible de configurer une action personnalisée en cas de pression prolongée.
- Le bouton du bas permet de revenir en arrière ou d’annuler une action. Dans un enregistrement sportif, il permet de marquer un tour manuel. Il est possible de configurer une action personnalisée en cas de pression prolongée.
- Le bouton rotatif central permet de monter et descendre dans les menus, dans les écrans des profils sportifs ou dans les widgets depuis l’écran de l’heure. Une pression sur ce bouton nous emmène dans la liste des profils sportifs depuis l’écran d’accueil. Une pression prolongée affiche les paramètres de la montre.
Une très grande partie des actions réalisables avec les boutons peuvent également être réalisées avec l’écran tactile. Je trouve la sensibilité des boutons plus basse que sur les autres modèles de Suunto. Il faut en général presser plus fermement le bouton pour que la commande soit bien prise en compte. Je ne sais pas si c’est lié à mon modèle de montre.
L’écran tactile est très réactif. Peut-être trop. Surtout que Suunto a abandonné ce qui faisait sa signature sur ses montres sportives tactiles depuis bien longtemps: la nécessaire activation de l’écran tactile n’est plus là, ce qui signifie qu’il est actif en permanence. Avant, il fallait une action (presser un bouton par exemple) pour que le tactile se « réveille ». C’était pratique sous la douche par exemple. Désormais, le tactile s’en donne à coeur joie sous la pluie ou sous la douche. J’ai déjà plusieurs activités qui se sont lancées automagiquement sans que je n’aie rien demandé en me douchant…
Ce problème (de jeunesse sur ce nouveau logiciel, probablement) est d’autant plus gênant qu’il n’existe à ma connaissance aucun moyen de bloquer le tactile de la montre… Il est à noter que ce problème est d’autant plus ennuyeux lorsqu’on utilise le mode always-on de l’écran. J’ai l’impression qu’il est plus limité lorsque l’écran s’éteint, car le tactile semble se désactiver dans ce cas.
Enfin, il est à noter que Suunto propose sur la Run de basculer le côté des boutons en inversant complètement l’affichage.
Les widgets de la Suunto Run
Suunto a revu pas mal de choses au niveau du logiciel de la Suunto Run, à commencer par les widgets. Désormais, il est possible de faire défiler les widgets dans les deux sens depuis l’écran de l’heure, en tournant le bouton rotatif dans un sens ou dans l’autre depuis l’écran de l’heure.
Suunto a aussi regroupé ou changé la disposition des données présentes dans les widgets. Certaines données ont été ajoutées. Mais en même temps, de nouvelles limitations sont apparues. La première, c’est que le nombre de widgets que l’on affiche dans la liste principale est désormais limité à 6. En réalité, c’est 7, mais comme Suunto impose le fait d’avoir le widget « Panneau de configuration » en premier dans la liste, ceux que l’on peut personnaliser sont au nombre de 6. Les autres ne sont pas complètement absents, mais il faut aller les chercher dans des sous-menus…
Les watchfaces de la Suunto Run
La Suunto Run est fournie avec plusieurs watchfaces disponibles, mais la montre n’est pas compatible avec Suunto Plus. Il n’est donc pas possible de télécharger depuis son app des cadrans supplémentaires. Voici quelques exemples d’affichages de l’heure sur ma Run:
Utilisation sportive
Désormais, on accède au menu des profils sportifs depuis l’écran de l’heure avec une pression sur le bouton rotatif. La liste des profils sportifs disponibles sur la Suunto Run est plus limité que sur les montres plus haut de gamme de la marque, mais on retrouve pour autant une belle quantité de profils, allant des multiples profils pour la course à pied, le cyclisme, la natation, les sports d’hiver, les sports nautiques ou plusieurs autres disciplines. On trouve même un profil de triathlon sur cette Suunto Run.
Configurer les profils sportifs
Comme Suunto le fait depuis bien longtemps, la montre est fournie avec des profils sportifs, et il est possible de les dupliquer pour les personnaliser. Mais l’interface de l’app Suunto a été légèrement changée à ce niveau, et on trouve désormais dans chaque profil « parent » des « modes ». Ces modes sont des déclinaisons d’une activité sportive. Par exemple, pour la course à pied, on trouve des modes « Entrainement libre », « Entrainement de durée », « Entrainement à distance », « Entrainement calories » et « Entrainement Ghost Runner ».
Là, je peux créer un mode personnalisé comme « Mode perso » pour organiser mes données lors de mes sorties, ou « Mode intervalles » lorsque je veux des données plus spécifiques pour mes entrainements en intensités par exemple:
On voit que le choix pour disposer des données sur l’écran est limité à 4 possibilités: entre 1 et 4 champs de données par pages. Ensuite, après la configuration des écrans de données, on peut choisir les options du profil sportif, premièrement si on souhaite le baser sur des objectifs, puis les options générales comme les tours automatiques:
Et après avoir synchronisé la montre, on retrouve le nouveau « mode » sur la montre. Pour retrouver le mode créé, on entre dans le profil sportif principal, puis on choisit le mode que l’on souhaite.
Défilement des pages des profils sportifs sur la Suunto Run
Lorsqu’on utilise la montre en mode enregistrement sportif, on fait défiler les pages de données avec le bouton rotatif. Les pages défilent de haut en bas, contrairement aux autres montres Suunto sur lesquelles on fait défiler les écrans de données horizontalement, en pressant le bouton central ou le bouton rotatif!
Les articles détaillés des fonctions sportives de la Suunto Run
Dans les articles suivants, retrouvez le détail de fonctions sportives intégrées à la Suunto Run:
Faire de la course à pied avec la Suunto Run
La Suunto Run propose de multiples profils de course à pied, allant d’un profil de course « standard » à deux nouveaux profils de course sur piste et de marathon, un profil de trail ou un autre de course sur tapis. Lorsqu’on la porte au poignet, la Suunto Run mesure évidemment les données de base: la distance et l’allure, la fréquence cardiaque, la cadence de course et l’altitude via son altimètre barométrique.
Mais en plus de cela, et sans accessoires, la Suunto Run mesure également la longueur de foulée, le temps de contact au sol, l’oscillation verticale et la puissance de course à pied.
Prédiction de temps de course dans le profil « Marathon »
Un nouveau profil de course à pied débarque sur la Suunto Run: « Marathon ». Comme son nom ne l’indique pas, il permet de courir sur des distances de 5, 10, 21 ou 42km avec un écran de données spécifique qui indique le temps estimé d’arrivée. On voit en plus la progression dans la barre courbée sur le bord de l’écran:
Analyse d’une activités de course à pied dans l’app Suunto
Après avoir enregistré l’activité, elle est synchronisée avec l’app Suunto. Voici l’analyse d’une session de course à pied avec la montre qui n’utilisait aucun autre accessoire:
Le nouveau profil optimisé pour la piste
Après Garmin, COROS et Apple, voilà Suunto qui rejoint le club des marques proposant un profil de course sur la piste optimisé. Dans ce mode, la montre « reconnait » que l’on se trouve sur une piste d’athlétisme. Il suffit de lui dire dans quel couloir on court, et la montre optimise la mesure de distance et la trace GNSS/GPS.
Lors de mes tests sur la piste, j’ai constaté qu’après deux tours de piste (c’est apparemment ce qu’il faut pour que la montre se « calibre ») elle produit une trace très propre. Les distances mesurées lors de mes tours manuels de 400 ou 800m semblent corrects. Toutefois, l’allure instantanée ne semble pas autant optimisée, restant liées aux aléas de la mesure GNSS/GPS.
Analyse d’une activités de course sur piste dans l’app Suunto
Après synchronisation d’une activité de course sur piste, voici les données recueillies:
Faire du vélo avec la Suunto Run
Bien que la Suunto Run soit plus orientée pour la course à pied, Suunto l’a dotée de multiples profils de cyclisme. L’enregistrement des activités cyclistes conviendra pour les pratiquants de cyclisme occasionnel ou qui pratiquent le vélo en complément de la course à pied. On trouve des profils pour le cyclisme sur route, le cyclisme en salle ou le VTT.
Sur le vélo, la montre enregistre vitesse et distance, fréquence cardiaque et altitude. Au moment de publier ce test, une mise à jour est annoncée pour le support des capteurs de cyclisme, mais elle n’est pas encore disponible.
Analyse d’une activités de cyclisme dans l’app Suunto
Voici une activité de cyclisme sur route enregistrée avec la Suunto Run une fois synchronisée avec l’app Suunto:
Les profils de natation
La Suunto Run dispose d’un profil de natation en piscine, et d’un profil de natation en eau libre. Si le profil de natation en piscine fonctionne exactement comme sur tous les modèles de Suunto récents, je vais mettre à jour cette section avec plus de détails sur le mode de natation en eau libre dès que j’aurai plus de données pour consolider cette partie!
Les entrainements par intervalles sur la Suunto Run
Bien que la Suunto Run ne prenne pas en charge les extensions Suunto Plus, la montre intègre en natif les entrainements structurés par intervalles. On peut donc synchroniser des plans d’entrainement depuis des applications comme Nolio ou TrainingPeaks (ou d’autres) ou créer des séances d’entrainement individuelles dans l’app Suunto, et les suivre sur la montre.
Lorsqu’un entrainement est planifié pour un jour donné, on le trouve comme première entrée dans le menu d’entrainement sportif. Sinon, on peut aller le cherche dans n’importe quel profil sportif pour l’effectuer. Lorsqu’on le charge, la montre affiche le détail de la séance:
Ensuite, en suivant l’entrainement, on retrouve un écran de données spécifique pour suivre les intervalles et intensités. Suunto l’a re-pensé, et les informations essentielles s’y trouvent:
Par contre, malgré le fait que mon acuité visuelle soit plutôt bonne, je mets au défi n’importe quel ingénieur de chez Suunto de lire les informations en gris sur fond noir d’une taille de 4 pixels lorsqu’on court… La barre de progression circulaire pour la durée ou la distance de l’intervalle est également une bonne idée, mais il manque à mon avis un décompte de la durée ou de la distance restante.
Les capteurs et accessoires
La Suunto Run peut se coupler à des accessoires Bluetooth Smart. En plus des ceintures cardio, elle peut utiliser un footpod pour la course à pied. Pour la musique hors ligne, on peut aussi lui coupler un casque Bluetooth. Il est à noter que la Suunto Run est le première montre de Suunto à pouvoir coupler plusieurs accessoires de même type simultanément.
Voici un tableau qui récapitule les capteurs compatibles avec la Suunto Run
- Wing Black: 169.00€ (i-run)
- Wing Lava Red: 169.00€ (i-run)
- Wing Black: 169.00€ (Alltricks)
- Wing Lava Red: 169.00€ (Alltricks)
- Wing Lime: 169.00€ (i-run)
- Wing Lime: 169.00€ (Alltricks)
- Wing Black: 169.00€ (amazon.fr)
- Wing Lava Red: 169.00€ (amazon.fr)
- Wing Black: 199.00€ (amazon.fr)
- Wing Lava Red: 199.00€ (amazon.fr)
- Wing Lime: 199.00€ (amazon.fr)
Le suivi de l’entrainement
On trouve des données de suivi d’entrainement et de récupération autant dans les widgets sur la montre que dans l’app Suunto. D’ailleurs, la refonte logicielle de la Suunto Run voit les widgets ré-organisés. Les données de récupération de type VFC, sommeil et équilibre de charge d’entrainement sont désormais toutes regroupées dans un seul widget sobrement nommé « Récupération »:
Les données de performance telles que l’état de forme, l’estimation de VO2Max, l’estimation de temps de course sur 5, 10, 21 ou 42km ou encore le seuil lactique sont toutes disponibles dans un widget nommé « Progression »:
Enfin, la charge et le volume d’entrainement ainsi que l’historique des sessions effectuées se retrouvent dans un widget nommé « Volume d’entrainement »:
On trouve également les données de suivi de la performance, de sommeil et d’autres paramètres dans l’app Suunto:
Navigation en suivi de trace
L’une des grandes différences de la Suunto Run avec les autres montres de la gamme actuelle de Suunto, c’est l’absence de cartographie embarquée dans la montre. Pour autant, il reste possible d’envoyer un itinéraire sur la Suunto Run, et de le suivre en mode suivi de trace, accompagné par des indications de turn-by-turn si le parcours les contient.
Les informations de turn-by-turn sont disponibles sur l’écran de navigation, dans la partie du bas, ainsi que sur le tracé de l’itinéraire:
Toutefois, les changements de directions ne sont notifiés que par une vibration sur les autres pages de données. Suunto a intégré des notifications vocales pour les changements de direction, mais elles ne sont évidemment disponibles que si on porte un casque Bluetooth connecté à la montre!
Lorsqu’un parcours est chargé, l’altitude de l’entier du parcours s’affiche dans l’écran d’altitude, et on voit sur le graphique où on se trouve sur le parcours:
La musique embarquée sur la Suunto Run
L’une des grande nouveauté de la Suunto Run, c’est la possibilité de stocker dans sa mémoire de 4Go de la musique hors ligne. Mais malheureusement, pas de support chez Suunto de plateformes de streaming telles que Spotify, Deezer ou d’autres. Il va falloir aller faire de la paléontologie et retrouver de vieux fichiers MP3 sur son disque dur…
La musique doit être copiée en connectant la montre avec son câble USB-C comme une clé USB, puis glisser les fichiers que l’on souhaite écouter dans la mémoire de la montre. Mais là encore, Suunto n’a rien fait pour rendre la chose évidente… Car l’interface USB de la montre est limitée à 12Mb/s, ce qui rend la copie, ne serait-ce que de quelques fichiers de musique, interminable.
Lorsque les fichiers sont copiés, on peut les organiser sous forme de listes de lecture depuis l’app mobile:
Et enfin, on trouve un lecteur sous forme de widget et d’écran de données des profils sportifs pour lancer et écouter la musique, au travers d’un casque Bluetooth que l’on aura préalablement connecté:
Lors de mes différentes sorties musicales, j’ai noté plusieurs instabilités, même en utilisant un casque Bluetooth de Suunto. Des coupures courtes, allant jusqu’à 2 secondes. Mais sur une des sorties, la montre a carrément redémarré après que j’aie tenté de relancer la musique qui s’était interrompue. Au moins dans l’histoire, j’ai pu remarquer que la montre a repris exactement là ou elle en était dans l’enregistrement après le redémarrage…
La Suunto Run au quotidien
Portée au quotidien, la Suunto Run effectue toutes les mesures d’activité dont l’on dispose sur les autres montres de Suunto, à commencer par l’activité quotidienne avec le nombre de pas et les calories, ainsi que le suivi de la fréquence cardiaque en continu:
Portée durant la nuit, la montre analyse le sommeil, et comme on l’a déjà vu plus haut, la variabilité de fréquence cardiaque. Attention toutefois, chez Suunto, ces mesures ne se font pas de base, elles doivent être activées dans les widgets concernés sur la montre pour être effectives!
Enfin, la montre est équipée de fonctions connectées, telles que l’affichage de notifications, et en plus de la musique hors ligne, elle peut également servir de télécommande pour la lecture multimédia sur le smartphone!
Au moment de publier ce test, il est à noter qu’une partie des notifications manque… Il s’agit en l’occurence du nom de l’application pour certaines notifications, ou du nom de l’expéditeur pour les notifications de messages… Ce qui est plutôt ennuyeux il faut bien l’avouer!
Les articles détaillés des fonctions santé de la Suunto Run
Dans les articles ci-dessous, retrouvez le détail de fonctions de santé de la Suunto Run:
Mesures & données de la Suunto Run
La Suunto Run est équipée d’un capteur cardio optique, vraisemblablement toujours fourni par LifeQ bien que Suunto puisse désormais bénéficier de technologies « maison » de son propriétaire chinois. Ce capteur semble légèrement différent de celui qui équipe les montres telles que la Race, la Race S ou la Vertical, mais sans être de génération radicalement différente. La montre dipose d’un altimètre barométrique, et d’une puce GNSS supportant le GPS en double fréquence. Voyons ce que ces capteurs proposent comme performance!
Les comparatifs de données ci-dessous ont été effectués avec l’outil fitcompare en version 2.5.3.
Mesure de la fréquence cardiaque par le capteur optique
Sans même parler de son capteur, la Suunto Run semble une montre dessinée pour une bonne performance en mesure optique. La montre est plutôt petite, légère, et fournie avec un bracelet qu’il est facile d’ajuster parfaitement pour que la mesure soit la plus optimale possible. J’ai comparé les mesures de la Suunto Run sur plusieurs activités sportives avec la ceinture référence du marché: la Polar H10.
La précision de la mesure de fréquence cardiaque optique est très variable d'un individu à l'autre. Dans ce test, vous trouvez des comparatifs que j'ai effectués avec différentes montres ou capteurs optiques lors de mes entrainements. Sur d'autres personnes, il est très probable que les résultats soient différents. Parfois meilleurs, parfois moins bons. Le fait qu'un capteur optique ait particulièrement bien ou mal fonctionné sur moi ne signifie en aucun cas qu'il en sera de même pour une autre personne...
De nombreux facteurs influent la performance de mesure optique, comme la morphologie, le type de peau, la pilosité et bien d'autres. Il est possible d'améliorer la précision de la mesure optique en appliquant quelques conseils figurants dans cette vidéo.
Note concernant le score de chaque comparatif (depuis début 2022): Afin de quantifier la précision de la mesure, un score de précision est calculé pour certains comparatifs de mesure cardio entre deux types de mesure. Ce score est obtenu en pondérant l'erreur de mesure moyenne lors de chaque relevé (en principe chaque seconde) avec un poids supérieur pour les erreurs les plus importantes. En règle générale, deux ceintures pectorales de qualité identique comparées entre-elles obtiennent un score situé entre 95 et 99%.
- Entre 90 et 100%: Excellent
- Entre 80 et 90%: Bon
- Entre 70 et 80: Indicatif
- Entre 60 et 70%: Médiocre
- En-dessous de 60%: Mauvais (pas utilisable)
Plus le chiffre est bas, plus la mesure a été imprécise. Afin d'éviter de dévaluer le score de comparaison des cardio optiques qui nécessitent un peu de temps pour stabiliser la mesure, les 60 premières secondes de mesure sont ignorées dans le calcul du score de précision. La latence de mesure du cardio optique est également prise en compte dans l'algorithme et ne pénalise pas le résultat jusqu'à 4 secondes.
Comparatif 1: Sortie à allure tempo en course à pied
Sur ce premier comparatif, la mesure de fréquence cardiaque de la Suunto Run est comparée à la mesure de la ceinture Polar H10 couplée à la Grit X2 Pro de Polar, sur une sortie de course à pied à allure tempo. Voici les deux courbes de mesure des deux appareils:
La mesure de la Suunto Run est plutôt bonne, avec un écart moyen d’un peu plus de 1bpm. Toutefois, l’écart maximal de 19 bpm sur la fin de l’activité (là ou se trouve la ligne verticale de pointillé gris) fait un peu baisser le score de cette mesure à 82.5%, ce qui reste une mesure considérée comme bonne.
Comparatif 2: Course à pied en intervalles
J’ai réalisé plusieurs entrainements par intervalles avec la Suunto Run (4 très exactement). Et de manière surprenante, ce sont les séances qui ont posé le moins de problème de mesure cardio. Bien au contraire, le capteur de la Suunto Run a performé de manière exceptionnelle sur les deux entrainements ci-dessous. Sur les deux autres, le score était un poil inférieur mais toujours très bon. En ce sens, la Suunto Run a donné des résultats assez incroyables, dommage que sur d’autres séances moins « intensives », elle ait donné des résultats souvent plus aléatoires!
Comparatif 3: Mesure à vélo de route
Il n’y a en général pas de miracles sur le vélo de route, et la Suunto Run n’échappe pas à la règle. Mais malgré tout, si j’ai déjà vu de mauvaises mesures sur le vélo, celles de la Suunto Run ont toujours été catastrophiques pour les sorties que j’ai comparées, à l’image de celle-ci:
Avec un écart moyen de presque 10bpm et un écart maximal de 65bpm… Difficile ensuite de faire confiance aux algorithmes de progression et d’analyse d’entrainement si on a fait confiance au capteur de la montre!
Mesures GNSS/GPS
La puce GNSS qui équipe la Suunto Run supporte les constellations habituelles en plus du GPS en double fréquence. J’ai comparé les mesures GNSS de la Suunto Run avec plusieurs autres appareils pour voir comment elle fonctionne dans des conditions réelles!
Comparatif 1: Course à pied en sous-bois
Lors de cette course à pied en sous-bois, la mesure de la Suunto Run est comparée à la mesure de la Polar Grit X2 Pro. Cette dernière n’est pas réputée comme étant la meilleure montre du marché, mais on voit qu’à plusieurs endroits, la Suunto a également eu de la peine à rester très exactement sur le parcours:
Globalement, la Suunto Run n’a pas été parfaite, mais sans être catastrophique sur cette activité. La Polar était couplée au Stryd pour la mesure de distance et les deux montres terminent l’activité avec une mesure proche, à 40 mètres près, comme le montre le graphique d’accumulation de distance:
Comparatif 2: Course à pied en terrain dégagé
Lors de cette course à pied au bord du lac, en terrain plus dégagé, je suis passé devant le siège du CIO. Ce bâtiment tout vitré est un vrai test pour les montres en mode GNSS/GPS, car elles déraillent souvent de plusieurs mètres à cause de la révérbération des signaux sur la façade côté lac du bâtiment… Mais ici, pas de de problème majeur pour la Suunto Run ou la fenix 8, même si elles semblent un poil à côté (je n’ai pas marché dans les décorations fleurales comme l’indique la trace).
Par contre, sur le bord du lac, la Suunto Run m’a fait courir parfois dans l’eau, parfois à travers des bâtiments…
Pas de différences majeures toutefois en termes de distance pour les deux appareils d’après le graphique d’accumulation de distance:
Comparatif 3: Le test de la boucle GPS à couvert
Lors de ce test, j’effectue plusieurs tours d’une boucle d’environ 450 mètres en forêt. Voici l’enregistrement de 4 tours réalisés avec la Suunto Run:
On voit que la montre, bien qu’ayant un groupement globalement satisfaisant sur l’ensemble, est sortie assez largement de la trace à deux reprises, et plusieurs autres fois de manière moins flagrante. Cette trace n’est de loin pas la meilleure que l’on puisse obtenir sur ce test. Il est finalement plutôt moyen, en retrait par rapport à des montres meilleures dans cet exercice comme la Suunto Vertical.
Mesures d’altitude
La Suunto Run dispose d’une mesure d’altitude réalisée grâce au capteur GNSS assisté d’un altimètre barométrique. J’ai comparé les mesures réalisées par la montre avec d’autres appareils sur plusieurs activités différentes. Bien que la Suunto Run permette un calibrage manuel de l’altimètre, j’ai toujours laissé la montre se calibrer de manière automatique, car c’est probablement dans ce mode que la plupart des utilisateurs vont se servir de la montre!
Comparatif 1: Course à pied vallonnée
Lors de cette session de course à pied, j’ai comparé les mesures d’altitude de la Garmin fenix 8 et de la Suunto Run. Voici les courbes enregistrées par les deux montres:
L’altitude réelle de départ est à 815m. Les deux montres sont assez proches, de l’altitude réelle. L’arrivée est exactement au même endroit. On voit par contre qu’à 2 mètres près, les deux montres ont enregistré le même gain d’altitude. La Suunto Run a par contre enregistré un dénivelé négatif plus faible, car la montre s’est re-calibrée par rapport à l’altitude réelle en cours de route, sans compenser cette différence dans le cumul.
Comparatif 2: Sortie à vélo de route
Lors de cette sortie à vélo de route, l’altitude mesurée par la Suunto Run est comparée à celle de la fenix 8 de Garmin. Le départ a lieu encore une fois à 815 mètres, et les deux montres ont calibré une altitude très proche. Les deux courbes se superposent presque parfaitement:
Mais sur la fin, la Suunto Run réalise encore une fois une petite correction qui impacte principalement sa mesure de dénivelé négatif… Au final, les mesures sont très proche entre les deux appareils!
Comparatif 3: Course à pied vallonnée en forêt
Lors de cette course à pied, la mesure d’altitude avec calibrage automatique de la Suunto Run est comparée à la mesure de la Grit X2 Pro de Polar:
L’activité a démarré à une altitude de 820m environ, la Suunto Run a donc réalisé un meilleur calibrage automatique, même si il n’est pas parfait. L’arrivée étant au même endroit, on voit qu’elle s’est légèrement corrigée en cours d’activité. Par contre, au niveau de cumul d’altitude et de mesure de différences, les deux appareils ont réalisé une mesure très proche l’une de l’autre.
Conclusion sur les mesures de la Sunuto Run
En ce qui concerne la mesure GNSS/GPS, la Suunto Run réalise des mesures correctes, mais sans exceller comme peut le faire la Suunto Vertcial chez Suunto, ou d’autres montres du marché comme les dernières montres de Garmin par exemple. Ses mesures ne sont pas mauvaises mais pas aussi nettes que d’autres montres plus performantes.
Le capteur cardio optique de la montre (tests réalisés sur une seule personne, donc à prendre avec précautions) se sont montrée tantôt excellents sur des intervalles en course à pied, tantôt catastrophiques sur le vélo. Mais tous les résultats n’ont pas été parfait pour autant en course à pied. Encore une fois, pour exploiter au mieux la montre et ses algorithmes de suivi de la performance, une ceinture ou au moins un brassard cardio sont ici encore indispensables!
Quant à l’altiutude, le capteur est performant et plutôt précis, mais on peut attendre de la part de Suuto quelques améliorations logicielles sur le calibrage en cours de route. Car si ce dernier améliore la précision de la mesure absolue, il dégrade la mesure d’altitude relative et les cumuls d’altitude lorsque la correction est importante!
Conclusion du test de la Suunto Run
Avec la Suunto Run, on sent que le changement continue à s’opérer chez Suunto. D’une part, on sent le rapprochement de la marque à son propriétaire chinois, avec l’arrivée du paiement AliPay présent sur le modèle destiné au marché chinois de la Suunto Run. Et puis, on le sent aussi au travers de l’accélération du développement logiciel de la marque, en particulier avec les nouveautés de cette Suunto Run.
Les nouveautés de ce modèle sont plaisantes, et pour son positionnement tarifaire, c’est une excellente montre. Elle vient se positionner frontalement face aux Forerunner 165 et COROS Pace 3. La montre s’appuie sur une plateforme plus complète et approuvée que d’autres montres chinoises comme la Active 2 de Amazfit, ce qui en fait un avantage pour Suunto même si la montre est plus chère.
Les changements logiciels sont pour la plupart bien réalisés et bienvenus, l’ensemble de l’ergonomie des montres Suunto étant devenu peu cohérent avec l’arrivée du bouton rotatif sur la Suunto Race puis la Race S. Mais même si Suunto a annoncé que plusieurs nouveautés arriveraient aussi sur les montres actuelles comme le profil de piste, on peut espérer que l’entier du système ne soit proposé en mise à jour, si cela devait être le cas, uniquement lorsque tous les bugs de jeunesse de la Suunto Run seront résolus.
Au final, un rapport qualité/prix excellent pour cette Suunto Run, des capteurs performants pour une montre de cette gamme et un panel fonctionnel très intéressant. Une montre très complète pour les pratiquants de course à pied. Elle montrera un peu plus de limites pour qui veut l’utiliser sur du multisport ou du triathlon, mais c’est le cas aussi pour les autres modèles de ce segment!
J’ai aimé ou pas aimé
Sur la Suunto Run, j’ai aimé:
- Le poids et le confort de la montre, idéal pour la performance en course à pied
- Un rapport qualité/prix excellent
- Une ergonomie logicielle qui est plus logique que sur les autres montres de la marque, en particulier celles avec un bouton rotatif
- L’arrivée de nouvelles fonctions comme le profil de course sur piste, le mode marathon ou la musique hors ligne
J’ai moins aimé:
- La musique uniquement en copie de fichiers manuels, à une vitesse assez faible
- Un logiciel encore jeune qui contient quelques bugs
- L’absence de possibilité de verrouiller l’écran tactile en mode veille
- L’absence de l’assistant de montées et descentes
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